Author's Chapter Notes:
merci a ceux qui m'ont laissé leur commentaire pour les autres qui ont lu j'espère que vous avez apprécier donc merci a tous de lire mes histoires
Chapitre 3
Un mois était passé depuis ma nuit à LA, et étrangement Parker était moins distant, peut-être était-ce tout simplement du au fait que je ne courais plus après la moindre miette d’affection comme une femme affamée. Je pouvais voir qu’il essayait de faire des efforts, du moins autant d’efforts qu’un homme comme lui était capable de donner, mais tout cela me laissait froide.
Et puis un matin tandis qu’il cherchait les clefs de ma voiture, il fouilla dans ma sacoche et trouva le message que Spike m’avait donné. J’ignore pourquoi je l’avais gardé, je crois qu’à l’époque c’était pour moi la preuve qu’un homme pouvait toujours me trouver désirable. Dawn était dans sa chambre en train de faire ses devoirs, quand il arriva dans la cuisine en riant le papier dans la main.
« Tu ne pensais sincèrement pas que j’allais croire que c’est lui qui t’avais donné son numéro? »
Je me suis retournée surprise et j’ai blanchis quand j’ai vu ce qu’il tenait dans sa main.
« Où as-tu trouvé cela ? », lui ai-je demandé sèchement.
« Où tu l’as mis pour que je le trouve, idiote ! »
« Si tu parles de mon sac, crois moi c’est le dernier endroit où je veux que tu fouilles ! »
« Je cherchais tes clefs de voiture… Tu es en train d’essayer de me faire croire qu’il t’a donné son numéro ? »
« Et pourquoi il ne l’aurait pas fait ? »
« Car il n’est pas aveugle ! S’il te plait ! Ce type peut avoir toutes les femmes du monde, pourquoi te choisirait-il toi ?»
Toujours le même vieux Parker prêt à frapper sur les autres pour oublier le vide abyssal de son existence… Je savais que ses légers changements ne dureraient pas.
« Peut-être qu’il sait reconnaître une vraie femme quand il en voit une ! Maintenant, donne moi ça ! », j’ai essayé de lui enlever le papier, mais il a catégoriquement refusé.
« Non, je crois plutôt que je vais l’appeler pour lui demander si il a voulu faire la charité à une femme obèse dernièrement… », j’allais lui répondre quand Dawn rentra en trombe dans la cuisine.
« Elle dit la vérité papa, j’étais là. Maintenant, donne lui de papier. »
Il me regarda méchamment.
« Tu te sers de notre fille maintenant, en lui mettant des histoires dans la tête. »
« Donne moi ce papier et laisse Dawn en dehors de tout ça. »
Il le déposa sur la table violemment, « Prend le ton foutu papier ! Si ça te fait du bien de croire que quelqu’un comme lui veut de toi. », tout à coup j’en ai eu assez. Pour qui se prenait-il à la fin ? Croyait-il vraiment être le seul à vouloir de moi ? La seule chose que je regrette, c’est de l’avoir fait devant notre fille.
« Oh Parker, tu peux rayer le nom de Spike Williams de ma ‘clause célébrité’, le contrat indique bien que je n’ai droit qu’à une seule nuit n’est ce pas ? »
Dawn fit un bruit de surprise et me regarda les yeux écarquillés, mais si j’avais pensé atteindre le cœur de pierre de mon mari, je me trompais grandement…
« Oui, c’est ça Buffy et moi je suis le père Noël. », et il quitta la maison en riant comme si je venais de lui raconter une bonne blague.
« C’est vrai maman ? Tu l’as réellement appelé ? »
« Je suis désolée, Dawnie. »
« Pourquoi ? »
« Je sais qu’il est ton idole. »
« Il est trop vieux pour moi de toute façon ! Wow, ma mère a couché avec Spike Williams ! Attends que je raconte ça à mes copines ! »
« Non, Dawn. »
« Pourquoi ? C’est la vérité, non ? »
« Oui chérie, mais certaines choses doivent rester privées. »
« Comme tu veux, mais je pense quand même que ça serait bien que tout le monde le sache, comme ça papa cesserait de rire de toi. »
Malheureusement, ma fille ne comprenait pas qu’il n’y aurait pas que son père qui rirait de moi, car personne ne voudrait croire une chose pareille. Heureusement pour nous, elle n’a raconté cette histoire à personne.
……………………………..
Deux jours plus tard, j’étais en train de préparer une exposition à la galerie, Parker était parti ce matin à un autre de ses voyages, c’était idiot mais avant ce simple fait m’aurait jeté dans une angoisse profonde, mais maintenant j’en était presque à désirer qu’il ne revienne plus. Quand ma mère passa la tête dans l’embrasure de mon bureau pour me signaler que j’étais demandée au téléphone, j’ai cru que c’était un des artistes de l’exposition mais quand j’ai reconnu la voix riche et l’accent anglais, j’ai failli défaillir.
« Salut, Amour. »
« Spike ? », ma voix était à peine un murmure et j’ai du m’asseoir avant que mes jambes ne flanchent.
« Je sais que tu avais dit qu’une nuit, mais j’ai passé le dernier mois à penser à toi. »
« Comment as-tu su où me trouver ? », lui demandai-je incertaine.
« Dawn m’a dit qu’elle venait de Sunnydale et toi tu m’as parlé de ta galerie, le reste n’a pas été trop difficile. »
« Je croyais tu tournais un film en Italie ? »
« C’était le cas, nous avons terminé les dernières scènes il y a deux jours. Buffy, je serai à Sunnydale demain, j’amène Stella voir notre oncle, ça te dirait de dîner avec moi ? », mes mains étaient moites et mon cœur battait la chamade.
« Spike, je ne peux pas. Toute cette histoire, c’est de la folie, tu comprends ? Je suis mariée, sans compter que je suis plus âgée et que tu es une star… Nos mondes sont trop différents. »
« Mais tu l’as ressentis toi aussi, n’est-ce pas ? Cette connexion entre nous ? Dis moi que je ne l’ai pas rêvée ? », sa voix était suppliante comme un enfant apeuré et j’ai compris à cet instant que pour lui aussi cette nuit avait compté beaucoup plus qu’elle ne l’aurait du.
« Oui, mais ça ne change rien à la réalité. », il soupira tristement.
« Tu as sans doute raison. Prend soin de toi, amour. », et il a raccroché avant que je ne puisse rajouter quoi que ce soit.
J’ai pensé brièvement à le rappeler, mais tout ça n’aurait servi à rien, tout ce que je lui avait dit était la pure vérité, nos deux mondes ne pourraient jamais coexister, mais malgré la logique de tout cela j’avais l’impression que mon cœur se brisait dans ma poitrine et j’ai éclaté en sanglot.
………………………
Le samedi de la semaine suivante, Dawn était partie dormir chez une amie, j’avais été incapable de cesser de penser à Spike de toute la semaine et tout cela commençait vraiment à me rendre furieuse. J’étais assise dans le salon en train de lire un livre quand Parker est entré en titubant légèrement vers minuit. J’avais été témoin de cette scène des centaines de fois, mais Dieu sait pourquoi cette fois j’en ai eu vraiment assez…
« Ou étais tu ? », j’ai exigé irritée.
« Dans un bar avec des amis. Tu sais ce que c’est… Oh, c’est vrai, tu ne peux pas le savoir tu n’as aucun ami. », il me répondit méchamment. J’ai décidé de ne pas noter sa dernière réplique surtout parce que c’était la triste vérité. Nous avions des couples d’amis uniquement parce que les amis de Parker s’étaient mariés. Moi pour ma part, je n’avais gardé contact avec personne après la naissance de Dawn, mes amis les plus fidèles avaient déserté le navire dès que j’étais tombée enceinte, il faut croire que le fait que je ne puisse plus faire la fête comme avant me rendait moins attrayante à leurs yeux.
« Tu as fini de travailler à cinq heures ! Déjà que tu travailles un samedi, tu aurais pu au moins appeler pour m’avertir que tu ne rentrais pas dîner ! »
« Tu es quoi ? Mon gardien de prison ? Forrest voulait fêter un peu et je l’ai accompagné ! De toute façon, je n’avais rien de mieux à faire. »
« Et passer une soirée avec ta femme ne t’aurais pas intéressé, bien sur… », je lui dis faussement.
« Pour te regarder t’empiffrer devant la télé ? Non merci ! »
Je me suis levée en colère.
« Tu sais quoi, Parker ? Je commence en avoir assez de tes commentaires désobligeants à mon égard ! Tu es loin d’être un canon de beauté mon pauvre vieux, tes cheveux sont devenus presque inexistants et en plus la bière que tu ingurgites au tonneau depuis des années commence à se voir au niveau du ventre ! Tu es pathétique si tu crois un seul instant que les jeunes poulettes que tu t’envoies dans mon dos veulent de toi pour autre chose qu’une promotion ! », j’avoue que je n’avais jamais vu venir ce qui a suivi…
Comprenez moi, Parker a toujours été un idiot et moi encore plus idiote pour l’avoir épousé, mais jamais il n’avait levé la main sur moi, du moins jusqu'à ce soir là. D’habitude, il se contentait de frapper avec des mots. La première gifle me pris par surprise, mais je n’ai pas eu le temps de réagir avant qu’il ne me pousse par terre et qu’il se mette à me frapper violemment en hurlant des incohérences dont je n’ai pas le souvenir. Au bout d’un certain temps, j’ai cessé d’essayer de me débattre, trop faible par la raclée magistrale qu’il m’infligeait et puis tout fut terminé. Il s’est relevé en me disant qu’il allait dormir et de ne pas le déranger comme si rien du tout n’était arrivé.
Je suis restée par terre durant un long moment, essayant de comprendre ce qui s’était passé. Finalement je me suis levée du plancher et je me suis enfermée dans la salle de bain, quand je me suis regardée dans le miroir, mon visage était un désordre mais rien ne semblait cassé, j’ai pris une douche comme un automate me demandant ce que j’allais faire. L’envie de faire mes valises et de le quitter pour toujours et emmener Dawnie avec moi était forte, mais je ne pouvais pas le faire. Mes parents avaient divorcé quand j’avais treize ans et je n’avais plus jamais revu mon père, je me rappelle toujours de sa silhouette s’éloignant et moi le suppliant de rester, mais il ne s’est jamais retourné, il est monté dans sa voiture et il est sorti de nos vies pour toujours. Je ne voulais pas que ma fille vive la même chose, ce sentiment de rejet qui vous ronge l’âme et qui vous pousse à penser que vous n’êtes rien.
Alors je suis restée.
……………………..
Lorsque je me suis réveillée le lendemain matin, j’avais l’impression qu’un camion m’avait foncé dessus, Parker était toujours endormi et je suis entrée tranquillement dans la salle de bain. J’ai étouffé un gémissement horrifié à la vue de ma tête, les marques rouges qui couvraient mon visage hier étaient maintenant violacées et mon œil droit ne pouvait plus s’ouvrir. Quand je suis ressortie une demie heure plus tard, après avoir essayé tant bien que mal de camoufler mes marques, Parker maintenant réveillé me regardait étrangement. Il avait peur, ça se voyait dans chaque fibre de son corps, je savais que ce n’était pas la peur de me perdre mais plutôt que je porte plainte pour coups et blessures et ruine sa carrière d’avocat célèbre…
« Je suis désolé. », il a murmuré, mais je ne lui ai pas répondu et je suis descendue à la cuisine. Il est arrivé quelques minutes plus tard et me répéta la même chose.
« Je suis vraiment désolé, Buffy. J’ignore ce qui s’est passé. Bébé, s’il te plait, regarde moi. », je me suis retournée et le fixa haineusement de mon seul œil valide.
« Si tu me retouches, je te jure que je ferai de ta vie un enfer. », il a seulement incliné la tête en signe d’assentiment et il a quitté la pièce.
Quand Dawn est rentrée à la maison, elle s’est toute suite mise à pleurer en voyant mon visage, bien que j’avais essayé de le cacher les marques étaient toujours évidentes. J’ai inventé que j’avais déboulé les escaliers du sous sol, mais que je n’avais rien de cassé, j’ai essayé de la réconforter du mieux que je pouvais, la protégeant de la vérité et au bout d’un moment elle sembla accepter ma version de l’histoire et elle a passé le reste de la journée à me traiter aux petits oignons, même Parker s’est mis de la partie pour étouffer sa culpabilité. J’aurais du me douter de quelque chose quand Dawnie refusa pratiquement de lui adresser la parole, mais j’ai mis cela sur le compte qu’il lui avait refusé un nouveau lecteur mp3 la vieille, c’était plus facile que d’accepter le fait que ma fille savait que je lui avais menti pour protéger son père .
………………………………..
Pov Dawn
Le lundi matin, quand je suis arrivée à l’école je n’avais qu’un seul but en tête. J’ai marché d’un pas décidé jusqu'à la bibliothèque où je savais que se cachait l’homme que je cherchais. Je n’avais pas cru un traitre mot de ce que ma mère m’avait raconté la veille, je savais que mon père avait quelque chose avoir avec cette histoire, soit qu’il l’avait frappée ou poussée dans les escaliers, mais elle ne s’était pas fait ces marques toute seule. Quand j’étais enfant, j’adorais mon père, mais plus j’ai vieilli plus j’ai commencé à remarquer l’homme qu’il était vraiment, il traitait ma mère comme de la merde et quand il était à la maison -ce qui était très rare- il agissait comme si il était le roi et nous ses royaux sujets. Avant, j’ignorais comment je pouvais changer les choses, mais maintenant c’était différent. Je savais que je prenais des risques, que j’avais peut-être imaginé l’intérêt qu’il portait à ma mère, après tout ce n’était peut-être qu’une vague histoire de sexe, mais mon instinct me disait que c’était beaucoup plus que cela. J’avais fouillé furtivement dans le sac de ma mère avant de partir pour l’école, mais j’avais été incapable de retrouver le numéro qu’il lui avait donné, elle avait du le changer de place après que mon père l’eut trouvé, mais heureusement pour moi je connaissais quelqu’un d’autre qui l’avait. Quand je suis rentrée dans la bibliothèque, monsieur Giles était au comptoir le nez plongé dans un livre, des tas de rumeurs circulaient sur lui à l’école, outre celle ou il était l’oncle du célèbre Spike Williams, on racontait aussi qu’il avait déjà été un agent secret du gouvernement et qu’il avait tué beaucoup de gens, moi personnellement je me foutais un peu de ces rumeurs, il avait toujours été d’une gentillesses extrême envers moi.
« Monsieur Giles, est-ce que je peux vous parler ? »
« Bien sur Dawn, qu’est-ce que je peux faire pour toi ? »
« Je sais que des tas de gens doivent vous le demander, mais je vous assure que c’est varient important, je dois absolument parler avec votre neveu. »
Il enleva ses lunettes en soupirant, c’est vrai que des tas de filles à l’école avaient essayé de se servir de lui pour rencontrer leur idole…
« Bon sang, Dawn ! Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi ! », la déception dans sa voix me fit reculer légèrement, mais j’ai continué :
« Je vous assure que ce n’est pas pour moi, je ne vous demande pas de me donner son numéro, juste de lui passer un message. Dites lui que Dawn, la fille de Buffy, voudrait lui parler, c’est important. Je serais ici demain à l’heure du déjeuner si il veut m’appeler. »
« Dawn, explique moi s’il te plait ce qui se passe ? », j’ai hésité un bref moment, finalement je lui ai tout raconté de notre fin de semaine à L.a, jusqu’à la partie où mon père avait transformé ma mère en plaie géante. Quand j’eus terminé, il me regarda tendrement.
« Je verrais ce que je peux faire, Dawn, mais je ne te promet rien. Tu es sure que tu ne devrais pas en parler aux assistantes sociales de l’école ? »
« Non et ne leur dites pas s’il vous plait ! Si mon plan ne fonctionne pas, j’irais les voir c’est promis, mais ma mère ignore que je sais ce qui s’est passé, elle fait comme si tout allait bien mais je sais que c’est faux. »
« D’accord Dawn, mais si à la fin de la semaine tu n’as pas parlé, je le ferai. », j’ai incliné la tête et je suis partie en cours. En réalité, nous savions très bien que si j’allais voir les gens de l’école ça ne changerait rien, ma mère nierait tout simplement les faits. Non, Spike Williams était mon seul espoir.

Le lendemain, durant mon cours de français, je fixais obstinément l’horloge souhaitant que l’heure du déjeuner arrive. Hier, quand j’étais rentrée de l’école ma mère était assise dans la cuisine regardant dans le vide, un compte de carte de crédit dans la main. Lorsque j’ai jeté un coup d’œil, j’ai vu plusieurs inscriptions au nom de motel divers à Sunnydale, non seulement il l’a trompait, ce qui n’était pas nouveau j’avais sept ans la première fois que j’avais compris pourquoi ma mère pleurait quand mon père ne rentrait pas dormir, mais en plus il ne se cachait même plus. Si Spike n’appelait pas aujourd’hui, j’avais décidé d’en parler à ma grand-mère.
Il était dix heures trente quand je fus demandée au secrétariat. Surprise, je me suis rendue là-bas où la secrétaire m’a expliqué que j’étais demandée à la bibliothèque. À mon arrivée, monsieur Giles était mystérieusement absent mais quand j’ai appelé son nom, il était apparu derrière une pile de livres.
« Oh, Dawn te voilà ! Tu veux bien passer dans mon bureau s‘il te plait ? », j’ai incliné la tête et le suivit silencieusement. Lorsque je suis entrée, je suis tombée face à face avec Spike qui était assis au bureau de son oncle et Giles a refermé la porte derrière lui.
« Dawn, je crois que tu voulais parler à William. », me dit-il.
« Salut Dawn. Comment vas-tu ? », je le regardais bouche bée, jamais je n’aurais pu imaginer qu’il se trouverait devant moi. Et puis, quelque chose réussit à se faire inscrire dans mon cerveau temporairement éteint.
« William ? », j’ai demandé surprise.
Monsieur Giles renifla légèrement avant de répondre : « Tu ne croyais pas sincèrement que ce surnom stupide était celui qu’il avait eu à la naissance ?»
Ce fut au tour de Spike de renifler dans le dégoût.
« Tu peux toujours parler, Rupert. »
« Je t’ai dit cent fois de ne pas m’appeler ainsi. », répondit-il à son neveu, une marque d’affection dans la voix.
« Alors cesse de m’appeler William ! », malgré leur supposée querelle, je pouvais voir à quel point ils s’appréciaient et cela me mis toute suite à l’aise.
« J’ai appelé William, je veux dire, Spike aussitôt après notre conversation hier et il a insisté pour venir à Sunnydale. Bien sur, je suis sur que tu comprends que sa présence doit rester un secret. Bon, je vous laisse bavarder tous les deux, j’ai du travail. », et il est parti nous laissant seuls
J’avais imaginé des milliers de fois dans le passé de me retrouver seule avec lui, mais c’était avant qu’il ne rencontre ma mère, avant qu’il ne devienne celui qui pourrait peut-être la sauver, maintenant je ne le voyais plus du tout de la même façon.
« Qu’est-ce qui s’est passé, Dawn ? », il me demanda gentiment, alors je lui ai tout dit, de la façon dont mon père traitait ma mère la dégradant avec des paroles cruelles, comment il l’a trompait, que je croyais qu’il s’était mis à la maltraiter physiquement…
Je voyais la colère monter en lui avec chacune de mes paroles, et une partie de moi, celle qui était toujours sa petite fille avait peur pour mon père.
« Dawn, est-ce que ta mère a porté plainte à la police ? »
« Non, elle m’a dit qu’elle était tombée, mais je sais que c’est faux. »
« Où est ta mère ? »
« À la galerie. »
« Retourne en cours, je te promet que je m’occupe de tout. », et je l’ai cru.
Je suis repartie en classe laissant mon sort et celui de ma famille entre les mains d’un parfait étranger que j’avais vu dans quelques films. Je pouvais vraiment être idiote parfois, mais cette fois j’ai eu raison.



dites moi ce que vous en pensez svp svp svp





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