Chapitre 5
J’étais à peine arrivée chez ma mère depuis une heure quand les appels ont commencé. Tout d’abord, il appelait pour des choses idiotes comme où était ses chemises, etc… Et puis en plein milieu de la nuit, c’est devenu plus mauvais, sûrement à mesure que son taux d’alcool augmentait.
Il me traitait de chienne, de grosse vache, exigeait que je revienne à la maison. Au bout d’un moment, nous avons cessé de répondre et coupé la sonnerie, alors il s’en ait pris à la boîte vocale, le lendemain il y avait vingt messages dont plusieurs où il pleurait comme un enfant me suppliant de revenir pour mieux me menacer quelques secondes plus tard. Ma mère voulait appeler la police, mais j’ai refusé, le divorce serait déjà assez pénible pour Dawn sans que son père soit en prison en plus.
Quand je suis arrivée à la galerie ce matin là, j’avais à peine dormi mais je me sentais plus reposée que jamais auparavant. Comme à son habitude, Spike m’attendait à mon bureau et le remarqua toute suite.
« Tu as l’air en forme ce matin, bébé. »
J’ai enlevé ma veste avant de lui répondre.
« Sincèrement, tu n’as pas de travail qui t’attend, un film a tourner, quelque chose ? »
« Non, je suis libre comme l’air. J’ai pris un congé pour ‘urgence personnelle‘. »
« C’est comme ça que tu appelles ça, toi ? Venir dans mon bureau chaque matin, une urgence ? En plus, comment es-tu rentré ? Avant tu m’attendais devant la galerie ! »
« Tu étais inquiète que je ne sois pas là, mon ange ? », la réponse étais ‘oui’.
Quand je n’avais pas vu sa silhouette familière devant les portes vitrées, une peur irraisonnée s’était emparée de moi, elle ne m’a quitté que quand j’ai vu qu’il était dans mon bureau, mais je n’allais pas lui avouer si facilement.
« Pas du tout ! »
« Menteuse. », me murmura-t-il dans le creux de l’oreille avant de m’embrasser.
Comme chaque matin, je me suis dit que je devrais le repousser et comme à chaque fois, je n’en fit rien, au contraire je l’embrassais passionnément moi aussi, ce baiser était le carburant dont mes journées avaient besoin.
« Alors, comment es-tu entré ? », lui ai-je demandé après que le baiser fut fini, plus pour me redonner une constance que par réel intérêt.
« Le poof m’a fait entrer. »
« Le quoi ? »
« Angel, votre comptable ennuyeux… Il est arrivé avant toi et m’a laissé entrer. Il dit que d’avoir quelqu’un qui fait le pied de grue devant la galerie pour harceler une des propriétaires est mauvais pour les affaires. »
Je me suis mis à rire car c’était typique d’Angel, n’importe qui sauf Parker même un acteur de vingt cinq ans harcelant mais très mignon.
« En passant, tu savais qu’il couchait avec ta mère ? »
« Ne sois pas ridicule ! »
« C’est votre femme de ménage, Anya, qui me l’a dit. Il paraîtrait qu’ils travaillent souvent tous les deux très tard et plutôt horizontalement… »
« Ma mère pourrait être sa mère ! Et en plus, je trouve que tu commences un peu trop à prendre tes aises autour d’ici ! »
« Que veux-tu, bébé, ça fait partie de mon charme ! Et puis tu sais très bien que l’amour n’a pas d’age, regarde nous ! »
J’allais lui rappeler qu’il n’y avait pas de ‘nous’ quand au même moment ma mère passa sa tête dans l’embrasure de mon bureau.
« Buffy, tu veux bien me sortir le dossier d’Andrew Lord, s’il te plaît ? Il vient me montrer ses nouveaux tableaux ce matin et j’aimerais que tu te joignes à nous. Oh, bonjour Spike ! Comment vas-tu ? », lui demanda-t-elle chaudement.
Décidément, je vivais dans un monde de fous ! Personne ne semblait faire de cas de l’acteur célèbre et oscarisé qui semblait avoir pris résidence dans mon bureau ! Au contraire, ils l’accueillaient à bras ouverts comme un ami de la famille et aucun d’eux n’avaient vendu sa présence à Sunnydale aux tabloïdes encore, ce qui ne cessait de me surprendre, surtout quand on connaissait Anya Jennkins et Harmony Kendal nos deux femmes de ménage !
« Je te rejoins toute suite maman, ça ne sera pas long. »
« Bien ! Passe une bonne journée, Spike. »
« Vous aussi, Joyce. »
Une fois qu’elle fut partie, il se tourna de nouveau vers moi.
« Ta mère est charmante, je suis sur qu’elle s’entendrait à merveille avec Anne et de plus elle semble ne pas avoir peur de l’amour comme sa fille ! », me taquina t-il.
« Tu n’as qu’à jeter ton dévolu sur ma mère ! », je lui répondit sur le même ton.
« Et passer à côté d’une femme aussi sexy que toi ? », il me caressait lentement le dos tandis qu’il me parlait, sa bouche de nouveau près de la mienne, « Alors bébé, tu ne m’as toujours pas dit ce qui te rendait d’aussi bonne humeur… »
« J’ai quitté Parker hier. »
J’ai mis mes doigts sur ses lèvres pour l’empêcher de parler, « Ça ne veut rien dire pour nous deux, mais tu avais raison, je ne peux pas continuer de vivre avec lui, c’est mauvais pour Dawn. »
« Comment prend t-il la chose ? »
« Plutôt mal. »
« Tu es consciente que je ne vais aller nulle part n’est-ce pas ? Je reste ici jusqu'à ce que tu te décides à avouer ce qu’il y a entre nous. »
« Je sais. », et pour la première fois cette éventualité ne me faisait pas peur. Il avait tranquillement commencé à gagner, même si je l’ignorais toujours à ce moment là.
« Où vis-tu ? »
« Chez ma mère. Mais je compte discuter avec lui de ce que nous allons faire bientôt, je ne crois pas que je veux garder la maison, je veux un départ à neuf pour ma fille et moi. »
« Justement, j’ai vu un merveilleux manoir à vendre sur la rue Crowford. »
« Je n’ai pas les moyens de me payer un manoir ! »
« Moi si ! Je peux très bien vivre ici autant qu’à Los Angeles, ce n’est qu’à une heure de route. »
« Tu es quelqu’un de vraiment têtu. », lui ai-je fait remarquer tendrement.
« Je me bat pour ce qui a de l’importance, amour. »
Il m’a embrassé doucement de nouveau, son baiser était à peine une caresse.
« Je dois te laisser. A plus tard, bébé. », et il est parti avant que je ne puisse dire quoi que ce soit.
……………………..

Mon plan commençait vraiment à prendre forme, je dois dire que poursuivre une femme mariée et mère d’une adolescente pour lui faire admettre que nous étions fait l’un pour l’autre n’était pas vraiment sur mon CV ! Avec Drusilla, c’est elle qui avait fait la poursuite et les avances, moi je n’avais eu qu’à suivre le flux mais Buffy et sa tête dure, c’était autre chose.
Mais il n’y avait pas que Buffy qui était en train de bouleverser ma vie, sa fille faisait de même, bien que d’une autre façon. Le lendemain de notre rencontre dans le bureau de mon oncle, je suis retourné la voir pour lui dire que j’avais parlé à sa mère et que je comptais bien la convaincre de quitter son père et puis elle s’était confiée de nouveau à moi. Combien elle avait peur de les laisser seuls et qu’il ne frappe sa mère de nouveau, qu’elle se sentait coupable de trahir son père en aidant un autre homme à conquérir sa mère, elle m’a parlé des temps plus heureux quand elle était petite et que son père l’emmenait prendre une glace et qu’elle s’asseyait sur ses genoux et qu’ils observaient les gens marcher dans la rue tous les deux… C’était le seul moment où son père lui prêtait vraiment attention et c’était pour elle à chaque fois comme un cadeau et puis elle avait grandi et il avait cessé de le faire. Alors chaque jours après avoir fait mon tour à la galerie, je passais la saluer à l’école où je me cachais dans le bureau de Giles, loin des regards indiscrets, et Dawn et moi avons commencé à devenir des amis. J’ignorais si sa mère approuvait alors je ne lui en ai pas parlé, mais je savais au fond de moi que Buffy et moi serions ensemble un jour et que Dawn vivrait avec nous, elle devenait plus qu’une amie au fond; je commençais à la voir comme une autre sœur.
Après que Dawn m’eut raconté ce qui s’était passé la veille, j’étais plus qu’inquiété, elle m’avait parlé des appels et du fait que son père semblait de plus en plus désespéré. Je lui ai fait promettre de ne pas être seule avec lui et je suis retourné à la galerie parler à Buffy.
Quand je suis arrivé, elle était seule, assise à son bureau elle semblait avoir pleuré. Je me suis approché d’elle doucement.
« Ça va, bébé ? », elle sursauta et c’est alors que j’ai remarqué la rougeur sur sa joue. Je l’ai forcé à me regarder et j’ai sentit la rage m’envahir.
« C’est lui, c’est ça ? », ai-je exigé.
« Il a appelé plus tôt, il voulait que nous discutions calmement de tout ça. Il semblait sobre, alors j’y suis allée, je n’en ai parlé à personne car je savais qu’ils m’empêcheraient d’y aller. Au début, ça s’est bien passé, mais quand j’ai refusé de rentrer, il s’est mis à m’injurier de nouveau et quand j’ai essayé de partir il m’a giflé. Ensuite, il s’est confondu en excuses et il s’est sauvé. »
Je l’ai embrassé sur les lèvres.
« Il ne te touchera plus jamais, je te le promet. »
« Que comptes-tu faire Spike ? Attends ! »
Je l’ai entendu crier derrière moi, mais j’ai continué ma route et je savais au fond de moi qu’elle souhaitait que je m’en mêle sinon elle m’aurait poursuivi au lieu de se contenter de crier après moi.
Trouver Parker Abrahams fut beaucoup plus facile que je ne l’aurais cru. Après avoir appelé son bureau où on m’avait dit qu’il avait pris son après midi, je me suis mis à faire le tour des bars de la ville. C’est où je l’ai trouvé, dans un bar appelé l’alibi, entouré d’autres hommes qui semblaient eux aussi des avocats. Je savais à quoi il ressemblait puisque la dernière fois que j’étais venu à Sunnydale avec ma sœur je n’avais pas pu m’empêcher de passer devant chez Buffy et je les avais vu tous les deux dehors en train de faire des rénovations quelconques sur la maison.
Je me suis dirigé vers lui d’un pas décidé et je lui ai tapé sur l’épaule. Quand il s’est retourné, je lui ai mis mon poing dans la figure, il a basculé en bas de son banc, j’avais pris soin de ne pas le frapper trop fort pour savourer l’expression sur son visage et je dois avouer que c’étais sans prix, je l’ai empoigné par le collet et je l’ai épinglé contre la table.
« Je veux que tu m’écoutes soigneusement. », lui ai-je dit d’une voix dangereuse, « Si jamais tu l’as retouche, je te jure que je ferai de ta vie un enfer. », les autres autour n’essayaient pas de s’en mêler, surtout je crois car la plupart d’entre eux m’avaient reconnu et qu’ils étaient curieux de savoir pourquoi j’empoignais leur ami ainsi…
Il essaya de me repousser mais j’étais beaucoup plus fort que j’en avais l’air, surtout à cause des heures d’entraînement physique que je devais faire pour certains films.
« De qui est-ce que tu parles au juste ? », me demanda-t-il.
« Je parle de Buffy. », son visage devint blanc comme un drap et j’ai vu à quel point il était idiot. Il croyait sûrement que je venais pour une de ses pathétiques maîtresses et il était secrètement fier d’avoir couché avec une femme qui était dans ma vie. Imbécile, il avait la femme la plus merveilleuse sur terre et il l’a voyait comme de la merde !
« Buffy ? », répéta-t-il comme si il n’arrivait pas là le croire.
« Oui, Buffy. La femme que tu n’as jamais mérité, mais je jure sur ce que j’ai de plus cher que je réussirais à lui faire oublier ta présence. Après tout, elle ne pense pas à toi quand elle se tord de plaisir dans mes draps ! Elle m’a dit que tu n’avais jamais réussi à la faire jouir autant ! », je savais que c’était un coup bas, mais je n’avais qu’une envie, le tuer et comme je ne pouvais pas le faire, je me suis contenté de mots.
« Tu devrais la voir après que je lui ai fait l’amour, les lèvres gonflées, la peau rougie, elle n’a jamais été plus belle. Dommage que tu es été trop égoïste pour découvrir le trésor qu’elle est vraiment, mais ne t’en fait pas, je vais me charger de lui rappeler chaque jour à quel point elle est merveilleuse. »
Et puis je l’ai laissé tomber. Il a atterri assis sur le sol, trop choqué pour réagir et j’ai quitté le bar comme j’y était entré.
J’ai entendu un de ses amis lui dire :
« Est-ce que ce n’était pas Spike William ? Tu ne m’avais pas dit que ta femme avait essayé de te faire croire qu’elle avait couché avec lui ? Il semble qu’elle n’était pas si menteuse après tout ! »
« Ta gueule Forest ! », fut sa seule réponse et moi je me suis mis à rire.
………………………

Épilogue. Six ans plus tard.

« Papa ! Tu es venu ! », Dawn s’est élancée vers son père et Parker l’a serré contre lui la faisant tourner comme quand elle était enfant.
Malgré mes pires craintes, notre séparation a fait de lui un meilleur homme. Je crois que tout comme moi il s’était trouvé pris au piège dans notre mariage, incapable de s’en sortir et quand l’alcool lui avait semblé la seule solution à son malheur, il était devenu quelqu’un d’autre, un homme méchant et violent. Nous ne sommes jamais devenus des amis, il y avait eu trop de mots durs entre nous, mais nous sommes capable d’être civiles l’un envers l’autre.
« Buffy, tu es vraiment très belle. », me dit-il poliment.
« Merci Parker, c’est un grand jour aujourd’hui, notre petite fille est diplômée en art. »
« Elle a hérité de ton talent, elle fera une grande artiste j’en suis sur. », c’était étrange vraiment, avant, toutes nos conversations n’avaient été que mots cruels et calomnies, mais dans le divorce nous avons réussi à découvrir les personnes que nous étions vraiment.
Nous furent interrompus par une petite boule d’énergie qui tirait sur ma robe.
« Maman ! Caleb m’a donné un coup de pied ! », je me suis penchée pour prendre ma fille dans mes bras lui enlevant son pouce de la bouche en même temps, quand j’ai cherché mon fils des yeux, j’ai vu Spike qui lui parlait fermement et j’ai souri.
« Papa s’en occupe, ma chouette. Tu as vu qui est là ? », lui ai-je dit en indiquant Parker.
« Bonjour, le papa de Dawnie ! », lui dit-elle en lui faisant signe de la main.
« Bonjour Camille, tu es très jolie aujourd’hui ! »
« C’est ma maman qui a tressé mes cheveux. », Son attention fut attirée par son frère qui s’était remi à courir et elle demanda à redescendre pour courir après lui. Je l’ai regardé partir tendrement.
Après la naissance de Dawn, je n’aurais jamais cru avoir d’autres enfants, mais le destin en a décidé autrement. C’était quelques semaines après que Spike ait commencé sa mission qu’il appelait ‘convaincre Buffy qu’elle est la femme de ma vie’ que je me suis rendue compte que j’étais enceinte. Et puis je me suis souvenue de notre petite escapade dans la salle des caisses et que nous n’avions pris aucune protection. Au début, j’étais totalement paniquée, après tout j’avais trente quatre ans et j’étais en pleine séparation, mais quand je me suis couchée cette nuit là, j’ai rêvé d’un petit garçon avec les yeux de son père qui courait après un chien dans la cour arrière d’un magnifique manoir et j’ai su que je ne pourrais pas m’en débarrasser, j’allais avoir cet enfant et j’allais laisser à Spike le choix de faire partie de sa vie ou non. Quand je lui ai annoncé, je croyais sincèrement qu’il allait s’enfuir, mais il m’a surprise une fois de plus en criant sa joie et dansant autour de la pièce. Ensuite ce fut moi qui dû faire un choix, il ne voulait pas seulement être un père, il voulait aussi être avec moi à chaque étape de la vie de notre enfant et il n’avait pas l’intention de prendre non comme réponse. Et puis je me suis dit, pourquoi pas ? Après tout, il méritait une chance au bonheur tout comme moi et je n’ai jamais regretté ma décision, même quand j’ai envie de l’étrangler parfois. Caleb est né huit mois plus tard et quelque mois après je signais les papiers du divorce pour me remarier immédiatement.
Après, tous les journaux du monde entier parlaient de notre histoire comme d’un conte de fée, la ménagère blasée qui rencontre un acteur célèbre… Si seulement ils savaient à quel point c’était vrai !
Trois ans plus tard, nous avons décidé d’avoir un autre enfant avant qu’il ne soit trop tard pour moi, à trente sept ans j’étais considérée comme une grossesse à risques, mais elle se déroula à merveille et Camille est venue au monde. Dawn vécue le divorce très bien, surtout que son père décida d’entrer aux alcooliques anonymes et pris son rôle de père beaucoup plus à cœur qu’il ne l’avait jamais fait. Il essaie de compenser le temps perdu et je sais que ma fille lui a pardonné pour ses erreurs passées. Elle et Spike s’entendent très bien, elle fréquente même un de ses meilleurs amis, Xander. Au début je n’étais pas trop d’accord avec cette relation à cause de leurs dix ans de différence, mais elle m’a fait remarquer que Spike et moi avions huit ans de différence et que j’étais mariée de surcroît quand je l’ai connu ! Je leur ai donc donné une chance. Ils sont ensemble depuis deux ans et comptent se marier l’an prochain. Ma mère nous a surprise il y a deux ans quand elle a annoncé qu’elle prenait sa retraite car elle voulait voyager avec le nouvel amour de sa vie qui n’était nul autre qu’Angel ! En fait, tout le monde fut surpris mis à part Spike et Anya qui eux le savaient depuis longtemps. J’ai senti les bras de mon mari autour de ma taille et je me suis blottie contre lui en soupirant doucement. Nous sommes ensemble depuis six ans et chaque jour je découvre une facette de lui que j’aime. Il avait eu raison il y a toutes ces années, nous étions vraiment fait l’un pour l’autre.
« Parker. », le salua-t-il d’un ton brusque. Si la relation entre moi et Parker s’était améliorée, celle entre lui et Spike était toujours la même, ils se détestent et Dawn et moi avons arrêté d’essayer de les faire changer d’avis.
« Spike. », lui répondit-il sur le même ton, « Je crois que je vais aller voir où est Cheila avant que la cérémonie commence. », il allait s’éloigner quand Cheila, sa nouvelle petite amie, arriva en courant. Elle me faisait vaguement penser à un chiot surexcité et elle s’agrippa après lui comme un cobra.
« Buffy ! Vos enfants sont tout simplement magnifiques ! »
« Ils le sont, n’est-ce pas ? », lui ai-je dit doucement tout en regardant les deux petits qui s’amusaient à moins d’un mètre.
« J’en voudrais bien, mais Parker trouve qu’il est trop vieux ! Kathleen dit que c’est parce que qu’il refuse de s’engager ! », dit-elle en boudant légèrement.
Parker regarda ailleurs mais Cheila continua de plus belle, elle avait la manie de parler durant des heures pour ne rien dire, citant des noms dont nous avions jamais entendu parlé même ci ça n’allait pas l’empêcher de nous raconter leur vie privée comme si ils étaient nos amis intimes !
« J’en parlais justement avec des amis hier autour d’un verre, vous saviez que Picasso est devenu père à quatre vingt un ans ? Son épouse n’en avait que vingt et un, elle avait sûrement voulu se taper une star ! En parlant de star, vous ne devinerez jamais ce que Jackie et son mari ont fait ! Ils ont décidé de participer à ce jeu à la mode ! La clause célébrité ! Et elle a mis le nom de Spike sur ses trois choix ! Je lui ai dit bien sur qu’il était marié et heureux en ménage, mais vous savez comment elle est, elle n’écoute jamais ! Ce qui me fait penser, ça pourrait être amusant non ? Nous devrions le faire aussi ! Parker, qu’en dis-tu ? »
Un ‘non’ retentissant ce fit entendre et Parker entraîna Cheila qui ne cessait de lui demander pourquoi au loin. Spike de son coté riait comme un fou.
« Cesse de rire, ce n’est pas drôle ! »
« Quoi? Personnellement, je trouve ce jeu génial ! Le pauvre, tu crois qu’il perdra une autre femme de la même manière ? », je me suis mis à rire aussi, il est vrai que ce jeu ne lui avait pas porté chance ! Ou peut- être que si après tout ! Prenant la main de mon amour dans la mienne, nous sommes partis rejoindre nos deux petit monstres qui se roulaient dans l’herbe avec Dawn qui les suppliait de se relever. Ce jeu portait vraiment très mal son nom, ai-je pensé, car pour moi ce n’était pas ‘la clause célébrité’ que ça m’avait apporté, mais ‘la clause bonheur‘.

C’est la fin! Je sais que cette histoire n’est pas très longue mais c’est de cette façon que je l’avais destinée. J’ai voulu prendre une légère pause de mes autres histoires pour revenir en force. Merci à tous ceux qui m’on envoyé des commentaires et un merci spécial à Angeliva pour son merveilleux travail de correction.





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