Author's Chapter Notes:
merci a tout ceux qui ont encouragé cette histoire en laissant vos commentaire comme vous le savex déja c'est mon seul salaire lol je suis aussi a la recherche de quelqu'un suseptible de traduire une de mes histoires en anglais donc si il y a des volontaires faites moi signe soho282003@yahoo.fr
Chapitre 11
L’appartement de William était plus grand que Buffy en avait le souvenir, aussitôt qu’elle y pénétra, les images l’assaillirent. Les parties de cache-cache avec Willow, la fois ou Faith et elle avaient brisé la lampe antique qui était sur la petite table du salon… Bien sur, les meubles n’étaient plus les mêmes, ni la couleur des murs mais c’était toujours la maison de Jenny et William. Elle les revoyait très bien, assis l’un près de l’autre se tenant les mains et elle se rappela avec une clarté parfaite à quel point il était amoureux d’elle et elle se demanda si venir ici avec lui était une bonne idée après tout… En Californie dans le confort de son studio, elle arrivait presque à oublier qui il était vraiment, mais ici c’était impossible.
Elle avait rampé sur ce plancher bon sang ! Elle s’était fendue le menton dans la cuisine en frappant son visage sur le comptoir !
William observait Buffy qui regardait les lieux avec l’air totalement perdu et il savait qu’elle le sentait aussi, le fantôme du passé, celui qu’il y avait entre eux. Silencieusement il se dirigea vers le téléphone pour prendre ses messages, aussitôt que la machine fut en marche il regretta de l’avoir laissé sur haut parleur au lieu de prendre le combiné…
« Mon prince, je sais que tu t’es mis en tête de quitter la ville pour aller jouer au soleil loin de ta princesse, mais j’ai changé d’avis, je ne veux plus te laisser partir. Appelle moi. »
Malheureusement le suivant était bien pire, elle criait hystérique qu’il allait se faire brûler par le soleil. L’autre, elle lui récitait un poème avant de le menacer de lui couper les mains. Ensuite, il y avait celui ou elle chantait une chanson enfantine absurde qui parlait de poisson et de chat…
Bon sang, elle était encore plus folle qu’il ne l’aurait cru, mais c’est le dernier qui brisa le silence tendu :
« William, c’est Drusilla. Je sais que ce sera difficile pour toi de l’apprendre mais je ne crois pas qu’on devrait se revoir désormais, j’ai trouvé l’amour, le vrai, donc oublie moi, c’est mieux ainsi. »
Il se mit à rire et Buffy aussi. Le cerveau de Drusilla était vraiment dérangé, c’était la seule explication logique à tout cela. Après l’avoir supplié, menacé, elle agissait comme si c’était lui qui courait après elle !
« Tu l’avais laissé avant ton départ, j’espère ? », lui demanda Buffy.
« Oui, mais avec Dru on ne sait jamais, heureusement que je quitte cette ville ! »
« Veux tu bien me dire ce que tu as trouvé en elle ? »
« Honnêtement, je n’en sais rien. », il mit ses bras autour d’elle et l’embrassa doucement dans le cou.
« Tu veux qu’on aille manger quelque part ? », il entendit le soulagement dans sa voix quand elle répondit oui, tout comme lui elle voulait sortir d’ici. Ils se dirigèrent tranquillement dans la ville main dans la main et William lui fit connaître son restaurant préféré. Quand ils entrèrent, un homme d’un certain âge les accueillit chaudement :
« William, mon ami ! Je suis heureux de te voir ! Maria était inquiète de ne pas avoir eu de tes nouvelles toute la semaine. », il sentit Buffy se crisper au nom de l’autre femme et il lui serra la main doucement.
« J’ai été en Californie passer une entrevue pour un poste d’enseignant. Buffy, je te présente Clem, lui et sa femme Maria font les meilleurs côtes de bœuf de cette ville et du pays tout entier. »
« Enchantée de vous connaître, Clem. », elle répondit poliment, soulagée que cette Maria n’était pas une des conquêtes de William.
« Moi aussi ma jolie ! Allez, venez, prenez une place, je vais annoncer à Maria votre arrivée. », et il s’éloigna vers les cuisines.
William lui retira sa chaise pour qu’elle puisse s’asseoir.
« C’est vraiment un bel endroit. », lui fit remarquer doucement Buffy.
« Oui, comme je vis seul depuis longtemps je n’aime pas trop cuisiner que pour moi, alors je viens ici. »
« Oui et connaître le propriétaire doit impressionner les filles ! »
« Je n’ai jamais amené aucune d’entre elle ici, seulement Willow. Et puis je ne suis pas du genre date de restaurant d’habitude. »
Le fait qu’il n’y ait jamais amené personne la fit se sentir spéciale et elle était heureuse qu’il veuille partager cet endroit avec elle, c’était la preuve qu’elle n’était pas comme les autres pour lui.
« De quel genre es-tu alors ? »
« Je ne suis pas sur de vouloir discuter de cela avec toi. »
« Pourquoi ? »
« Tu n’aimerais pas la réponse. »
« C’est dans la passé de toute façon, je veux dire, tu n’es plus le même maintenant, non ? »
« Avec toi, non. Mais si nous deux on venait à se séparer, je serais le même, sûrement. »
« Je suis différente car je suis la fille de Giles, c’est ça ? », demanda t’elle légèrement amère.
« Non, la première fois j’ignorais qui tu étais et je te traitais déjà différemment. Je suis un immonde salaud, ok ? Du genre qui se pousse au milieu de la nuit sans même savoir leur nom. Qui flirt dans l’ombre sans même me donner la peine. »
« Alors pourquoi avoir été différent avec moi ? »
« Je n’en sais rien, je n’avais jamais ressentit ça avant, cette attraction. Les autres, elles n’étaient que des remplaçantes pour m’empêcher de trop penser, toi tu es comme le soleil après une trop longue nuit, j’avais envie de ressentir autre chose que de la peine pour changer. », Il se tut un moment avant de continuer.
« J’espérais que tu reviendrais me voir tu sais, avant que je comprenne qui tu étais, je voulais que cette nuit est signifiée quelque chose pour toi aussi. »
Buffy toucha sa main.
« Si tu n’avais pas été le père de Willow, je n’aurais jamais voulu partir, mais je savais qu tu découvrirais la vérité tôt au tard. »
« Je n’avais pas envie que tu partes non plus, je t’ai presque couru après tu sais, mais la culpabilité m’a empêché de le faire. »
« Et moi elle m’a empêché de te supplier de pouvoir rester. », le moment entre eux fut brisé par l’arrivée d’une petite femme rondelette qui se jeta sur eux avec exubérance.
« William, te voilà enfin ! J’étais morte d’inquiétude, et Clem vient de me dire que tu songes quitter New York ? », William lui sourit affectueusement.
« Ne t’inquiète pas Maria, je serai entre bonnes mains là-bas, et puis nous savions tous que je devais commencer à avancer un jour, non ? »
« Tu as sans doute raison, je suis trop protectrice. », elle se tourna vers Buffy, « Vous me promettez que vous prendrez bien soin de lui ? »
« Bien sur, et puis il a sa fille là-bas ! »
Maria lui fit un sourire éblouissant à la mention de Willow.
« Quelle enfant adorable, et si polie, le rayon de soleil de notre William. », elle lui caressa la joue affectueusement, « Je dois retourner à mes chaudrons, mais je reviendrai vous voir. »
« Ils ont l’air de gens très charmants. Comment les as-tu connu ? »
« Clem est mon parrain aux alcooliques anonymes, après ma sortie de thérapie j’ai eu besoin de me raccrocher à quelque chose pour ne pas sombrer de nouveau, alors une nuit j’ai appelé le mouvement et ils m’on mis en contact avec quelqu’un. Il m’a demandé où je restais et vingt minutes plus tard Clem frappait à ma porte. Cette nuit là, il m’a aidé à comprendre que je ne pourrais pas y arriver seul et nous sommes amis depuis. Il est sobre depuis trente ans maintenant. »
« Wow, j’ignorais que ça avait été aussi difficile. J’étais très jeune à l’époque, je ne crois pas que j’ai vraiment compris ce qui se passait. »
La serveuse vint prendre leurs commandes et le reste du repas se passa dans une atmosphère confortable, ils profitèrent du fait de pouvoir être vus tous les deux en public sans risquer de se faire surprendre. Quand ils eurent terminé, ils allèrent dire au revoir à Clem et Maria leur promettant de venir les revoir avant leur départ. Maria avait les larmes aux yeux quand elle serra William dans ses bras, elle lui murmura doucement quelque chose à l’oreille et Buffy le vit sourire totalement heureux. Une fois qu’ils furent sortis, elle l’interrogea.
« Qu’est-ce que Maria t’a dit pour te rendre si heureux ? »
« Que tu étais parfaite pour moi. Et tu sais quoi ? Je crois qu’elle a raison. »
Buffy l’embrassa doucement ne sachant pas quoi répondre tellement sa déclaration la chamboulait jusqu’au plus profond de son âme.
……………………
(Chanson par les pistolets roses.)
Ils s’étaient baladés un moment, visitant les boutiques et Buffy fut heureuse de voir que plusieurs magasins possédaient sa collection. La soirée se déroulait magnifiquement, elle en était même venue à oublier le malaise qu’elle avait ressenti à son arrivée à New York. Du moins jusqu'à ce qu’ils rentrent chez un bouquiniste et que la voix de Faith se fasse entendre à la radio. C’était un de ses premiers succès, celui qui l’avait fait connaître aux quatre coins de la planète et qui avait fait connaître le génie de William Jameson comme auteur.
Ça me tue depuis que tu es partie
De savoir que je ne t’aurais plus jamais dans ma vie
Je me demande pourquoi ils sont venus te chercher
Jamais je n’aurai la force de leur pardonner
Tu m’as dis : « je t’aimerai tout le temps »
Le jour où j’ai vu mon âme s’enfuir en courant
J’ai supplié les anges de venir me chercher
Que c’était le seul moyen d’être avec toi
Juste de savoir qu’il avait aimé quelqu’un à ce point n’était pas facile mais c’était encore pire, car elle aussi avait aimé Jenny, vraiment, elle était sa tante en quelque sorte, une personne extraordinaire et maintenant elle passait la plupart de ses nuits dans les bras de l’homme avec qui elle aurait passé sa vie si elle était toujours parmi eux.

Je n’ai plus peur de rien maintenant
Même si je sais que ça sera plus jamais comme avant
Je ferme les yeux, je veux juste me souvenir
mais peu à peu, je dois te laisser partir

J’ai manqué une partie de ma vie
À me dire que sans toi, tout était fini
Que la bouteille sera toujours là pour moi
Que je serais sûrement capable de t’oublier
Maintenant, je peux te voir sourire
Parce que je sais que tu n’as plus à souffrir
Je veux juste voir le soleil dans tes yeux
Pour qu’un jour, on se retrouve tous les deux
Sas mort l’avait complètement détruit, il s’était noyé dans un monde d’alcool et d’illusion et il avait continué les illusions bien après avoir lâché l’alcool. De découvrir l’homme qu’il avait été aurait du la déranger, mais au fond d’elle, elle l’avait toujours su, elle avait entendu les autres en parler à demi mot s’inquiétant pour lui, et elle se sentait privilégiée de ne pas être une de ses filles. Comment pouvait-elle ne pas se soucier de toutes celles qui n’avaient été que des objets dans ses bras ? Mais surtout, aurait-elle à vivre toute sa vie poursuivit par le fantôme d’une femme décédée depuis longtemps ?
J’ai plus peur de rien maintenant
Même si je sais que ça ne sera plus jamais comme avant
Je ferme les yeux, je veux juste te voir sourire
Et peu à peu, je dois te laisser mourir
Te laisser partir
Elle sentit son souffle sur son cou à l’instant ou les derniers accords se firent entendre, il n’avait pas l’air dérangé outre mesure par ce qu’il venait d’entendre, après tout il y était habitué, il vivait avec cela depuis longtemps, le fait d’entendre une partie de ses sentiments chaque jours à la radio. Mais elle, elle ne l’était pas et elle venait de comprendre que si les chansons de Faith avant n’étaient que des choses touchantes qu’elle aimait écouter, elles étaient maintenant des parties des rêves et des pensées de l’homme avec qui elle partageait sa vie et ça prenait une tout autre signification, de savoir qu’il avait eu une vie avant elle était quelque chose mais de connaître chaque émotion que ça lui avait fait vivre en était une autre et elle se sentait démunie face à tout cela.
« ça va mon ange ? », lui demanda t-il inquiet face à son changement d’attitude.
Elle plaqua un sourire courageux sur son visage avant de lui répondre.
« Oui, je suis juste un peu fatiguée. », elle ne voulait pas qu’il sache à quel point elle se sentait démunie.
« Tu veux qu’on rentre ? »
« Oui. », il enlaça ses épaules et la guida vers la sortie.
Une fois que l’air frais frappa son visage, elle pris une décision, elle ne pouvait pas changer le passé et elle ne voulait pas perdre ce qu’ils étaient en train de vivre. Il était devenu si important pour elle en si peu de temps et tout cela n’avait rien à voir avec les fantasmes de son adolescence, non, il était ce dont elle avait besoin et elle allait tout faire pour ne pas laisser quoi que ce soit comme la culpabilité ou un fantôme se mettre sur sa route. Elle pria silencieusement que où qu’elle soit, Jenny lui pardonnerait.

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