Author's Chapter Notes:
Je n’ai rien contre les critiques honnêtement je crois qu’elles aident a avancer qu’elle soit positive ou négative j’ai lu que certaines personnes n’aimait pas l’idée générale de cette histoire je dois d’abord dire que c’est votre droit mais au nom de tout ceux qui ont connu l’amour dans des endroits ou il s’y attendait le moins je peux vous dire que de tomber amoureuse du meilleur ami de votre père est loin d’être pervers au contraire ca peu vous apporter plus de bonheur que vous ne l’aviez jamais cru.
Chapitre 8
La grain du bois de la table de la cuisine était lisse sous sa peau en sueur, ses genoux ramenés sur sa poitrine, William poussant passionnément en elle, le plaisir était si intense qu’elle ne pouvait que s’accrocher fermement au bord de la table et aimer le tour sauvage qui lui donnait. Aussitôt qu’il était arrivé à son studio, il l’avait embrassée violemment et s’était mis à torturer son corps avec tous les plaisirs possibles. Elle sentit ses doigts caresser son clitoris de plus en plus rapidement ce qui déclencha chez elle un orgasme violent, il continua tout de même ses poussées jusqu'à ce qu’elle le sente se raidir avant de jouir en elle.


Elle essayait de rattraper son souffle, son corps écrasait pratiquement le sien, elle aimait ce côté sauvage chez lui, cette façon qu’il avait de revendiquer son corps bestialement avant même de lui avoir dit salut. Il se déplaça, tremblant pour disposer du préservatif, et Buffy en profita pour descendre de la table et s’installer sur le divan complètement à l’aise dans sa nudité.

« Je suis loin de me plaindre, mais est-ce que je peux savoir pourquoi tu étais aussi excité à ton arrivée ? », il l’a regarda légèrement coupable.
« Je t’ai blessé ? »

« Non, pas du tout, je suis surprise, c’est tout. »
Il revint s’asseoir près d’elle.

« Si tu veux tout savoir, je suis dur depuis que je t’ai parlé au téléphone cette après midi. », tout en parlant il l’avait rejoint et était maintenant assis près d’elle caressant sa peau rougie,

« Je t’imaginais nue, étendue sur ton dos, tes mamelons complètement érigés, tes cuisses entrouvertes... »,
et il l’embrassa passionnément sur la bouche, Buffy enveloppa ses bras autour de son cou, sa langue luttant avec la sienne, il n’avait qu’une envie refaire l’amour avec elle et la prendre dans toutes les positions possible mais il savait que si il s’engageait dans cette voie avec elle, leur rapport finirait par n’être que du sexe pur et simple, et étrangement ce n’était pas ce genre de relation qu’il voulait avec elle.

« Je crois que je vais aimer travailler à Sunnydale, je veux dire le poste est intéressant, les gens ont l’air bien mis à part cette femme bizarre qui enseigne la psycho. », Buffy se mit à rire.

« Tu parles de Maggy Walsh ? C’est vrai qu’elle est bizarre, mais c’est un bon professeur. », Il avait maintenant la tete blottie contre ses seins et elle lui caressait tout doucement les cheveux. Il leva la tête pour la regarder.

« C’est étrange, quand je regarde Faith ou Dawn et même Willow, je peux toujours voir les gamines avec des nattes qui montaient aux arbres, mais toi j’en suis incapable… Je ne vois que cette femme magnifique et sensuelle qui est venue vers moi au bronze.

Comment crois-tu que Magie Walsh appellerait mon comportement ? », Lui demanda-il en souriant.
« Je crois qu’elle dirait que tu fais de la répression, mais crois moi, je suis loin de m’en plaindre ! Je doute que je te ferais autant d’effet si tu me voyais de cette façon ! »

Elle en profita pour frotter son sexe dur contre sa main ce qui le fit gémir.

« Moi aussi j’en suis heureux, très heureux. »
Il l’embrassa passionnément et ils ne prononcèrent plus aucun autre mot pendant très, très longtemps.
……………….
Willow n’arrivait pas à dormir, comme si quelque chose la dérangeait mais elle n’arrivait pas à savoir quoi… Pourtant, elle avait passé une très bonne soirée avec William et Tara, et ensuite elle était rentrée travailler sur son nouveau livre. En fait, maintenant qu’elle y pensait elle avait trouvé le comportement de William étrange, il semblait différent, heureux. Le voir heureux devrait la rendre folle de joie, non ?

Mais le problème était qu’elle ignorait d’où venait ce changement soudain, et si il avait recommencé à boire ? Elle savait qu’elle était idiote et que si jamais c’était le cas, ça ne la regardait pas, mais c’était plus fort qu’elle, elle s’inquiétait. Prenant une décision, elle composa le numéro de son hôtel, juste pour s’assurer qu’il allait bien se disait-elle, mais quand à la dixième sonnerie il n’y avait aucune réponse, la panique s’empara d’elle, il lui avait dit qu’il allait se mettre au lit quand elle l’avait quitté, pourquoi ne répondait-il pas ?

Et puis une autre idée commença à se forger dans son esprit, la chanson qu’il avait écrite pour Faith était tout sauf innocente, elle avait été complètement excitée juste avec les paroles et c’était son père qui l’avait écrite bon sang ! Serait-ce possible qu’il ait rencontré quelqu’un ? Et si c’était le cas, pourquoi ne lui en avait-il pas parlé ? Elle avait du lui faire un sacré effet si il avait pu écrire quelque chose comme ça, une simple aventure ne pouvait pas créer ce genre de chanson... Donc elle avait deux choix, soit il buvait à nouveau ou il était en train de tomber amoureux et elle n’arrivait pas à se décider laquelle de ses deux hypothèses la dérangeait le plus…
………………..

Faith venait de s’endormir quand son portable sonna. Se dépêchant avant de réveiller les autres occupants de la maison, elle répondit :
« Allo ? », son cœur se mit a battre la chamade comme à chaque fois qu’elle entendait le son de sa voix.
« Salut, ma belle. »

De toute les personnes au monde à qui elle aurait pu donner son cœur, elle avait du le donner à lui mais la vie avait tendance à ne jamais nous donner vraiment le choix, n’est-ce pas ? Elle avait toujours été celle dans le contrôle, qui décidait quand, où, comment. Mais avec lui, elle perdait tout sens du contrôle, elle était un moustique pris dans une immense toile d’araignée.
« Eh, je me demandais si tu allais appeler. »
« Bien sur que si bébé, comment pourrais-je faire autrement ? Comment vont les choses chez toi ? »
Elle détestait quand il faisait ça, il savait ce qu’elle voulait qui lui dise mais il allait faire traîner la conversation sur des banalités jusqu'à ce que ses nerfs menacent de craquer avant de lui dire les mots qu’elle voulait entendre…
« Bien merci, ma sœur va divorcer enfin et j’insiste sur le enfin à part ça, peu de choses ont changé. »
« Tu as demandé à William pour la chanson ? »
« Oui, c’est fait et déjà écrit. »
« Wow ! Il ne traîne pas ! C’est comment ? »
« Comme tout le travail de William, génial ! Le type est incapable d’écrire autre chose que des succès. »
« Oui tu as raison, bon je vais te laisser, j’ai une grosse journée demain. Prend soin de toi. », il allait raccrocher, elle le savait, c’était toujours à elle de faire les premiers pas, elle avait l’impression de passer sa vie à le supplier pour la moindre miette d’affection. Pourtant, elle savait qu’il l’aimait, sinon il ne passerait pas ses nuits avec elle aussi souvent que possible depuis deux ans…
« Attend, je t’aime. »
« Je t’aime aussi ma jolie. On se voit bientôt. »
« Oui, prend soin de toi, mon amour. », et la ligne coupa. Soupirant doucement, elle essaya de se rendormir mais c’était peine perdue. Elle descendit au salon s’asseoir sur le rebords de la fenêtre comme quand elle était enfant et regarda à l’extérieur. Pourquoi avait-il fallut qu’elle tombe amoureuse de son gérant ? C’était tellement cliché, mais pourtant c’était la vérité. Elle aimait Wesley et pour lui elle avait abandonné sa joyeuse vie de célibataire, si seulement il voulait officialiser leur relation les choses seraient beaucoup plus faciles mais il ne le ferait jamais, pas tant que sa femme était toujours en vie…
………….
Après que Wesley eut raccroché, il eut envie de la rappeler mais il n’en fit rien. Faith avait été sa lumière dans les ténèbres, mais il ne pouvait pas s’empêcher de se sentir coupable de l’aimer. Toute sa vie il avait cru qu’il ne pourrait aimer qu’une seule femme, mais voila qu’il en aimait deux, bien que ce soit de façon différente.
Sa femme Fred vivait dans un hôpital psychiatrique en Floride depuis bientôt dix ans, elle y avait été internée après qu’elle ait noyé leur petit garçon dans son bain, obéissant aux voix dans sa tête qui lui ordonnait de le faire. Cette histoire avait totalement anéanti Wesley, au point de ne pas croire pouvoir survivre au chagrin. La vie pouvait être une vraie chienne, il avait tout pour être heureux, un bon boulot, une femme extraordinaire et puis après la naissance de leur fils, son comportement s’était mis à changer, la femme calme qu’il connaissait avait disparu, elle piquait des crises de colère, l’injuriait… Ils avaient consulté un médecin qui avait mis cela sur la faute de la dépression post-partum et les avaient renvoyé chez eux avec des anti-dépresseurs. Il allait toujours se rappeler de ce jour, Fred avait été calme toute la journée, un peu comme si son ancien moi refaisait surface, elle était montée en haut pour prendre un bain pendant qu’il préparait le souper, leur fils était endormi dans sa chambre. Quand elle était descendue dix minutes plus tard, elle lui avait annoncé calmement que tout était terminé, que Mickey ne souffrait plus maintenant. Paniqué, il était monté à l’étage pour trouver le cadavre de son fils au fond du bain et la voix de Fred qui chantait dans l’autre pièce brûlant son esprit. Elle fut diagnostiquée schizophrène et malheureusement aucune médication n’avait réussi à la stabiliser et c’était sûrement mieux ainsi, car elle ne pourrait pas vivre une seconde de plus si elle devenait à nouveau lucide. Comment pouvait-on survivre avec la connaissance d’avoir tué son propre fils ? Il aurait pu la quitter, demander le divorce, mais il ne l’avait pas fait car il savait qu’elle n’était pas responsable. La femme qu’il avait épousé était toujours là quelque part, enfermée dans sa maladie mentale. Et puis Faith était arrivée dans sa vie, au début elle était sa cliente et avec le temps il en était tombé amoureux. Et plus le temps passait, plus il savait qu’un jour il devrait faire un choix et ça le tuait à l’intérieur.
………………………….
Buffy fut réveillée par un coup à la porte, elle décida de l’ignorer, elle était beaucoup trop bien où elle était avec le corps chaud de William blotti contre le sien, mais la personne de l’autre côté n’avait pas l’air de comprendre le message car elle continua à frapper.
Résignée, elle se leva, enfila sa robe de chambre et alla ouvrir.
Quand elle ouvrit, elle vit Faith le sourire aux lèvres.
« Bon Matin rayon de soleil ! », annonça t-elle joyeusement.
« Faith, tu es drôlement matinale. »
« Pas vraiment, je n’ai toujours pas dormi ! Je te dérange ? », Sans attendre sa réponse, elle pénétra dans le studio tout de même.
« Parle moins fort, William dort toujours. »
« Le pauvre, tu l’as épuisé ? Une preuve de plus que nous sommes jumelles ! », Dit-elle d’un ton lascif.
Malgré la situation, elle ne pu s’empêcher de rire à sa déclaration. Ce qu’il y a de bien quand on est jumelles, c’est qu’on peut toujours voir les larmes à travers la bonne humeur de l’autre et une seule chose pouvait la rendre dans cet état : Wesley. Parfois elle aurait aimé quelle tombe amoureuse d’un homme qui avait moins de problèmes.
« Sincèrement Faith, que fais-tu ici ? », sa seule réponse fut un sanglot avant qu’elle ne se jette dans ses bras. Buffy l’entraîna avec elle vers le divan et la serra contre son cœur. Elle ne pouvait rien faire d’autre que de l’écouter pendant que Faith se vidait le cœur… Un cœur qui avait été trop souvent molesté, malheureusement.
C’est ainsi que William les trouva une heure plus tard, des mouchoirs jonchant le sol et il comprit que Wesley devait avoir encore fait des siennes. Il était le seul mis à part Buffy à être au courant de leur relation. Il n’avait pas eu le choix de s’en rendre compte, pas quand il travaillait durant des jours avec eux et que lui et Faith partageaient une suite avec deux chambres à coucher lorsqu’il venait la rejoindre sur la route pour écrire… Et dans ces suites, les murs étaient minces, il en savait quelque chose, mais surtout Faith lui avait fait confiance avec ses affaires de cœur depuis toujours.
Heureusement, il savait comment la sortir de la dépression.
« Faith, tu ressembles à de la merde ! », elle le regarda souriant à travers ses larmes.
« Oui et toi tu baises ma sœur ! Je me demande lequel est le plus pathétique de nous deux ! » Elle répondit sur le même ton. Il roula des yeux comme seule réponse, mais remarqua le regard choqué de Buffy à la façon dont ils se parlaient, mais sa sœur régla la question avant lui.
« Du calme B., nous nous taquinons c’est tout ! Tu sais très bien que je suis heureuse pour vous deux. »
« Les choses sont déjà assez compliquées comme ça Faith, n’en rajoute pas. »
« Bienvenue dans le monde des relations secrètes, sister. Justement William, ma compagnie de disque donne une soirée au Savoy à Los Angeles ce soir, tu es bien sur invité. La production insiste pour que tu y sois, en fait ils aiment t’exhiber comme un trophée ! »
William pris un air désespéré.
« Je déteste ce genre de choses et ils le savent. »
« Oui mais ça fait partie du boulot, et puis au moins cette année tu ne risques pas de faire un scandale en baisant la femme de quelqu’un d’autre dans la salle de bain ! »
« Hey ! », protesta t-il, « J’ignorais qu’elle était mariée ! »
« Tu ne lui as surtout pas demandé ! Bon, tu viens accompagné ou avec moi comme d’habitude ? »
Juste après avoir prononcé ces paroles, elle pensa à ce qu’elle venait de dire. Il était avec sa sœur maintenant, elle ne pouvait plus se servir de lui pour l’accompagner partout, c’était d’ailleurs une des choses qui avait fait en sorte que son père soit sur qu’elle avait une aventure avec lui.
« Désolée, Buffy, je n’ai pas pensé avant de parler, tu viens avec nous bien sur. »
Malgré ce qu’ils avaient pu penser, ça ne l’avait pas dérangé du tout. Après tout, Faith et William avaient une vie ensemble depuis des années, il était normal qu’il y avait des parties de leur relation qu’elle ne comprenait pas.
« Sincèrement, non. Je ne me sentirais pas à ma place, allez-y ensemble, ça ne me dérange pas du tout. »
« Tu es sure, bébé ? », lui demanda William doucement.
Elle se leva et l’embrassa doucement sur les lèvres.
« Totalement sure. Amusez vous bien et quand tu reviendras, j’aurai une surprise pour toi. »
Elle lui fit un clin d’œil avant d’annoncer qu’elle allait prendre sa douche les laissant seuls.
« Toi et ma sœur… Jamais en cent ans je n’aurais pu l’imaginer. »
« Moi non plus, mais il y a quelque chose chez elle qui m’attire inexplicablement. »
« C’est Buffy ! Elle a toujours fait cet effet sur les gens. », Tout à coup elle regarda sérieusement, « William, ne lui fait pas de mal, je t’en prie. »
« Je préférerais mourir que de la blesser. »
Faith le regarda surprise en entendant ces paroles et se demanda pour la première fois depuis qu’elle savait pour eux si ce n’était pas le cœur de William qui courait le plus de risque dans cette histoire tout compte fait.

merci a tout ceux qui ont passé des commentaires





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