Chapitre 15
Buffy était un démon du vice envoyé sur cette terre pour le tuer à petit feu il en était sur, elle explorait à fond sa sexualité, chose qu’elle n’avait pas vraiment pu faire auparavant et il était plus que désireux d’être son cobaye. Il avait découvert qu’elle avait une imagination sans borne et il comptait bien en profiter au maximum…
Il était attaché par des cordes douces en soie, les mains croisées au dessus de sa tête, tandis qu’elle était accroupie sur son visage s’accrochant à la tête du lit pendant qu’il se délectait de son sexe dégoulinant. Sa verge était dure comme la pierre depuis ce qui lui semblait des heures, et sa petite diablesse ne semblait pas vouloir lui donner la possibilité d’en faire quelque chose avant longtemps. Elle grognait, gémissait, l’encourageait, se balançant de plus en plus rapidement sur son visage.
Quand elle atteignit finalement l’orgasme, elle cria à plein poumon, il n’aurait pas été surpris si quelqu’un lui disait l’avoir entendue à l’autre bout de la ville. C’était une des choses qu’il aimait le plus chez elle, sa façon vocale de lui montrer son plaisir, il avait toujours trouvé que trop de femmes se retenaient de peur de déplaire et par le fait même passaient à côté de beaucoup de plaisir. Un homme avait beau être doué, mais malheureusement aucune femme n’aimait la même chose, donc si elles ne disaient jamais ce qu’elles aimaient elles risquaient d’être inassouvies durant longtemps. Elle se releva doucement pour se mettre à quatre pattes au-dessus de lui, ses cheveux caressant son visage et elle l’embrassa langoureusement prenant bien soin de ne pas toucher son sexe, faisant durer sa torture.
« Tu as envie de jouir bébé ? », lui murmura t-elle sensuellement.
« Oui. »
« Tu crois l’avoir mérité ? C’est vrai que tu as été vraiment bon pour moi. », son ton était taquin et elle lui fit un clin d’œil avant de se retourner.
Elle commença à sucer lentement chacun de ses orteils, son beau cul se balançant avec séduction devant ses yeux. Elle prit son temps, goûtant chaque pouce de sa peau, quand elle atteignit ses cuisses intérieures, il tirait sur ses liens la suppliant de mette fin à son calvaire. Elle lui mordilla doucement la peau tendre de ses cuisses musclées, remontant jusqu’à ses testicules qu’elle suça dans une à une. Son dos était maintenant arqué, ce qui avait pour effet de remonter ses fesses de façon à ce qu’il ait une vue parfaite de son petit anus rose et il se demanda oisivement si un jour il aurait le plaisir de lui faire connaître les plaisirs du sexe anal, leurs jeux jusqu’ici c’étaient limités qu’aux doigts et aux prises anales, mais il comptait bien la convaincre de vouloir tenter l’expérience très bientôt… Quand sa bouche le quitta, il faillit pleurer mais il soupira de soulagement quand elle le pris en elle, ses mains tenant ses chevilles elle se mit à le baiser furieusement, il voyait ses fesses se contracter à chaque poussée, augmentant son plaisir. Quand elle pencha son corps supérieur pour q’elle soit couchée complètement sur sa poitrine, ses seins arqués vers le ciel, il hurla son nom essayant de déplacer son bassin pour la prendre encore plus rapidement. Elle remonta ses mains au-dessus de sa tête, elle empoigna ses poignets les détachant, son dos toujours tourné à lui. Aussitôt que ses mains furent libres, il l’a poussa sur son estomac soulevant ses fesses, la prenant par derrière, il la pénétra dans un rythme de punition et glissa deux doigts dans son anus. La combinaison de ses poussées puissantes et de la double pénétration la fit voler en éclat, ses muscles serrant son sexe, elle fut prise de soubresauts lui faisant presque perdre son rythme. Son orgasme le frappa subitement et il éjacula poussant toujours avec force dans son corps en feu.
Ils essayaient tous les deux de reprendre leur souffle, le corps de Spike écrasait toujours le sien et il embrassait doucement sa nuque.
« Je t’écrase, bébé ? », lui demanda t-il tendrement.
« Non, c’est bien. J’aime sentir ton corps sur le mien après qu’on ait fait l’amour… En fait si je pouvais, je resterais ainsi pour toujours. »
Il se souleva doucement sur ses bras pour qu’elle puisse se retourner. Quand son sexe glissa de son corps, il soupira tristement, mais quand il rencontra ses yeux verts pleins de passion, il lui sourit doucement s’installant de nouveau contre ses cuisses, dur à nouveau, et il pénétra en elle d’un coup puissant.
C’était fou, elle n’avait qu’à lui sourire et il était prêt pour un autre round ! Oui, cette fille allait vraiment le tuer. Elle mit ses jambes autour de ses hanches, gémissant doucement son nom. Il commença à pousser langoureusement en elle faisant durer le plaisir.
« Ton corps a été fait pour moi Buffy, quand je glisse en toi, je sais que je suis où j’appartiens. »
« Oh, William ! Plus vite, bébé ! J’ai besoin de te sentir encore plus profond en moi. », il se mit à genoux soulevant ses hanches avec ses mains, approfondissant la pénétration.
« Comme ça bébé, est-ce que tu me sens assez profond en toi ? C’est ça mon ange, sers tes muscles autour de moi. »
« Oh mon Dieu ! Will, C’est si bon ! »
« C’est ça ma belle, jouis pour moi. », comme si elle n’avait eu besoin que ses encouragements, elle jouit de nouveau gémissant et se tortillant. Jamais le sexe avait été aussi bon avec personne, avec lui elle avait connu des sommets de plaisir qu’elle n’aurait jamais cru possible. Il ralentit doucement ses poussées faisant traîner son orgasme, quand elle ouvrit ses yeux de nouveau il la regardait avec une telle intensité se déplaçant toujours en elle.
« Je t’aime Buffy. », son aveu fit monter des larmes dans ses yeux.
« Je t’aime aussi. », ils s’embrassèrent langoureusement, heureux d’avoir enfin avoué leurs sentiments et c’est ainsi que se déroula leur dernier jour à New York, tous les deux perdus l’un dans l’autre, se murmurant et se montrant durant des heures à quel point ils étaient faits pour être ensemble.
Car ils savaient tous les deux que le retour à Sunnydale ne serait pas facile et ils avaient besoin de cela pour se donner la force de faire face à ce qui les attendait. Une vie cachée et de mensonge, où leur amour deviendrait quelque chose de sale, de secret, même si ils savaient au fond de leur cœur que c’était totalement faux.
…………………..
Dans l’avion qui les ramenait vers Los Angles, William regardait Buffy dormir, sa tête blottie sur son épaule. Il avait peur, non, il était totalement terrifié quand il lui avait dit qu’il l’aimait, il avait pensé chacune de ses paroles mais en même temps il s’était rendu vulnérable à ses yeux. Et si elle était incapable de tolérer la pression que les autres risquaient de mettre sur elle quand leur histoire sortirait au grand jour ? Il ne pouvait pas la perdre, il savait maintenant qu’il serait tout à fait perdu sans elle, il avait à peine continuer à vivre à la mort de Jenny et c’était un vrai miracle qu’il ait pu trouver l’amour de nouveau, il ignorait si il pourrait survivre cette fois si elle le quittait. Elle soupira son nom doucement dans son sommeil et lui embrassa le front tendrement, elle était son ange, sa vie et il espérait que Giles, Joyce et Willow comprendraient.
Elle ouvrit les yeux et bailla.
« Nous sommes arrivés ? »
« Non bébé, repose toi. »
« Je veux aller voir Faith à notre arrivée, ok ? J’ai essayé de l’appeler, mais personne n’a répondu, j’espère qu’elle va bien. »
« Moi aussi, mon ange, moi aussi. »
…………………
Quand ils arrivèrent devant la maison des parents de Buffy, elle remarqua qu’il y avait plusieurs voitures dans l’allée, elle sentit son cœur se serrer dans sa poitrine, quelque chose avait du se produire.
Elle remonta l’allée jusqu’au porche, son cœur cognant dans sa poitrine, William la suivait derrière à quelque pas de distance pour ne pas éveiller les soupçons, et elle regretta qu’il ne puisse pas lui prendre la main, sa présence avait le don de calmer ses nerfs. Elle allait monter les escaliers quand la porte s’ouvrit brusquement et Faith sortit en courant se jeter dans ses bras.
« Buffy ! Tu ne devineras jamais ! Je me marie ! », lui dit-elle excitée.
« Quoi ? », demanda Buffy perplexe. Elle était venue ici s’attendant à trouver sa sœur dévastée et elle était là, un grand sourire sur le visage, parlant mariage !?

« Je me marie ! », lui répéta Faith.
« Avec qui ? »
« Ça doit être avec moi ! », c’est alors qu’elle remarqua la présence de Wesley sur le porche qui regardait sa sœur avec tendresse.
« Bonsoir Buffy, William. »
« Salut Wes. »
« Salut vieux. », lui dit William en lui serrant la main.
« Allez, viens ! », dit Faith en entraînant sa sœur avec elle, « Je dois tout te raconter ! Tu ne devineras jamais ce qui s’est passé cette semaine ! »
Les deux filles laissèrent les hommes derrière.
« Alors, tu t’es enfin décidé à divorcer ? », demanda William curieux.
« Non, Fred est décédée. »
« Désolé, Wes. »
« Nous savons tous les deux que c’est mieux ainsi. »
« Oui, tu as sans doute raison. »
« En passant, géniale ta nouvelle chanson ! Si j’ai bien compris, tu as une nouvelle muse ? », lui demanda t-il en le taquinant.
« Oui, et je compte bien la garder pour toujours. »
« Je n’aurais jamais cru voir cela un jour ! William Jameson amoureux. »
« Moi non plus Wes, moi non plus. »
……………………
La fête des fiançailles improvisées de Faith et Wesley avait duré jusqu’aux petites heures, mais maintenant il ne restait plus que la famille proche. Joyce n’avait pas dit un mot au sujet de l’incartade de Faith la veille, mais elle comptait bien en parler à sa fille dès qu’elles auraient un moment seules, mais William avait l’air d’avoir pris les devants puisqu’ils étaient sortis tous les deux sur le proche et la discussion semblait sérieuse, même qu’ils avaient élevé la voix plusieurs fois. Quand Faith entra en trombe dans la maison, Joyce savait qu’elle était sur le point d’exploser.
« Cesse de dire que j’ai un problème ! Je n’ai pas bu une goutte depuis deux ans avant hier soir ! Je peux très bien me contrôler ! », elle hurla et William la suivit doucement à l’intérieur et s’appuya contre le comptoir.
« Vraiment ? Alors pourquoi n’as-tu pas bu une goutte avant ? »
« Je n’en avais pas envie, c’est tout ! », lui répondit-elle obstinée.
« Mets toi la tête dans le sable tant que tu veux Faith, mais je suis prêt à jurer qu’à l’instant ou tu as bu ce premier verre, tu avais l’impression de retrouver un vieil ami et tu as été incapable de t’arrêter ensuite car la soif refusait de cesser. »
Faith blanchie brièvement, mais ce fut de courte durée.

« Je ne suis pas comme toi, je ne suis pas faible et pathétique ! », lui cracha t-elle. Si sa remarque le blessa, il n’en fit rien paraître. Joyce voyait Willow qui avait envie de défendre son père, mais à sa grande surprise ce fut Buffy qui sauta dans la rixe.
« Faith, ça suffit ! Ne lui parle pas comme ça ! »
« Ça va aller Buffy, elle est en colère c’est tout à fait normal. », essaya de lui dire William.
« Non, ce n’est pas correct, tu ne peux pas te servir de lui seulement quand tu en as envie, prendre ses chansons et rejeter ses conseils, Faith ! »
« Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi ! Buffy, il essaie seulement de trouver quelqu’un qui soit comme lui pour se sentir moins seul ! »
« Tu sais très bien que c’est faux ! Crois moi, j’aimerais vraiment que tu ne sois pas comme moi, mais tu es alcoolique Faith, et tu dois absolument demander de l’aide. »
« Fous moi la paix ! », lui hurla t-elle avant de monter les escaliers. Wesley s’excusa et monta la rejoindre.
Buffy voulu monter après elle, mais sa mère l’arrêta :
« Laisse Wesley s’en charger, Buffy. », et elle se tourna vers William, « Je suis désolée pour ce qu’elle t’a dit, William. »
« Ce n’est rien Joyce, j’ai dit bien pire à Rupert quand il a voulu me faire accepter mon problème. »
« Je crois que me rappeler quelques phrases assassines, en effet. », lui répondit son vieil ami en souriant.
« Elle n’avait pas à lui parler de cette façon quand même ! », s’obstina Buffy. William décida d’intervenir avant que son comportement envers lui ne devienne suspect.
« Je suis vraiment épuisé. Buffy, mes valises sont dans ta voiture, ça te dérange de me ramener ? »
« Non, bien sur que non. »
« Quand tes cartons arrivent-ils ? », demanda Joyce.
« Ils vont être entreposés en attendant que je me trouve quelque chose. »
« Si tu veux, je peux t’aider papa ? », lui dit Willow qui le regardait à nouveau comme une enfant perdue. Il l‘a pris dans ses bras embrassant son front doucement.
« Ça serait super ma puce, tu pourras m’aider à décorer aussi si tu veux ? »
« C’est un rendez vous alors ! », lui dit doucement Willow, heureuse d’être impliquée dans ses projets.
Buffy se restreint à peine de faire un commentaire ! C’était elle la femme de sa vie, c’était son rôle de l’aider à décorer, bon sang ! Mais elle ne dit rien. Elle n’allait quand même pas être jalouse de Willow quand même !
« Bon, bonne nuit tout le monde, et Giles dit à Faith que je lui reparlerai. »
« Entendu William, et merci, nous ignorions comment en parler avec elle. »
Quand la porte se referma sur Buffy et William, Joyce la fixa quelques minutes. Les choses se mettaient de plus en plus en place pour sa théorie, la dernière chose qu’elle s’attendait à voir un jour c’était Buffy prendre parti contre sa jumelle et ce soir c’était arrivé et à voir la façon dont Willow fixait aussi la porte, elle n’était pas la seule à avoir eu cette pensée. Et puis soudain, elle comprit que ce ne serait peut être pas si mal après tout, des deux jumelles c’était toujours Faith la dominante et Buffy ne se dressait jamais contre aucune de ses idées, ce qui lui avait souvent causé des inquiétudes par le passé, mais ce soir Buffy avait tenu bon contre sa sœur, sans peur, et elle devait dire que ça lui avait fait immensément plaisir.


dites moi ce que vous en pensez les mise a jour seront plus rapide dorénavant





You must login (register) to review.