Chapitre 22
Ça lui avait pris un certain temps à réaliser, il s’était rendu au studio rejoindre Faith et ils s’étaient toute suite mis au boulot, cherchant des nouveaux sujets de chansons qui seraient susceptibles de changer son image de rebelle un peu dure pour une femme plus douce et amoureuse. Faith et lui lançaient des thèmes en l’air quand tout ça l‘a frappé.
« Je suis libre. »
« Quoi ? », demanda Faith curieusement.
« Je suis libre d’aimer ta sœur. »
« Tu n’as jamais été obligé avant tu sais ! »
« Je sais, idiote ! Mais je n’ai plus à me cacher, ton père le sait, ta mère le sait et Willow le sait… »
« Stop, attends un peu Roméo ! Mon père et Willow sont au courant depuis quand ? »
« Ton père depuis deux jours et Willow aujourd’hui je crois. Elle n’est pas prête à écrire une histoire d’amour à notre sujet, mais elle à l’air prendre les choses bien mieux que je ne l’aurais cru… »
« Le monde est devenu fou ! Mon père ne te poursuit pas avec une arme a feu, Willow dans une crise de fureur n’essaie pas détruire le monde… Wesley me demande de l’épouser. »
« Si tu veux mon avis, le plus surprenant c’est qu’il l’ai même considéré ! », il la taquina.
Faith lui jeta un livre à la tête qui l’esquiva en riant.
« Et que comptes-tu faire de cette liberté d’action ? », la question méritait d’être posée, le seul problème c’est qu’ils avaient fait beaucoup de projets pour le jour ou leur relation sortirait au grand jour, mais aucun d’eux ne pensaient que ça se ferait aussi vite…
…………………………………
Dire que Buffy était en colère était un doux euphémisme, mais si elle savait ce que Riley était en train de faire pendant qu’elle se promenait de long en large dans son atelier maudissant son nom, elle aurait vraiment perdu la tête sur le coup de la fureur.
Parfois, certaines de nos actions tentent à démontrer que nous ne sommes pas complètement stupide, même si ce n’est pas le cas. Après tout, Riley avait un bac en éducation, donc il avait au moins certains neurones toujours actifs, mais le problème quand on a passé une partie de sa vie à contrôler les faits et gestes d’une personne, il est difficile d’avouer que nous avons perdu quand elle décide finalement de s’en aller. C’est pourquoi il était devant le domicile des Summer-Giles décidé à mettre son plan à exécution pour récupérer Buffy. Il sonna à la porte et attendit nerveusement que quelqu’un vienne répondre tout en souhaitant que ça ne soit pas Giles, le père de Buffy ne l’avait jamais aimé mais comme ce n’était vraisemblablement pas son année, ce fut celui-ci qui répondit.
« Qu’est-ce que vous voulez, Finn ? », demanda-t-il brusquement n’essayant même pas d’être poli.
« Je dois parler avec vous et votre femme monsieur, c’est important, je crois que Buffy est en danger. »
Giles ne l’invita pas à entrer.
« En danger de quoi ? De me faire payer pour épouser un autre imbécile ? Je crois qu’elle avait déjà touché le fond la première fois, donc ce ne pourrait pas être pire. »
Riley pris l’insulte sans broncher, après tout il avait laissé leur fille il était donc normal qu’il lui en veuille un peu.
« J’ai vu Buffy au supermarché hier, au bras de quelqu’un que vous connaissez bien et je crois que c’est de mon devoir de vous avertir qu’elle a succombé au charme du beau-père de votre fille Willow, un homme qui profite du fait qu’elle soit déboussolée par notre séparation ! »
Riley attendait avec jubilation la réaction de Giles à la nouvelle, mais sa joie fut de courte durée.
« Décidément, vous êtes toujours aussi lent Finn. Nous sommes au courant depuis des semaines ! », ok c’était un mensonge, mais il n’avait pas à le savoir.
« Et ça ne vous dérange pas ? », demanda-t-il outré.
« Dérangé par quoi ? Le fait qu’il soit amoureux ? Qu’il la respecte ? Qui ne risque pas de la laisser pour le premier coach féminin qu’il rencontre ? Pas vraiment. », et sur ces dernières paroles, il lui claqua la porte au nez laissant un Riley dépité derrière qui ne se doutait pas qu’il venait de signer son arrêt de mort, métaphoriquement parlant bien sur.
………………….
« Il a fait quoi ? », le cri de Buffy raisonna partout dans la boutique, faisant sursauter certaines clientes. Cordy qui était au comptoir soupira avant d’intervenir.
« Elle est en instance de divorce ! », expliqua-t-elle et les femmes lui donnèrent un sourire compréhensif. Après tout, de nos jours qui n’a pas été pris avec un futur ex envahissant ! Personnellement, elle avait encore des cauchemars de son démantèlement avec un certain Tracy au secondaire, le pauvre type refusait de voir la vérité et l’avait poursuivit durant des semaines lui écrivant des poésies et autres balivernes.
Elle entendit Buffy dévaler l’escalier de son atelier.
« Cordy, je sors, je dois mettre fin aux jours de Riley ! Je t’appelle quand je serai en prison pour homicide ! », lui hurla-t-elle avant de sortir de la boutique.
« Essaie de ne pas et faire prendre ! La couleur des habits de prisonniers ne vont vraiment pas avec ton teint ! », lui cria-t-elle en retour pour détendre à nouveau l’atmosphère de la boutique.
Décidément, si elle n’était pas là pour surveiller leur image tout le monde croirait que la propriétaire était une folle hystérique qui voulait tuer un certain Riley, elle devait vraiment demander une augmentation !
…………………
Il avait osé aller voir ses parents ! Mais pour qui se prenait-il à la fin ! Pourquoi était-elle vraiment surprise, il avait dirigé sa vie depuis le premier moment, pourquoi ne continuerait-il pas maintenant ? De toute évidence, Sam avait du le quitter de nouveau et il avait décidé de la reconquérir d’une façon que son petit cerveau tordu trouvait logique. Heureusement pour elle, tout le monde dans sa famille était déjà au courant, y compris sa sœur Dawn qui comme elle l’avait appris aujourd’hui le savait depuis la première nuit puisqu’elle les avait vu partir ensemble du Bronze, mais avait préféré se taire considérant que ça ne la regardait pas. Si seulement Riley avait son intelligence et sa discrétion… Si elle avait appris une chose en vivant avec Riley, c’était que le type était à l’épreuve des balles, mais malheureusement pour lui elle connaissait son talon d’Achile. Sa maman.
Lorette Finn était une femme vieux jeu, complètement dévouée à son mari et qui savait terroriser son fils d’un simple regard. Buffy l’avait toujours détesté avec passion, mais elle savait qu’elle serait sa seule alliée dans cette histoire. Quand elle sonna chez ses ex beaux parents, elle savait que le vent allait bientôt tourner en sa faveur.
« Buffy, que fais-tu ici ? », lui demanda sa belle mère d’un ton froid.
« Je suis venue vous offrir mes respects et vous remerciez pour ce que vous avez fait pour nous durant mon mariage avec Riley. », c’était bien sur un tissu de mensonges, mais à la guerre comme à la guerre, et un sens inné du respect aiderait contre un vieil ours comme Lorette Finn.
Comme prévu, ses simples mots lui ouvrirent la porte de la maison Finn.
« Entre, les voisins vont te prendre pour un commis voyageur. », elle escorta Buffy jusque dans la cuisine d’un pas guindé où elle l’invita à s’asseoir.
« Je dois dire que je suis surprise de ta visite, la reconnaissance n’a jamais été ton fort, bien que je ne peux pas vraiment te blâmer, tu n’as eu aucune éducation. », Buffy serra les poings mais continua à sourire. Dans quelques minutes, tout serait fini et cette vieille chipie sortirait de sa vie pour toujours.
« Vous savez ce qu’on dit, vous n’appréciez pas ce que vous avez tant que vous ne l’avez pas perdu. », lui répondit Buffy doucement ce qui piqua la curiosité de l’autre femme et répondit à la question de Buffy Riley ne leur avait pas parlé de leur séparation.
« Peux-tu m’expliquer de quoi tu es en train de parler ? »
« Riley ne vous en a pas parlé ? »
« Bien sur que non ! Sinon je ne te demanderais pas des réponses ! »
« Riley a décidé que je n’étais plus la femme qui lui fallait, il m’a quitté pour une autre et ce devant tout le monde. Il a même poussé l’audace à l’inviter à dormir dans notre lit pendant que j’étais partie panser mes blessures chez mes parents. », Buffy sortit un mouchoir et fit semblant d’essuyer quelques larmes en comptant dans sa tête le nombre de secondes que ça prendrait pour que sa belle mère explose. Elle n’arriva jamais à dix…
« Cesse tes jérémiades jeune fille ! Tu ne dois pas lui montrer qu’il a gagné ! Nous les femmes, nous devons beaucoup trop souvent courber l’échine devant les hommes, mais toi tu as de la chance, tu es jeune, jolie et je suis sure que certains hommes trouvent ton manque de savoir vivre charmant. », Buffy se retint à peine de rouler ses yeux, « Il est bien le fils de son père, toujours le nez fourré dans les jupes des autres femmes, mais ne sois pas dupe, il essaiera de te reconquérir, ils le font tous, moi je n’étais pas comme toi, j’avais une famille, un statut et l’époque n’était pas la même, mais toi tu as la chance de pouvoir éviter une vie comme la mienne. »
Et pour la première fois de sa vie, Buffy eut vraiment pitié d’elle. Elle était prisonnière de principes qui n’existaient plus et d’un mariage sans amour, et elle remercia son étoile chanceuse que Riley soit sorti de sa vie, sinon elle aurait fini par être cette femme dans quelques années...
« Riley m’a envoyé des fleurs hier, accompagnées de ce mot. », elle lui tendit le papier.
« Et il ose te menacer ! Tu as bien fait de venir me voir, je vais avoir une petite conversation avec mon fils. », Buffy se leva doucement.
« Merci pour tout, Madame Finn. »
Elle hocha la tête mais ne dit rien. Une fois dans sa voiture, elle poussa un soupir de soulagement.
……………………..
Wesley avait invité William à dîner, ce qui n’était pas inhabituel. Ce qui l’était par contre, c’était le fait que Faith ne soit pas présente. Ils étaient arrivés au dessert et la conversation jusqu’ici, bien que intéressante, n’avait pas dévoilé la raison de leur présence ici.
« Sérieusement Wes, ce n’est pas que je n’aime pas ta compagnie mais que faisons nous vraiment ici ? »
« Comme tu le sais, j’ai accepté de gérer la carrière d’un autre artiste. Connor a décidé de quitter son groupe pour faire une carrière solo et voudrait changer son image de rocker tatouer. »
« Laisse moi deviner, tu veux que j’écrive pour lui ? »
« Pas tout l’album, mais une chanson au moins. »
William soupira.
« Wesley, tu sais que je ne travaille qu’avec Faith. »
« Je sais, mais tu ne crois pas qu’il est temps d’élargir tes horizons ? »
« Laisse moi y réfléchir. »
« Bien, je te donne quelque jours. »
……………………
Aussitôt arrivé à l’hôtel, William enleva ses chaussures pour s’avachir dans le fauteuil le plus près. Travailler avec Faith pouvait être stimulant, mais complètement épuisant. Elle passait d’une idée à l’autre comme une balle de ping-pong, elle avait toujours une vingtaine de mélodies en tête en même temps à chaque bribe qu’il écrivait… Comment Wesley avait pu garder sa santé mentale depuis qu’il était avec elle était au-delà de lui ! Heureusement, il connaissait la cure anti-Faith par excellence, sa jumelle Buffy, il prit son téléphone et composa son numéro.
« Allo ? », répondit-elle à bout de souffle après plusieurs sonneries.
« Bonsoir; amour. »
« Salut toi ! Je sortais de l’ascenseur quand j’ai entendu le téléphone, j’espérais que ça soit toi ! »
Sa respiration légèrement haletante créait des images extrêmement érotiques dans son cerveau. Il imaginait sa peau perlant légèrement de sueur, ses cheveux embrouillés et son sexe se durcit.
« Bébé, qu’est-ce que tu portes ? », elle se mit à rire doucement.
« Mon amour veut jouer, c’est ça ? Un jeans et ma camisole blanche, tu sais celle que tu aimes tant avec de la dentelle… »
« Enlève ton jeans. », il commanda d’une voix brusque, il aimait l’idée d’elle avec seulement sa lanière et sa camisole.
Buffy se dépêcha d’obéir excitée par ce petit jeu, ils n’avaient jamais eu de sexe au téléphone avant, l’idée pouvait être amusante…
« Et que comptes-tu faire avec moi maintenant ? », lui demanda t-elle sensuellement.
« Je veux que tu entrouvres tes jolies cuisses et que tu joues avec ta petite chatte par dessus le tissus de ta culotte, que tu sentes la dentelle frotter contre ton clitoris… Tu aimes ça, bébé ? », pendant qu’il lui parlait, il avait libéré sa verge de son pantalon et se caressait doucement.
« Oui, c’est si bon, je suis si humide, bébé. »
« Vraiment ? Montre moi, fait glisser un doigt en toi. Tu glisses comme dans du beurre, n’est-ce pas ? Imagine que c’est moi qui pompe doucement en toi. »
« Oh, oui ! Est-ce que tu aimes savoir que je joue avec moi, William ? Savoir qu’il n’y a que toi qui puisse me rendre aussi humide ? »
« Je sui si dur pour toi, amour, que je pourrais presque éclater, goûte ta jolie crème pour moi chérie, dis moi si elle est aussi douce que je me rappelle ? »
Buffy suça le doigt qui pénétrait son sexe dans sa bouche gémissant au goût.
« Comme le miel, bébé, j’aimerais que tu puisses le goûter… »

« Maintenant, je veux tu enlève ta camisole pour caresser tes mamelons, ils doivent être durs comme des petites cailloux ? »
Buffy obéi de nouveau.
« Bébé, j’ai besoin de toi, j’ai tellement envie de jouir. »
« Masturbe toi pour moi Buffy, montre moi comme je te manque. »
La suite fut un flot de gémissement et de supplication, tous les deux excités par les son de plaisir de l’autre pendant qu’ils montaient de plus en plus haut vers l’orgasme.
« William, oh mon Dieu, William ! », Buffy scandait son nom, elle était si près, si seulement il avait été avec elle il aurait su quoi faire, mais là elle planait juste au bord d’un orgasme qui était hors de portée.
« Tu veux jouir, bébé ? Sors tes doigts de ta petite chatte humide et fais les glisser doucement dans ton anus, tu aimerais qu’un jour je te prenne à cet endroit, que je te remplisse avec mon sexe et que je te fasse crier ? »
«Oh oui ! Oui ! »
L’image de William poussant sa verge dure dans son anus créa la magie dont elle avait besoin et elle cria quand un orgasme roula sur elle comme un ouragan. William éjacula au même moment et son sperme éclaboussa sa poitrine.
Après avoir repris tous les deux leurs souffles, Buffy se coucha sur le divan le téléphone caler contre son épaule, complètement relaxée.
« Tu vaux tous les calmants du monde. », lui dit-elle doucement.
« Toi aussi bébé, j’ai cru que ta sœur me rendrai fou. », Buffy se mit à rire.
« Pauvre amour, elle te fait des misères ? »
« Pas plus que d’habitude, en fait c’est juste que je dois m’y réhabituer, je n’ai pas beaucoup travailler avec elle ces derniers mois. Comment a été ta journée ? »
Elle fit un soupir légèrement irrité.
« Riley a fait des siennes, il est allé voir mes parents pour leur dire que je couchais avec toi. »
« Je vais le tuer ! Tu vas bien n’est-ce pas ? Il ne ta pas fait de mal ? », il était complètement paniqué.
« Calme toi, tout va bien et je peux te promette qu’il ne sera plus un problème désormais. »
« Tu as fait quoi ? »
« Parlé à sa mère. Crois moi, si il a peur de quelqu’un, c’est bien d’elle. »
« C’est de cette façon que Willow l’a appris ? », demanda-t-il en colère.
« Non, elle nous a vu ensemble. Elle m’en voulait tellement William, elle croyait que j’allais chasser le souvenir de sa mère. »
William se tu un instant.
« Tu sais que c’est impossible, n’est-ce pas Buffy ? Je t’aime chérie, mais Jenny resta toujours importante dans mon cœur. »
« Je sais. », lui dit-elle tristement, « Je te mentirais si je te disais que je n’aimerais pas être la seule, mais je le savais quand je suis tombée amoureuse de toi. »
« Pauvre Willow… et maintenant comment va-t-elle ? »
« Mieux, elle a comprit que ça n’arriverait jamais et maintenant elle essaye de s’habituer à l’idée en faisant de l’humour à nos dépends. »
« Je t’aime, ma belle. »
« Je t’aime aussi, William. Maintenant, appelle ta fille, je sais que tu en meurs d’envie. »
« Tu me connais trop bien ! Je te rappelle plus tard. », et il raccrocha.
Buffy allait se lever pour prendre une douche, quand son portable sonna dans sa bourse.
« Allo ? »
« Buffy, c’est moi. », elle se raidit au son de sa voix.
« Qu’est-ce que tu veux, Riley ? », elle demanda sèchement.
« M’excuser, et te dire que j’accepterai n’importe quel clause que tu veux dans notre divorce. », dit-il d’un ton forcé.
« Et promet lui de ne plus jamais l’importuner ! », elle entendit Lorette Finn dire à l’arrière plan.
Buffy se retint d’éclater de rire.
« J’accepte tes excuses, Riley. Nous mettrons la maison en vente au plus vite, je veux que ce divorce prenne le moins de temps possible. »
« Tu comptes te remarier ? », demanda-t-il d’un ton jaloux.
Elle n’eut pas le temps de répondre avant que Lorette ne s’en mêle de nouveau.
« J’espère bien qu’elle se remariera ! Et avec quelqu’un qui la respectera cette fois ! »
« Adieu Riley, tu auras des nouvelles de mon avocat. », et elle raccrocha.
De toute façon, elle n’avait plus rien à lui dire. Riley Finn était définitivement sorti de sa vie cette fois.


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