Chapitre 14.


Ils dansaient.

Si on pouvait appeler danser cette ondulation sulfureuse de leurs corps qui s’épousaient en tous points. Elle avait son dos contre lui , il la maintenait dans une étreinte possessive , logeant son sexe dans le bas de ses reins , et savoir qu’elle était nue sous la finesse de soie de la robe , avait fait prendre à son érection des proportions superbes.
Il passait ses mains dans une lente exploration de ses hanches , de son ventre qu’il palpait doucement , puis remontait le long de ses côtes et englobait ses seins.
Quand elle sentit ses paumes tièdes sur chaque globe de chair , elle frémit et protesta .Mais il se contenta de mordiller le lobe d’une oreille et chuchota : « Les autres n’ont que faire de nous. Regarde.. » Beaucoup de couples semblaient en effet perdus en eux –mêmes. Sous l’éclairage très tamisé , les silhouettes évoluaient.

« Mais.. Spike.. »

Il passa son pouce de manière insistante sue les mamelons dressés qu’il sentait sous la robe. Elle respirait plus vite , plus fort. « Tu es avec moi. J’aime le montrer, » dit-il d’une voix de velours où perçait une intonation de colère.
Elle passa les bras autour de son cou , se tendant davantage vers lui. Elle était fébrile , les jambes faibles , et son ventre palpitait fiévreusement. Il continua à agacer les pointes sensibles , puis descendit et laissa ses paumes à plat sur son ventre.

« J’ai envie de te caresser, » chuchota t-il d’une voix sourde. « Te caresser et te faire gémir. »

Elle eut une plainte sourde.
Elle frotta ses reins contre lui , ondulant doucement. « Je veux te caresser avec ma langue.. et boire ta jouissance. » murmura t –il d’une voix sourde , très rauque.

« Spike, je t’en prie.. »

« Allons nous asseoir. » Il s’arrêta presque brutalement et la conduisit à l’endroit où ils étaient installés. Elle tremblait légèrement , devenait moite sous l’effet conjugué de la chaleur des lieux et du traitement érotique que lui avait fait subir son compagnon sur la piste de danse pendant de longs instants.
Quand ils furent assis dans la banquette incurvée , dans la pénombre , deux petites bougies aux reflets verts envoyant leur lumière intermittente , elle respira plus librement.
Elle avait eu la sensation d’avoir été le point de mire de nombreux regards , et cette sensation , nouvelle , donnait une saveur incroyablement érotique à l’expérience.

Il prit la coupe de champagne et la lui offrit , puis , en termina le contenu , et captura les lèvres de la jeune femme dans un baiser langoureux , lent. La tête renversée sur le dossier du siège , elle était pressée contre lui , tandis qu’il avait glissé une main entre ses jambes. Il avait posé ses doigts sur la partie doucement renflée du haut de sa cuisse , et entourait sa taille. Elle passa une main dans ses petites boucles de soie , il ronronnait son plaisir contre ses lèvres.

Buffy était perdue dans un abîme de sensualité : leur danse l’avait rendue pliable , excitée. De multiples petits frissons couraient sur sa peau , et l’humidité qui gorgeait la fente de son sexe était de plus en plus importante. Elle haletait , gémissait , et il aspirait sa langue, léchait l’intérieur de son palais, mordillait sa lèvre inférieure , sans relâche . Quand il se redressa à peine pour leur permettre de respirer , elle avait la tête qui tournait.

« Dieu.. je ne suis jamais rassasié de ta bouche.. » dit-il dans un murmure sensuel. « Tu es si excitante.. je suis si brûlant pour toi, bébé.. »


Buffy n’avait jamais connu une telle révélation . Depuis les instants passionnés dans le bureau au lycée , elle vibrait .

Ils étaient passé à l’appartement de Spike. Le trajet s’était fait dans un silence chargé d’une tension sexuelle si étincelante qu’elle craignait que le moindre geste de sa part ne le rende fou.

Il avait disparu dans la salle de bain , incitant Buffy à l’attendre au salon. Mais une folie irraisonnée avait guidé ses pas vers la chambre de Spike au bout d’un moment. Elle le surprit torse nu , vêtu d’un jean noir, les cheveux humides.
Sans un mot ils étaient venus se jeter dans les bras l’un de l’autre pour une seconde série de baisers aussi désespérés que les premiers. Puis, haletant et gémissant , il l’avait faite asseoir sur le lit.
Le regard chaviré , elle l’avait laissé lui retirer sa lingerie , qu’il porta à ses narines. Ce geste si osé n’avait qu’enflammé ses sens davantage.
Et il avait succombé à la tentation.
Elle avait joui merveilleusement sous les caresses de sa bouche, tandis qu’elle retenait sa robe autour de sa taille , et qu’il lapait son clitoris comme s’il s’agissait de la gourmandise la plus irrésistible.

Leurs souffles erratiques , leurs yeux dévorants, ils s’étaient relevés . Mais quand elle avait tendu la main pour récupérer son sous-vêtement ,il avait fait non de la tête avec une moue si suggestive qu’elle crut qu’elle allait lui dire qu’elle avait renoncé à sortir.

Devant elle , il avait enfilé une chemise de soie noire fluide qui le rendait encore plus séduisant , et elle lui demanda de laisser ses cheveux en boucles désordonnées.

Dans la voiture ,il expliqua qu’il iraient jusqu’aux abords de Los Angeles. Elle lui faisait confiance , et elle avait très envie d’être ailleurs qu’ à Sunnydale pour leur première soirée.

Le club se révéla être un endroit exceptionnel. L’atmosphère luxueuse , la musique langoureuse , la clientèle exclusivement composée de couples visiblement amoureux , accrut son bien-être , et l’impression qu’elle vivait les heures les plus sensuelles de toute son existence.

Elle ne pouvait nier cette vérité brutale, aveuglante : jamais Angel n’avait réveillé un tel feu en elle.


« Tu es bien , amour ? » chuchota t –il. « Tu m’as excité follement. »
Il continuait à parsemer son visage de petits baisers , chuchotant ses mots de plus en plus osés. Sa robe était très remontée sur ses cuisses et seule la table la cachait un peu des regards.
En dépit de cette situation risquée , jamais Buffy ne s’était sentie si délicieusement attirante.

« Comment savais-tu.. » demanda t –elle , la voix un peu tremblante. « Comment savais-tu que cet endroit était si parfait ? »

Il sourit contre son cou. « J’ ai lu tout ce qu’il y avait à savoir sur les lieux les plus intéressants . »

« Mais nous ne pourrons pas toujours faire tous ces kilomètres pour sortir. »

Il se réjouit qu’elle évoque le futur de leur relation. « Non , bien sûr. Mais je ne crois pas que tu aurais pu danser aussi librement , si tu avais été au Bronze. »

Dans la semi obscurité elle devina combien ses yeux étaient flamboyants. Elle réprima une plainte et chercha à reprendre une position plus raisonnable. A la pensée de la manière dont ils s’étaient exhibés sur la piste pendant une heure , elle admit en son for intérieur qu’un tel événement aurait provoqué un émoi si des personnes de leur connaissance les avaient observés.

« J’ai encore soif, » demanda t-elle . « Mais j’aimerais simplement un peu d’eau minérale, » précisa t –elle avec un sourire.

« Je vais te chercher çà tout de suite. »

Elle attendit qu’il soit au bar pour se lever, et , avec l’allure la plus dégagée , se dirigea vers l’escalier de métal noir qui conduisait sur les plates-formes supérieures dominant la piste de danse. Elle déambula , notant les banquettes placées stratégiquement dans certains renfoncement du mur , et où des couples s’embrassaient ,oublieux du reste du monde.
Parvenue au bout de l’espace où les ombres et la lumières jouaient dans un ballet bleuté , elle s’appuya à la rambarde , le cœur battant la chamade.
Spike revenait vers leur siège et son visage prit une expression inquiète quand il nota qu’elle avait disparu. Il posa leurs verres sur la table ,puis , lentement , retourna vers le bar. Mais au moment où il y parvenait ,il tourna brusquement sur ses talons , et elle le vit monter les escaliers deux à deux.


Elle le regarda arriver vers elle. Sa démarche était celle d’un prédateur . Celle de quelqu’un qui ne renonce pas à ce qu’il désire. Elle s’affola. Comment osait-elle se jeter dans ses bras , alors qu’elle se tourmentait toujours sur les sentiments qu’elle pouvait avoir pour lui ?

IL la prit contre lui et posa ses lèvres sous son oreille.
« Que veux-tu ,bébé ?.. Dis-moi.. »

« Que veux-tu dire ? » haleta t –elle.

Il eut un rire chaud , un peu moqueur, qui raisonna contre sa peau.
« Tu es montée ici.. pour admirer les danseurs ? »
Il gardait une main sur sa taille. L’autre soulevait déjà le tissu de sa robe et se glissa lentement jusqu’à l’endroit de délectation , la fente de son sexe , délicieusement engorgée.

« Non.. je.. Spike.. »

Il glissa lentement ses doigts , dans une caresse qui mit Buffy au supplice.

« Oui, oui.. » haleta t –elle , le désir flambant dans chaque cellule de son être.


Il frottait son clitoris plus vite , répandait l’humidité le long des lèvres , à l’intérieur et agaçait l’entrée de son sexe avec son doigt.

« Amour, » murmura t –il d’une voix tendue , serré contre elle.

« Oui….Fais-moi jouir.. » pria t –elle d’une voix de gorge qui le rendit fou. « Oh s’il te plaît.. oui, oui.. oui.. »

« Regarde-moi, » ordonna t –il . Elle appuya son visage contre son épaule , alors qu’il positionnait leurs corps pour la caresser plus aisément.

Ils gardèrent leurs yeux aimantés et la pénétra avec deux doigts avec des petits mouvements vifs et profonds , atteignant chaque fois le point le plus sensible dans son corps. Des langues de feu parcouraient le bas ventre de Buffy , sa peau était moite , ses cuisses tremblaient , et son orgasme enflait en elle telle une vaque gigantesque.

« Tu es belle, » chuchota t -il.
Elle arqua son dos brutalement et il écrasa son cri sous la pression douce de ses lèvres alors qu’il sentait son sexe comprimer ses doigts dans un spasme violent . Sa jouissance se répandit sur le haut de ses cuisses et il garda sa main dans la chaleur soyeuse de son intimité pour de longues minutes.
Maintenant elle réalisait l’aspect scandaleux de sa conduite et rougit terriblement. Il perçut immédiatement sa gêne et , se retirant délicatement , il vint lécher ses doigts un à un , puis lui saisit la nuque.

« Tu es magnifique, » assura t –il avec ferveur. « Tu me rends fou de désir, » Il embrassait à nouveau ses lèvres , forçait l’ouverture de sa bouche pour sucer sa langue.

« Nous sommes dans un lieu public. ..» souffla t –elle. « N’importe qui a pu nous voir.. »

« Personne ne fait attention à nous , mon cœur, » murmura t –il en embrassant son cou , l ‘échancrure de sa gorge. « Et cela ne me déplaît pas de te faire jouir .. ici.. »

Elle rougit de plus belle mais accepta l’assaut de ses lèvres dures , chaudes.

« Je te veux.. je veux te baiser.... là.. maintenant.. »

Elle haletait désespérément , les seins tendus , submergée par le besoin qu’il la pénètre. Elle l’observa avec un regard chaviré quand il lui prit chaque main et les posa sur la barrière. Les lumières continuaient leur danse électrique , et il semblait à Buffy que la musique devenait terriblement forte.

Le visage se Spike était crispé dans un désir sans nom , le bleu de ses yeux d’un noir prodigieux.

« Je vais mourir si je ne prends pas tout de suite, » gronda t –il. Elle vacilla. Sentit qu’il dégrafait la boucle de son pantalon.
Ses reins étaient en feu.

« Prends –moi.. » pria t –elle.

Ils étaient sauvages. Inconscients de l’endroit où ils se trouvaient. Elle attendait , un peu cambrée.. Il soufflait plus fort , frissonna , et passa ses deux mains le long de son dos, sur la rondeur soyeuse de ses reins.
Quand il caressa ses fesses rondes , elle s’arqua davantage vers lui . Il approcha sa verge et la passa doucement contre elle , dans un mouvement lent.
« Spike.. » soupira t –elle dans un cri qui ressemblait à un râle.


IL regarda son sexe disparaître dans sa féminité et il pompa aussitôt avec un rythme soutenu de ses hanches.. Il avait saisit sa taille fine entre ses mains et la prenait avec une ardeur croissante , une fièvre sulfureuse.
Les muscles de son dos se tendaient , se relâchaient , et ils gémissaient doucement.

Jamais Buffy n’avait connu une telle extase sensuelle. Lentement venant à sa rencontre pour chaque coup de rein qu’il envoyait , elle savait que sa jouissance serait spectaculaire.

Quand il vint exercer une pression sur son clitoris, elle sanglota et fut secouée dans une série de spasmes si violents qu’il faillit perdre l’équilibre.
« Tu es belle.... Buffy.. Buffy… tu me prends bien… »


Spike perdait le sens du réel. La sensation d’être en elle surpassait tous ses rêves les plus charnels.
Elle ne pouvait pas voir que son visage se crispait dans un éblouissement sans nom.


Elle ondulait , le berçait, et en chaque point où leurs corps étaient en contact , sa peau brûlait, se consumait . Sa jouissance , chaleur de velours et soie sur sa verge, le conduisit à un abîme de plaisir d’où il ne percevait plus les sons, les bruits, les lumières autour d’eux.

Il n’ y avait qu’elle.
Buffy.
Buffy.. Enfin dans ses bras , sanglotant, respirant contre son cou, souple, chaude, délicieuse.

Il chercha désespérément à retenir encore un peu son propre orgasme. Mais celui-ci éclata brutalement, et la vague de bonheur intense dans lequel il fut noyé ne laissa place qu’à une plainte animale, un râle de satisfaction , un rugissement qui gonflait sa poitrine. Il dût mordre dans la chair tendre de l’épaule de Buffy , pour étouffer ses cris.

Il n’avait jamais éprouvé pareille explosion de tous ses sens.


* * * * * *

Un silence seulement émaillé de légers chants d’oiseaux enveloppait les corps alanguis des amants.
Leurs vêtements , éparpillés entre la porte d’entrée et la chambre , constituaient le seul témoignage de la frénésie dans laquelle ils étaient arrivés chez Spike hier soir .
Buffy s’étira. Elle sortait lentement du sommeil et se demanda un instant où elle se trouvait. Elle cligna des paupières , ne reconnaissant pas le jaune pâle des murs , ni la couleur des stores. En se retournant , elle réprima une petite grimace. Son corps était endolori , et un sourire de contentement étira ses lèvres quand elle contempla le corps nu de Spike , à ses côtés.

Elle admira tout à loisir sa somptueuse beauté . Il dormait , un bras replié vers son visage aux cheveux en désordre , son dos aux muscles puissants une surface dénuée de défaut . Le drap recouvrait à peine ses jambes, et elle pouvait se délecter de la vision de ses reins , du début de ses fesses parfaites. Il avait une jambe replié vers son torse , et son sommeil semblait profond.

Elle avait succombé et ne regrettait rien. Mais elle se demanda qu’allaient être leurs relations dorénavant. La façon passionnée dont ils avaient fait l’amour ne laissait pas de doute sur l’envie qu’il avait eu d’elle. Et si elle était honnête avec elle-même , elle ne résisterait pas à succomber encore.

Il était un homme d’une séduction renversante. Et il avait un talent sexuel ..
Elle réprima un bâillement , se pelotonna plus prés de lui , et , sans se préoccuper de l’heure qu’il pouvait être , se rendormit.




Spike étira un bras. Sa main heurta un corps doux ,chaud. Il cligna furieusement des paupières ,et s’émerveilla de ce que ses yeux découvraient : Buffy , alanguie, respirant avec régularité, un poing fermé sous son menton , ses cheveux répandus en vagues d’or pur sur son dos.

Il n’osait pas bouger. Il n’avait pas imaginé la fièvre débridée avec laquelle ils s’étaient unis , à plusieurs reprises, la veille au soir. Il avait si souvent rêvé de leurs étreintes.
Même dans le tremblement des heures incertaines, solitaires. Même quand il avait connu les sensations les plus mystérieuses dans les bras d’autres femmes.

Même quand il avait maudit le jour où le destin l’avait conduit à Sunnydale.

Et à présent elle était là .
Une présence parfaite , inespérée , pure comme le ciel d’une aube d’été, éclatante comme une étoile. Il vint s’appuyer sur un coude, effleura de ses doigts la surface de sa peau. Elle bougea légèrement , et il retint un éclat de rire quand il vit combien elle fronçait son petit nez. Puis elle ouvrait ses yeux clairs et il laissa aller le souffle qu’il retenait.

« Bonjour amour. »

« Bonjour.. » Sa voix sortit un peu enrouée. Il se pencha et lui prit les lèvres. Elle accepta son baiser quelques secondes , puis le repoussa de ses deux mains à plat sur la poitrine lisse.

« L’haleine du matin.. » dit-elle en baissant les cils d’un air de timidité qui l’enchanta.

« Tu as un goût.. » Il vint lécher sa lèvre inférieure. « .. de violettes. »

« Oh je ne crois pas ! » mais elle souriait .
Il contempla son visage calme , que la lumière du matin rendait transparent.

« D’ailleurs, si j’ai bon souvenir, » continua t –il en la pressant davantage contre lui, « tu as tenu à disparaître dans la salle de bain après notre arrivée mouvementée. »
Il avait une expression suggestive . Elle eut la grâce de rougir un peu , mais il lui souleva le menton.

« Donc, tu as un goût.. » Il l’embrassa lentement , forçant l’entrée de ses lèvres. « .. de violettes. »

Elle gémit , entoura son cou de ses mains, tandis qu’il se positionnait au dessus d’elle , sa verge cherchant à se loger dans le creux de sa féminité . Leur baiser devint haletant et sauvage.

« Nous avons été un peu fous , hier soir.. » gémit –elle quand il relâcha sa bouche.

Il la regarda en silence. Jamais la sensation de ses muscles contre la paroi plus tendre du ventre d’une femme ne l’avait mis dans cet état de bien-être. Elle haletait doucement, les yeux agrandis , scintillants. Il la pénétra avec lenteur , s’enfonçant en elle avec un sentiment de plénitude qui lui donnait envie de murmurer les poèmes les plus inoubliables.
Mais ce n’était pas le moment pour montrer que William n’était pas vraiment loin , en lui.

« Oui.. » reconnut-il , la voix rauque. « J’ai l’intention d’être fou avec toi. »

Sa verge était enfouie en elle et elle eut un petit cri devant l’invasion de sa chair. Puis elle resserra ses muscles autour de lui, et elle eut la satisfaction de le voir fermer les yeux , la mâchoire tremblante.

Ils firent l’amour dans une communion silencieuse , et elle atteint l’orgasme très vite, sous son regard ébloui. Quand il voulut se retirer , de crainte que son poids ne la gêne , elle l’incita à demeurer sur elle .

Puis, au bout de plusieurs minutes , savourant l’extase de l’après - jouissance , il se dégagea et elle l’observa se lever . Elle entendit qu’il faisait couler l’eau de la douche , puis il réapparut dans l’encadrement de la porte.

« Viens, » murmura t –il.

Elle le rejoignit dans sa nudité éblouissante.
En la regardant venir vers lui , Spike se promit qu’il trouverait tous les moyens pour qu’elle le caresse avec des yeux non seulement chargés de désir , mais de passion amoureuse.

Son cœur se serra douloureusement.
L’éblouissement qu’il avait ressenti hier soir , au premier contact de sa chair dans sa chair , balayait toutes ses résolutions.

Il chassa la pensée lancinante , que , peut-être , leur temps était compté.


A suivre.





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