Author's Chapter Notes:
Note d’auteur j’ai décidé d’innover un peu, je mettrai les titres des chansons qui m’ont inspirées avec leur lien sur youtube pour que vous puissiez en profiter durant votre lecture au lieu d’aller voir sur mon blog. Bien sûr le blog est toujours mis à jour à http://sohofictionworld.spaces.live.com/music/cns!80BFE520DC1C43B7!266/?&_c02_owner=1
Trame sonore


Try Too Hard pink

http://youtube.com/watch?v=iScKI5TqiK0&mode=related&search=

Three Days Grace Are You Ready

http://youtube.com/watch?v=h8R8hhQ_Y08

JOSH CANOVA - THE WISH
http://youtube.com/watch?v=F98bn-uOvpA



Chapitre 2

Ne regardez pas en arrière et ne pleurez pas sur le passé, car il est passé et ne vous en faîtes pas pour le futur, car il n’est pas encore arrivé. Vivez dans le présent, et faites-en quelque chose de magnifique qui vaille la peine qu’on s’en rappelle
IDA SCOTT TAYLOR


Spike adorait se rendre sur les chantiers mais il devait avouer qu’après la visite de son père et de Ronald, il se serait bien passé d’une des petites manifestations de Riley, ça n’aurait pas pu tomber au plus mauvais moment. Pourquoi est-ce qu’il s’obstinait constamment à attaquer leur compagnie au lieu de venir lui en parler en personne. S’il l’avait fait, il aurait découvert que le parc allait être gardé et qu’il construirait autour pour laisser un espace vert aux employés des compagnies qui travailleraient dans ces immeubles et qu’il construirait un bloc plus loin, un endroit pour tous avec de nouveaux équipements sanitaires ainsi qu’un nouveau terrain de jeu beaucoup plus sécuritaire. Spike s’en était assuré puisqu’il connaissait la tendance malsaine de son meilleur ami à chercher des poux chaque fois que la compagnie bâtie par son père, se mettait à construire quoi que ce soit. Le parc était un amas de ruines, une piquerie à ciel ouvert et les arbres qui s’y trouvaient n’avaient pas plus de 40 ans et étouffaient sous la fumée qui se dégageait des usines près des quais. Riley aimait les causes qu’il défendait, Spike le savait mais parfois il se laissait aveugler par la haine qu’il vouait à son père et le fait que Sam applaudissait à tout rompre chaque fois qu’il s’attaquait à sa famille n‘aidait pas la situation. Si Riley haïssait Ronald Finn, Sam c’était Spike qu’elle détestait, elle le considérait comme le dernier lien qui unissait Riley à son ancienne vie de pollueur et prenait un malin plaisir à faire de sa vie un enfer, ce qui parfois pouvait être plus tôt drôle mais pas aujourd’hui. Il arriva dans un crissement de pneus, sa LX 470 de couleur noire arrêtant à quelques mètres de Sam qui brandissait une pancarte devant des dizaines de manifestants qui s’étaient enchaînés aux arbres du parc.

Quand il le vit arriver, Riley s’empressa de parcourir à la course la distance qui le séparait de la voiture de son ami sachant que de laisser Spike et Sam sans surveillance était une très mauvaise idée sur beaucoup de niveau.

«Un utilitaire, j’aurais dû m’en douter. As-tu la moindre idée de l’effet qu’a ton petit joujou sur l’environnement?» Lui cracha Sam en colère dès qu’elle le vit sortir de sa voiture.


« J’aurais bien pris une voiture hybride mais mon 4x4 est plus utile pour écraser des manifestants. Heureux de te revoir Sam, tu as fait sauter quelque chose récemment?»

« Va te faire foutre Giles.» lui dit elle en s’éloignant furieuse. Spike la regarda s’éloigner en souriant au tableau grotesque qu’elle offrait sous son puncho et son chapeau de paille. Elle ne pouvait pas que s’habiller comme une fille et non un épouvantail? Si elle le faisait, elle pourrait peut être attirer l’attention de Riley? Quand son vieil ami arriva à sa hauteur, il lui fit un signe de tête avant de regarder à nouveau Sam qui vociférait après de jeunes recrues au loin.

«Elle se transforme en vrai générale d’armée, c’est moi ou elle agit de plus en plus comme un homme en vieillissant ?»

« Déçu que ton charme ne fonctionne pas sur elle ?» Lui dit Riley en souriant.

«Ne m’en parle pas, ça me hante tellement que je n’en dors plus la nuit.» Lui dit Spike sarcastique avant d’ajouter plus sérieusement « A quoi rime tout cela Riley ?»

« Tu le sais, tu veux détruire un parc Spike, endroit dont cette ville a cruellement besoin pour sauvegarder son écho système mais aussi pour sortir de l’embourbement de la cité. Tu ne peux décemment enlever l’air de jeu de pauvres enfants pour des profits personnels.»

«Ce n’est pas un parc Riley mais un cimetière, l’air est si pollué que tu risques d’attraper la mort en y mettant les pieds, sans parler des seringues sales qui y traînent.»

«Un nettoyage peut être envisagé et tu le sais aussi bien que moi, bientôt tous les espaces verts de la ville auront disparu.»

«Si tu étais venu me voir au lieu de partir en croisade contre ton père comme d’habitude, tu aurais su que le parc allait être conservé et les édifices à bureau construits tout autour. Il servira d’espace de détente pour les employés des entreprises.»

«Et le voisinage, où iront jouer leurs enfants?»

«A moins d’un coin de rue d’ici, dans un tout nouveau parc aménagé pour eux. Écoute, je sais que toute cette histoire d’environnement te tient à cœur mais je ne peux pas passer mes journées à éteindre les feux que tu allumes pour faire payer à Ronald ton enfance.»

«Mon père n’a rien avoir avec tout ça, je t’assure.»

«Heureux de l’entendre.» lui répondit Spike même si il n’en croyait pas un mot « Alors tu nous laisses commencer à travailler.» Comme Riley allait répondre un bruit de sirène se fit entendre et des voitures de police se mirent à arriver de tous les cotés.

«Merde! Hurla Spike, il a fallu que tu choisisses de faire des tiennes le seul jour de la semaine où ton père était dans mon bureau.»

«Tu crois que ces policiers viennent de sa part?»

«D’après toi, écoute prend Sam et tire toi d’ici.»

«Non je reste, je ne laisse pas mon groupe derrière.»

Quelques minutes plus tôt

Elizabeth avait vu Sam qui hurlait après un homme en costume sombre, quand elle passa à ses cotés, elle l’arrêta.

«Qui est-ce ? » demanda-t-elle curieusement voyant que Riley était en pleine discussion avec l’homme en question.

«Spike Giles.» Répondit elle avec mépris.

Alors c’était le fameux Spike dont elle avait tant entendu parler. Elle ne l’aurait jamais imaginé ainsi. Non, dans sa tête, il ressemblait à un fils à papa bronzé et shooté aux stéroïdes. L’homme qu’elle apercevait au loin ressemblait plus à un rebelle qu’à un président de compagnie même sous son costume qui valait une fortune, on pouvait sentir son coté sauvage. Même si elle pouvait à peine distinguer ses traits.

« Il est très différent que je ne l’aurais cru.»

«Il est surtout un criminel que Riley refuse de laisser derrière lui. Il fait de sérieux torts à sa crédibilité en restant ami avec quelqu’un d’aussi méprisable.»

«Riley doit avoir ses raisons, je ne crois pas que Spike Giles soit aussi mauvais que tu le prétends.»

Sam se moqua

«Non, il est pire, c’est un gosse pourri gâté qui collectionne les femmes comme les voitures, crois moi il n’y a rien de bon chez cet homme, seulement le souvenir que Riley garde de lui.»

Elles virent en même temps les voitures de police s’élancer sur la terrain et Sam couru vers ceux qui étaient attachés pour les protéger des forces de l’ordre en créant une barrière humaine et Elizabeth la suivit.


Pendant ce temps, Spike suppliait Riley de partir.

« J’essaierai de les retenir mais toi et ton groupe devez accepter de quitter les lieux. Riley, je t’ai expliqué ce que nous comptions faire ici, pars je t’en prie.»

«Je dois en parler aux autres avant.»

«Tu sais très bien que Sam refusera d’entendre raison.»

«C’est ma vie Spike, celle que j’ai choisie, je connais les risques.»

Spike regarda son ami partir rejoindre les autres, se demandant si un jour il pourrait le sauver de l’ombre de son père.


Quand Riley approcha de Sam, elle l’interpella :
« Tu as absolument raison, il est un grand ami, appeler la police pour te chasser.»

«Il n’est pas responsable, écoute il m’a expliqué leur projet et je crois que notre présence est inutile.»

«Cesse de toujours le défendre, il vient de te trahir en appelant la police.»

«Je viens de te dire que ce n’est pas lui mais mon père.»

«Et qui l’a appelé d’après toi.»

«Personne il était dans son bureau quand il a reçu l’appel du chantier. Laisse le t’expliquer le projet au moins, je t’assure que c’est quelque chose de bien.»

«Un jour tu devras décider de quel côté tu es Riley, du sien ou du notre mais d’ici là je reste où je suis, rien ne se construira sur ces terres tant que je serai en vie.»

«Tu te bats contre une cause qui n’existe pas Sam, le parc sera conservé.»

« Je n’en crois pas un mot, il cherche à t’amadouer. Choisi Riley c’est lui ou nous.»

Malheureusement il n’eut pas le temps de répondre que l’escouade anti-émeute était sur eux avec leur chien jappant et montrant les dents. Riley pouvait voir Spike qui hurlait contre l’officier en charge des opérations, il avait déjà eu affaire à la police auparavant mais cette fois ils semblaient prêt à les fusiller sur place et quand il vit d’autres voitures suivies par les camions de la télévision arriver, il comprit qu’ils étaient vraiment dans la merde, ils lâchèrent les gaz lacrymogènes et foncèrent sur eux.

Tout se passa rapidement, Spike essayait de parler à l’officier en charge mais il refusait de l’écouter, répétant qu’il avait reçu l’ordre de sortir les manifestants par la force puisque des menaces de terrorisme auraient soit disant été proférées et qu’il ne devait prendre aucun risque. Quand il vit les gaz être libérés, il courut vers la foule voulant sauver son ami mais plusieurs policiers l’en empêchèrent, il assista impuissant à la scène tandis que Riley et les autres étaient embarqués menottes aux poings comme de vulgaires criminels. C’est alors qu’il l’aperçut un peu à l’écart cernée par deux policiers qui tentaient de la traîner par terre avec force, incapables de comprendre que si elle ne bougeait pas, c’était simplement que son pied était pris dans les chaînes dont ils s’étaient servi pour enchaîner les manifestants aux arbres. Il vit un des hommes lever sa matraque pour la frapper, il hurla et repoussa les hommes le retenant qui heureusement avaient quelque peu relâché leur poigne durant la confusion et courut vers elle arrivant juste à temps pour pousser le policier qui tenait la matraque en hurlant.

«Lâchez là! Elle est coincée bon sang! Elle ne peut pas bouger.»

La dernière chose qu’il vit avant qu’il ne soit plaqué au sol, c’était le regard de terreur dans ses yeux.


Buffy ne pouvait plus bouger, elle entendait les cris et les aboiements mais elle était paralysée par la peur, elle était à Sunnydale de nouveau, enchaînée dans la cave et son père essayait de la toucher et rien de ce qu’elle pourrait faire, allait y changer quoi que ce soit elle le savait bien à ce jour, personne ne pouvait s’échapper des griffes de Hank Summers.

Spike avait été projeté au sol et il essaya de se relever hurlant son nom et son titre, heureusement pour lui le chef des opérations avait tout vu et arriva en courant vers eux, ayant peur du blâme qui pourrait résulter si un des hommes les plus riches de la ville était maltraité sur ses propres terres en plus.

«Lâchez le maintenant.» Hurla-t-il à ses hommes qui obéirent immédiatement et Spike se releva pour aller rejoindre la jeune femme qui semblait catatonique et délia doucement sa cheville de l’emprise de la chaîne qui la retenait prisonnière.

Elizabeth était en sécurité dans le monde qu’elle avait apprise très jeune à se créer pour s’évader des sévices que lui faisait subir son père, dans cet endroit de son esprit personne ne pouvait l’atteindre, enveloppée dans un brouillard opaque elle avait l’impression de dériver de plus en plus loin et puis tout à coup le brouillard se dissipa, elle sentit les chaînes se détacher et un homme la souleva doucement dans ses bras. Elle entendait les voix des policiers qui lui disaient qu’ils devaient l’arrêter mais il insistait pour qu’on vérifie sa cheville, il l’assit sur une des voitures et vérifia son pied avec précaution effleurant à peine sa chair comme si elle était un objet fragile.

«Ça va aller ?» Lui demanda-t-il doucement, elle se retrouva plongée dans les yeux les plus bleus qu’elle avait jamais vu.

«Oui merci.» lui répondit elle d’une voix sèche le moment entre eux fut rompu quand elle sentit une paire de menottes envelopper ses poignets et les policiers l’amener dans le fourgon.

«Quel est ton nom ?» Lui hurla-t-il

«Elizabeth, Elizabeth Summers.»

«Dit à Riley que je viendrai vous libérer le plus tôt possible. »

Ce n’est qu’à ce moment qu’elle comprit que son sauveur était Spike Giles.


………………………..

Spike arpentait les murs du commissariat comme un lion en cage, cela faisait plus de cinq heures qu’ils avaient tous été amenés ici et il n’avait toujours aucune nouvelle. On s’était contenté de lui dire qu’ils étaient interrogés. Cette fois Ronald Finn était allé trop loin, faire croire aux policiers que les manifestants étaient d’apprentis terroristes et quoi encore, comment pouvait-il détester son fils à ce point? Et il y avait cette fille Elizabeth, elle avait semblé si perdue, il aurait pu jurer qu’elle n’était pas réellement consciente de l’endroit où elle se trouvait comme si elle était prisonnière d’un cauchemar ou plutôt d’un souvenir. Spike connaissait par cœur ce genre de phénomène, ça lui était arrivé des milliers de fois après la mort de Dru, quand il entendait le bruit des sirènes ou qu’il sentait la fumée, il se retrouvait projeté sur les lieux de l’accident revivant en boucle chacun de ces instants. Ça lui avait pris des années à pouvoir enfin vivre une vie semi normale et il se demanda quel secret se cachait chez Elizabeth Summers pour qu’elle soit apeurée à ce point. Quand son regard avait croisé le sien pendant qu’il vérifiait sa cheville, il avait eu l’impression que son cœur était compressé dans sa poitrine et pendant une fraction de seconde, il s’était à nouveau senti en vie.

«Monsieur Giles.» Il se retourna et vit apparaître Kate une des inspectrices de la police avec qui il avait souvent collaboré.

« Nous avons fini l’interrogatoire de Riley Finn mais vous devez savoir que les accusations contre lui sont très graves, il est soupçonné de terrorisme écologique.

«C’est absurde, qui vous a donné une idée pareille?»

«L’appel que nous avons reçu, mentionnait plusieurs incidents arrivés sur les chantiers de votre compagnie durant les dernières années dont un incendie criminel.»

«Écoutez moi, inspecteur. Je peux vous assurer que le soir de cet incendie Riley Finn était avec moi au match des Lackers si vous ne me croyez pas, visionnez les cassettes des chaînes sportives. Vous pouvez très bien nous voir au premier rang. Pour ce qui est des autres incidents ce ne sont que des inventions, mis à part quelques manifestations pacifistes, Riley n’a jamais causé de tort à cette compagnie et en le gardant, vous jouez le jeu d’un père qui essaie de détruire la vie de son fils.»

« Écoutez, la seule accusation sérieuse que nous avons est celle de l’incendie, sans elle l’accusation de terrorisme écologique ne tient plus, je vais vérifier votre version des faits.»



……………………………………………………………………

Il n’avait pas pu attendre dans le commissariat, il devait bouger, faire quelque chose, la colère qu’il ressentait depuis des heures avait besoin d’un exutoire et il savait exactement qui en était le responsable. Prenant sa voiture, il fonça dans les rues de la ville en direction du club où il était sûr de trouver celui qu’il cherchait.

Quand il arriva, il salua d’un signe de tête le valet à la porte et déboula dans la salle, il les repéra immédiatement. Ils étaient tous les deux attablés avec leur femme buvant du vin hors de prix tandis que Riley pourrissait en prison.


«William!» s’exclama sa mère quand elle le vit arriver « ça fait plaisir de te voir.» Mais il ne lui épargna même pas un regard. Il l’aimait chèrement mais ce soir, il avait un but et il n’en dévirait pas.

«Vous êtes content de vous?» Lança-t-il à Ronald «Votre fils est en prison pour terrorisme, vous avez perdu la tête?»

«Il est un danger pour cette compagnie, j’ai fait ce que tu n’avais pas le courage de faire. En affaire, les sentiments n’ont pas leur place.»

«Ce n’est pas étonnant que votre fils vous déteste, vous êtes un monstre. Riley n’a rien fait d’illégal et vous le savez, vos petites manigances auraient pu coûter la vie à quelqu’un. La police ne leur a même pas laissé le temps de s’en aller et ont foncé sur eux comme des bulldozers, plusieurs personnes ont été blessés dont un est à l’hôpital avec une épaule démise.»


« Tu as appelé la police, Ronald ?»Demanda Rupert surpris.

« C’est entre moi et mon fils, il devait avoir une leçon, quelques années en prison lui mettront du plomb dans la tête.»

« Laisse le tranquille Ronald, voyons il n’a pas à devenir ce que tu veux mais être seulement lui-même.»

«C’est facile pour toi ton fils n’est pas une source constante de désappointement depuis sa naissance.» Spike remarqua que la mère de Riley n’avait pas une fois contredit son mari. Comment deux êtres aussi immondes avaient pu créer quelqu’un comme Riley, c’était au-delà de lui.

« Vous avez échoué, dans quelques heures il sera libre et je vous jure que si vous lui faites encore un coup pareil vous allez le payer très cher.» Il s’éloigna complètement dégoûté. Ronald l’interpella :

«Je te signale que tu es à la tête de ce que ton père et moi avons créé, apprend un peu la reconnaissance.»


«Si ça signifie finir comme vous, jamais!» Et il quitta les lieux.


merci pour tous les merveilleux commentaires que j'ai recu de chacun d'entre vous j'espere que vous comtinurez a aimer l'histoire





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