je sais que je n'ai pas posté depuis longtemps et malheureusement j'ignore quand le chapitre 12 sortira mes autres projets personnel ne me laisse plus beaucoup de temps mais je promet de finir cette histoire avant l'été je me suis mise a l'écriture d'un nouvelle histoire originale destiné a la publication qui s'intitule la blogeuse si vous êtes curieux passez a cette adresse ....http://sohoworld.livejournal.com/ et laissez moi des commentaires





Chapitre 11

Il fut réveillé par la sonnerie du téléphone, d’un rêve très plaisant où Elizabeth était couchée sur son dos, sa longue jupe remontée autour de sa taille, son corsage ouvert laissant l’air frais caresser doucement ses mamelons érigés vers le ciel, les cuisses entrouvertes, son sexe lisse et humide offert à lui tel un banquet dont il se délectait comme un homme affamé, son nectar coulant sur sa langue. Il regarda autour de lui, désorienté, cherchant la source du bruit strident qui l’avait tiré des bras de morphée. Il agrippa le téléphone argent couché sur la table de nuit, avec rage et répondit.

«OUI.»

« Non seulement tu sors accoutré de façon ridicule lors des soirées mondaines, mais en plus tu ne viens plus travailler. Je dois te dire, garçon que ce n’est pas vraiment ce qu’on attend d’un PDG d’entreprise »

« Finn vous êtes au courant qu’on est dimanche aujourd’hui non? Vous savez le jour de congé que dieu aurait décidé de s’accorder après avoir créer l’univers.»


« Je t’attends au bureau, nous devons parler de la petite affaire que tu as fait avec le maire hier.»

« Attendez aussi longtemps que bon vous semble, je ne viens pas et je vous rappelle que vous n’avez plus de pouvoir décisionnel sur cette entreprise désormais.»

« Je fais toujours partie du comité des actionnaires tu n’avais pas à vendre ses terrains, Wilkins aurait fini par offrir beaucoup plus. Ton erreur de jugement créé par une petite idiote quelconque d’après mes sources, vient de nous coûter des millions de dollars en bénéfice.»

Pourquoi s’évertuaient-ils tous à le croire idiot à ce point.

« Je n’ai pas à discuter de ce point avec vous, je le ferai devant le comité lundi matin.» et il raccrocha avant de lui laisser la chance de placer un mot.

Malgré ses nerfs tendus par l’appel inopportun qu’il venait de recevoir les images de son rêve brûlaient toujours son esprit. La fête du maire hier avait encore plus compliquée les choses entre lui et Elizabeth, il ignorait pourquoi il avait embrassé sa nuque sur la terrasse, ni encore moins pourquoi elle lui avait permis de le faire et la façon dont elle s’était endormie, sa tête blottie sur son épaule dans la limousine durant le trajet de retour, lui avait donné l’envie, encore plus, de cette intimité qu’il avait partagée avec elle. Bien que ce soit des petits gestes, cela l’avait profondément bouleversé. Peut être tout simplement car il n’avait été vraiment proche de personne comme il était avec elle depuis la mort de Dru. Sa logique lui disait de tout stopper maintenant avant qu’il ne soit trop tard, que quelqu’un soit blessé, mais il avait dépassé toute logique depuis longtemps. Elle était un oasis dans le désert et lui un homme mourrant de soif, il ne pouvait pas résister à son attraction.
Quand la voiture s’était arrêtée et qu’elle avait levé vers lui ses yeux ensommeillés, il aurait voulu que le temps s’arrête.


Il se leva lentement étirant chacun de ses muscles et se dirigea vers la baie vitrée de son appartement, la ville s’étendait à ses pieds, déjà fourmillante d’activité dans les premières minutes de l’aube. Aujourd’hui il avait promis à Elizabeth d’aller avec elle distribuer des préservatifs dans la rue mais avant il devait voir quelqu’un. Il avait mûrement réfléchi hier soir en voyant Angel flirter avec une imbécile aux longues jambes et il s’était vu lui-même dans son ami et l’image l’avait complètement dégoûté. Comment avaient-ils pu finir ainsi? Chacun d’entre eux détruisait sa vie lentement, mis à part peut être Riley et même parfois il n’en était pas si sûr. Ils étaient tous comme des zombies depuis la mort de Drusilla, dérivant chacun de leur côté, se maintenant à peine la tête hors de l’eau. Drusilla n’aurait pas voulu cela, elle avait toujours aimé la vie. Quel tableau pathétique devaient-ils lui présenter du haut du ciel. Il savait qu’il avait promis à Faith de ne rien dire sur la grossesse de Cordy mais il savait aussi une chose, leur amie était seule avec sa sœur allergique à toute responsabilité, à affronter cette épreuve et dieu sait à quel point Faith serait plus un fardeau qu’une aide, non elle avait besoin de l’homme qu’elle aimait, elle avait besoin d’Angel.

………………………………

Angel avait une gueule de bois mémorable, même selon ses standards. Il avait l’impression qu’une armée de gnomes avait élu domicile dans son cerveau et pendait la crémaillère. Les images de la fin de sa soirée étaient floues, il se rappelait avoir quitté les lieux avec une femme mais il n’avait pas la moindre idée comment il avait terminé sur le canapé dans son appartement, portant toujours ses vêtements de la veille.

Il entendit frapper à la porte, mais ne bougea pas. Il n’était pas d’humeur à voir quelqu’un, surtout pas à une heure aussi matinale. Il ferma les yeux mais la personne de l’autre côté ne se décidait pas à partir. Il se leva en colère essayant de ne pas trébucher et ouvrit la porte.

«Tu ressembles à de la merde mais les marques de rouge à lèvres te vont à merveille.» Lui dit Spike tout en entrant dans son appartement sans être invité et se dirigeant vers la cuisine.

« Tu as vu l’heure, je dormais.»

« Finn m’a réveillé en hurlant ce matin et tu ne m’entends pas me plaindre. En passant, tu sens comme un clodo qui ne s’est pas lavé depuis un an.»

«Et comment le saurais tu ? Oh c’est vrai, tu es devenu l’ami des sans abris. Tu sais que c’est aller un peu loin pour sauter une fille ?»

Spike l’ignora et commença à faire du café en silence.

Finalement Angel en eut assez.

«Qu’est-ce que tu fais ici exactement ?»

Spike se retourna et le regarda dans les yeux.

«Angel est-ce que ça t’arrive de penser à l’avenir?»

«Tout le temps, comme maintenant je pense au moment où tu vas partir d’ici et que je vais retourner dormir.»

« Tu crois pouvoir continuer à vivre comme tu le fais encore longtemps?»

«Tu ne devrais pas jeter la pierre, ta vie est encore plus instable que la mienne.»

«C’est vrai mais j’ai bien l’intention de changer tout ça.»

«Tant mieux pour toi mais moi je suis parfaitement heureux.»

«Vraiment? Quel était le nom de la fille d’hier ou de celle que tu as vu ce mois –ci?»

«Seigneur c’est quoi l’inquisition espagnole? Tu peux en venir au point de ta visite, s’il te plaît.»

« Cordy est enceinte Angel.»

«Quoi? Tu m’as dit qu’elle ne voyait plus son acteur désormais.»

«C’est vrai dès qu’il a appris la nouvelle, il s’est enfui en courant.»

«Pourquoi est-ce que tu me dis tout cela?»

« Car elle est seule, elle est effrayée, elle doit gérer un club et en plus tolérer ma sœur. Elle a besoin de toi.»

«Cordy a été très claire quand notre histoire s’est terminée, elle ne veut plus de moi dans sa vie, elle a fait son choix.»

« Tu ne crois pas que tout cela a assez duré ? Elle va avoir un enfant Angel, vous n’êtes plus des adolescents désormais.»


«Et pourquoi je devrais ramasser les restes d’un pseudo acteur de série télé.»

«Car tu l’aimes toujours et elle t’aime toujours aussi, tu ne crois pas qu’il est temps de reprendre une vie normale.»

«Qu’est-ce qui te dit que je l’aime toujours?»

«D’accord regarde moi dans les yeux et jure moi sur la tombe de Dru que tu ne ressens plus rien pour elle.»

Angel le regarda pendant un bon moment et baissa les yeux.


Spike déposa une tasse de café devant lui et pris place à ses côtés.


« Elle est partie, elle m’a laissé seulement un mot et elle est partie.»

«Et toi tu n’as jamais essayé de la récupérer.»

«Et qu’est-ce que j’aurais bien pu faire me traîner à ses pieds ?»

«Peut être voulait elle seulement avoir la preuve que tu tenais assez à elle pour te battre.»

« Et si moi j’avais besoin de la même chose ?»

Spike ne répondit rien car il savait bien que dans cette histoire, c’est Cordy qui avait jeté l’éponge. Rien ne pouvait changer le passé mais l’avenir n’était toujours pas écrit dans la pierre.


……………………………………



Il avait laissé Angel seul perdu dans ses pensées, il ne pouvait rien faire de plus dans cette situation de toute façon. Il avait dit à Angel qu’il devait avancer, il était maintenant temps de mettre ses propres conseils en action. Il composa le numéro en tremblant légèrement. Depuis toujours il n’avait jamais menti à Riley, il devait être franc avec lui et aussi avec lui-même.


« Oui.»


«Riley c’est moi.»

«Spike comment vas-tu ?»


«Je dois te parler.»


«C’est Spike, dis lui bonjour.» Entendit il à l’arrière plan.

«Est-ce que c’est ma sœur qui est avec toi?»

Riley sembla gêné durant un moment.

«Oui, il y eu un problème avec ma réservation alors j’ai demandé à Cordy de m’héberger mais de quoi voulais-tu me parler.»


Spike voyait bien qu’il y avait autre chose mais il n’appelait pas pour cela donc il laissa passer.

« Depuis quelques jours, j’ai passé beaucoup de temps avec Elizabeth.»

«Oui je lui ai dit que tu l’appellerais. Comment va-t-elle?»

«Bien mais … Je suis désolé Riley je crois que je suis entrain de tomber amoureux d’elle mais il ne s’est rien passé, ajouta-t-il rapidement, elle n’est même pas au courant.»

Il y eut un silence avant que Riley parle à nouveau.

«Tu crois Spike ou tu en es sûr ?»

«J’en suis sûr, je n’ai jamais ressenti cela depuis...»

«Drusilla.» Fini son ami à sa place « Spike nous savons tous les deux que Elizabeth ne m’aime pas.»

«Tu n’en sais rien.»

«Oui je le sais et elle aussi.»

«C’est ta petite amie.» essaya-t-il d’argumenter. Il ne s’était jamais senti aussi abjecte. De toutes les filles de la terre, il avait du tomber amoureux de celle-ci.


« Oui mais je crois que tu es l’homme qu’il lui faut, je l’ai vu dès l’instant où elle a posé les yeux sur toi au commissariat. Elle ne m’a jamais regardé comme cela.»


« Pourquoi fais tu ça, je viens de te trahir tu ne le vois pas.»


« Me trahir? Spike tu ne choisis pas de qui tu tombes amoureux parfois tu aimerais pouvoir changer les choses mais tu ne peux pas. Elizabeth et moi, ça n’a jamais rien eu avoir avec l’amour. Je l’ai cru pendant un moment mais de son coté elle n’a jamais ressenti pour moi autre chose que de la tendresse, crois moi. »

« Je ne sais plus quoi penser.»

«Et si tu arrêtais de penser pour une fois, tu es heureux quand tu es avec elle non ?»

«Oui.»

«Alors tu ne crois PAS que pour le moment c’est suffisant ?»

………………………

Elizabeth s’est réveillée au son de la musique de sa voisine de pallier. C’était étrange mais elle avait toujours trouvé rassurant de savoir qu’il y avait quelqu’un de l’autre côté du mur, qu’elle n’était pas seule… Hier soir il s’était passé quelque chose d’étrange, durant un moment sur cette terrasse elle avait cessé d’avoir peur quand ses bras s’étaient refermés autour de sa taille. C’était comme si le ciel s’était éclairci. Ensuite elle avait senti sa culpabilité gluant par chaque pore de sa peau, coupable de l’avoir prise dans ses bras alors qu’elle était avec son meilleur ami, coupable de se sentir bien avec quelqu’un d’autre que la femme qu’il avait cru aimer pour le reste de sa vie. Mais elle, elle n’avait rien ressenti, mis à part cet immense bien être et si dans ce bref moment il l’avait embrassé, elle lui aurait tout donné : son cœur, son âme brisée, tout en espérant qu’il pourrait la guérir, lui enlever cette peur de l’intimité créée par son père. Il était temps de regarder les choses en face, elle était entrain de tomber amoureuse du meilleur ami de son petit ami, amoureuse d’un homme aussi brisé qu’elle l’était, la vie avait vraiment le don de vous jouer de sales tours.





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