Chapitre 15 :

Buffy était entrain de remballer ses affaires en vu du déménagement quand elle entendit frapper à sa porte.
«Entrez!»
Elle fut heureuse de voir que c’était Spike.
«Tu es prêtes pour le déménagement?»
«Oui, j’ai presque terminé. Merci de nous aider, c’est très gentil de ta part.»
«Angel ne m’a pas donner le choix.»
Sa remarque la poignarda en plein cœur.
«Ah je vois… nous pouvons nous débrouiller seules, tu sais. Nous sommes après tout des tueuses.»
À la seconde où il avait prononcé ses paroles, Spike se mit à les regretter. Merde, il devait arrêter d’être sur la défensive avec elle.
«Non je t’assure ça ne me dérange pas, je te l’aurais proposer de toute façon, mais tu le connais, il aime donner des ordres.»
Elle le regarda les yeux remplis d’espoir.
«Vraiment ?»
«Non mais seulement parce que je suis un idiot.»
«Au moins tu le sais.» Le ton souriant démentait la dureté de ses paroles.
«Oui mais j’essaie de me soigner. Tu crois pouvoir être patiente avec moi?»
«Serais tu entrain de me dire que tu veux que les choses s’améliorent entre nous?»
«Oui, je crois que oui… en fin je suis sur que oui!»
Son sourire aurait fait arrêter son cœur de battre si il avait toujours été en vie.
Il regarda la pièce autour de lui incapable de la regarder dans les yeux plus longtemps quand un cadre vide attira son attention.
Il s’approcha pour le prendre dans ses mains.
«Qu’est-ce que c’est ?»
«C’est un cadre souvenir. Je n’avais aucune photo de ma mère, de toi et Anya puisque tout avait disparu avec Sunnydale. Donc c’était une façon de me rappeler le vide que vous aviez laissés après votre départ.»
«J’ai eu beaucoup de peine quand j’ai appris la mort d’Anya, même si la fille de démon avait tendance à me sortir par les yeux parfois.»
«C’est vrai qu’elle avait souvent cet effet sur les gens. Mais elle est restée jusqu'à la fin, même quand elle aurait pu s’enfuir. Elle était vraiment quelqu’un d’extraordinaire.»
«Oui, elle l’était.»
L’aura de tristesse qui avait envahis la pièce fut soulevée par l’arriver d’Alicia.
«Je suis ici pour ce stupide déménagement, je continue à dire que c’est injuste.»
«Je sais Alicia mais c’est moi qui prend les décisions.»
Alicia se tourna vers Spike
«Elle était aussi autoritaire quand vous étiez ensemble?»
Spike se mit à sourire.
«Tu n’en as aucune idée.»
«Hey je suis dans la pièce je te signal.» Dit Buffy d’un ton offusqué.
«Allez tueuse, ne viens pas me dire le contraire. Ne tue pas les gens Spike, ne torture pas mes amis Spike, cesse de voler chez l’épicier Spike.» A son ton taquin Buffy et Alicia se sont mis à rire.
«Ce n’était de ma faute, tu étais impossible.» Il l’a pris par la taille pour la tenir contre lui.
«Ça fait parti de mon charme, chérie et tu le sais.»
« Ah oui? Quel charme? Je n’ai jamais remarqué!»
«Alors là tueuse, tu vas me le payer. » Et il se mit à la chatouiller.
«Dit le!»
«Non» Buffy en avait mal aux côtes à force de rire.
«Avoue que je suis très séduisant.»
«Jamais!»
Spike n’avait jamais eu plus envie de l’embrasser qu’à cet instant mais le rire d’Alicia lui rappela sa présence, donc il s’éloigna doucement d’elle. Les choses allaient trop vite, il ne voulait pas recommencer les erreurs du passé entre eux. Buffy chancela doucement sur ses pieds, elle respirait durement épuisée d’avoir tant ri.
«Tu finiras bien par l’avouer un jour, Tueuse… mais en attendant nous devons transporter ses boites.»
Il prit une boite sur le lit et la tendit à Alicia.
«Tiens, ma jolie, tu vas prendre celle-ci.»
Buffy fut surprise quand elle vit Alicia la prendre sans gémir. C’est alors qu’elle remarqua la rougeur de ses joues, du au fait que Spike l’avait appeler ma jolie. Le charme de Spike opérait encore une fois sans qu’il n’en ait conscience le moins du monde. Elle allait devoir avoir une discussion sérieuse avec Alicia, avant que celle-ci s’amourache de lui. Mais elle ne pouvait s’empêcher de penser à quel point c’était mignon de la voir ainsi.
«Allez ouvre la marche grand mauvais, j’aimerais avoir fini avant la prochaine apocalypse.»
«Ça y est tueuse, j’espère que tu te rend comptes que tu viens de nous porter malheur, je te le rappellerai quand elle nous tombera dessus.»
Riant, ils commencèrent à transporter les boites vers leur nouvelle suite.
………………
Andrew était assis sur son lit, la tête dans les mains. Il avait l’impression de continuer à vivre dans une espèce de brouillard comme si il lui manquait quelque chose. La recherche qu’il avait fait pour trouver le plan de Giles n’avançait pas et aucune des connections des deux vampires avait pu leur être utile et maintenant ils attendaient la réponse de Cordélia. Mais il savait qu’il y avait quelque chose, ce n’était pas juste une vengeance. C’était beaucoup plus gros que cela et la réponse se trouvait en lui, il en était sur. Si seulement il pouvait mettre le doigt dessus. Il faisait toujours le même rêve et ce depuis qu’il avait appris qu’il partait pour Los Angeles, en fait c’était plus tôt un souvenir. Il était dans la cuisine chez Buffy et le premier essayait de le convaincre de tuer les potentiels sous la forme de Warren, mais son discours était flou comme si il parlait de très loin l’empêchant d’entendre ses mots. La seule chose qu’il entendait clairement avant de se réveiller, c’était la voix de Warren lui disant « Les choses ne sont jamais ce qu’elles semblent être». Cela avait assez duré, il devait en parler à quelqu’un. D’un pas décidé, il parti à la recherche des autres pour convoquer une réunion.
…………………………..
Giles entra dans sa salle de bain privé situé dans son bureau. Au premier signe de tremblement de son corps, il pesa sur le bouton caché sous sa vanité et le panneau du mur du fond s’ouvrit, révélant une pièce secrète. Il lança un soupir de soulagement quand il fut à l’intérieur. Il prit le bocal sur la planche et avala la potion qui s’y trouvait. Il sentit les tremblements cesser immédiatement. Il avait de plus en plus de difficulté à garder ce visage. Le démon morphique qui lui avait vendu 5 ans plus tôt l’avait avertit que la potion perdrait de l’effet avec le temps à la mesure que son corps s’y habituerait. C’est pourquoi il était soulagé que tout soit bientôt fini. Tous les pions étaient en place et la date prévue pour le charme était proche. La tueuse ressuscité, la clef mystique, l’élu qui n’aurait jamais dû naître, le fils de deux vampires, un des tout premiers dieu à avoir marcher dans cet univers, le vampire maudit d’une âme, le vampire qui souhaitait une âme et la sorcière la plus puissante jamais connu étaient tous réunis au même endroit. Ensemble ils formaient le pouvoir le plus puissant à avoir régné ici depuis des siècles et bientôt ce pouvoir leur appartiendrait. Il avait pris de gros risque pour en arriver là. Il avait due d’abord creuser un vide entre lui et Buffy pour éviter qu’elle fourre son nez partout et le plan contre Spike avait été parfait, il savait bien sur que Robin Wood ne viendrait jamais à bout du vampire. Et ensuite les choses avait suivis leurs cours, il avait manipulé leur esprit, l’un après l’autre pour qu’ils finissent avec le temps à se méfier de lui, mais il avait du être prudent, il devait prendre son temps. Il n’y avait qu’une date à tout les siècles où ce rituel pouvait avoir lieu, donc il avait fait en sorte que leurs méfiances n’arrive pas trop tôt et maintenant qu’ils étaient tous concentré sur lui, il ne voyait pas ce qui se passait ailleurs et l’immortel pouvait agir en toute impunité. Pourtant il avait douter de son plan quand Buffy avait rompu avec cet imbécile plus tôt que prévu mais les choses était rentrées dans ordre d’elles même. Le bruit de hurlement venu du globe qui trônait sur la table dans la pièce attira son attention. En souriant méchamment, il s’approche et regarda avec satisfaction l’homme qui y était enfermé essayer une nouvelle fois de s’échapper. Il n’avait toujours pas appris la leçon depuis toutes ces années. Le globe permettait de voir une prison dans une autre dimension qui était gardé par des démons féroces. Qui conque y était envoyé avait peu de chance de revenir, ce qui n’empêchait pas l’homme d’essayer constamment, chose qui l’amusait énormément. C’est ce qu’il avait toujours aimé le plus chez lui, cette façon de ne jamais s’avouer vaincu.
«Rupert mon ami ne perd pas espoir, tes cinq longues années de solitude tirent à leur fin, tu auras bientôt de la compagnie.» Un peu comme si il avait entendu, Giles Hurla son nom et Éthan Hayes se mit à rire de plus belle.





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