Author's Chapter Notes:
cette histoire est plus difficile à écrire que je le croyais alors merci infiniment pour vos encouragement
Chapitre 10
Connor regardait le paysage défiler par la fenêtre de la voiture, aussitôt sorti de l’institut ils lui avaient demandé si il voulait aller manger quelque part mais il avait poliment refusé prétextant qu’il préférait voir leur nouvelle maison, sa réponse les avaient enchanté et ils s’étaient mis en route.

Il se demandait comment sa vie serait là-bas, pourrait-il se faire des amis ? Il n’en avait jamais eu, surtout parce que le temps lui avait manqué mais aussi car il était difficile d’expliquer pourquoi votre mère était assise dans un fauteuil près de la fenêtre parlant aux étoiles en plein jour. Les garçons de l’institut ne l’intéressait pas, ils étaient trop turbulents, sans manières, il espérait que les enfants de son nouveau quartier seraient différents .La perspective de vivre dans un nouvel endroit où il aurait sa propre chambre ainsi qu’une immense cours arrière où il pourrait jouer au basket l’excitait terriblement. Spike lui avait même promis qu’il pourrait avoir un coin secret juste à lui et Buffy lui avait dit qu’il pourrait prendre des cours de musique ou quoi que ce soit d’autre qui lui faisait envie.


Ils lui avaient aussi parlé du reste de sa nouvelle famille qu’il allait rencontrer bientôt et une partie de lui se sentait coupable d’être heureux de ne plus à avoir vivre son ancienne vie. Bien sur, les choses seraient différentes si sa mère était toujours en vie, il préférerait toujours vivre avec elle plus que n’importe quoi mais elle n’était plus là, elle l’avait abandonné. Il ignorait pourquoi cette idée lui était venue à l’esprit, il avait été assis seul pensant à sa mère et tout à coup cela l’avait frappé, elle l’avait laissé seul et il s’était mis à lui en vouloir et il détestait ça. Peut être que son ressentiment était normal, mais il n’osait pas poser la question de peur que les gens soient effrayés par sa réaction, mais peut être qu’il pourrait trouver la réponse autrement.

« Buffy, est-ce que tu as été mariée longtemps avec mon père ? », lui demanda t-il soudainement.
Sa question la pris de court, il n’avait jamais posé de question sur son père jusqu'à présent et elle devait avouer qu’elle avait été soulagée étant donné qu’elle ne le portait pas vraiment dans son cœur ces temps-ci.
«
Oui, presque six ans. »

« Comment est-ce qu’il est décédé ? »

« Dans un accident de voiture, il rentrait du travail. »

« Est-ce que tu étais en colère quand il est mort ? »
Elle compris alors pourquoi il posait toutes ces questions. Elle regarda Spike avec anxiété, il lui prit la main l’encourageant silencieusement à répondre le plus honnêtement possible.


« Au début j’au eu beaucoup de chagrin et puis les jours et les semaines sont passés et je me suis mise à lui en vouloir. »

« Pourquoi ? » Demanda t-il curieusement

«Parce qu’il m’a laissé seule. »

Bien sur cette partie était un mensonge, mais elle ne pouvait décemment lui dire que c’était parce qu’il avait violé sa mère et lui avait menti… Et puis peut-être qu’au fond d’elle-même, elle lui en voulait aussi pour cette raison. Même si elle aimait sa nouvelle vie, une partie d’elle était nostalgique de son passé. Malgré ses défauts, Angel avait été son amour, l’homme avec qui elle avait envisagé faire sa vie.

« Mais il n’a pas fait exprès, non ? »

« Peut-être, mais ça ne change rien au résultat. Je crois que c’est normal d’en vouloir à ceux qui nous ont quitté quand on les a aimé autant. »

Connor soupira soulagé et continua de regarder par la fenêtre. William sourit tendrement à Buffy, heureux que Connor s’ouvrait un peu même si c’était de façon détournée.
…………………….

Dawn détestait ses rendez-vous chez le psy, mais c’était cent fois moins pire que ceux avec son percepteur qui était la dernière marotte de ses nouveaux parents. Ils avaient décidé qu’elle devait retourner à l’école et que pour cela, elle allait devoir prendre des cours d’appoint pour pouvoir entrer au lycée et être au même niveau que les autres. Elle avait eut beau supplier, bouder, faire du chantage, ils étaient restés inflexibles. C’est pourquoi elle était assise dans le solarium les bras croisés fixant obstinément le mur en attendant son nouveau professeur arrive. Sûrement un imbécile à lunettes épaisses comme des fonds de bouteille.

Heureusement pour elle, elle savait ce que les hommes voulaient et elle n’allait pas hésiter à s’en servir même si Jenny avait mis une barrière à ses plans en l’empêchant de s’habiller comme elle le voulait, elle avait seulement dit oui a un peu de maquillage, mais elle avait plus d’un tour dans son sac.

Quelques minutes plus tard, Jenny introduit le nouvel arrivant dans la pièce et Dawn changea immédiatement son attitude boudeuse pour une plus enjouée. Après avoir fait les présentations, Jenny les laissa seuls.

« Alors Dawn, par quoi veux-tu commencer ? », lui demanda Lorne.

Dawn mis sa main sur son bras d’une façon séduisante avant de lui répondre.
«
Je pensais que tu pourrais me parler de toi. »
Il vit toute suite clair dans son jeu, surtout parce que Spike qui était un ami d’enfance l’avait mis en garde, mais il décida de ne pas réagir, mieux valait ne pas la prendre de front toute suite.

« Bien, je suis né ici à Sunnydale et j’ai fait mon cours en enseignement primaire à L’université et maintenant je gagne ma vie comme professeur privé. »

Dawn cligna des yeux docilement avant de caresser doucement son bras et d’ajouter d’une voix douce :

« Je pari que toutes les filles adorent vous avoir tout à elles pendant quelque heures non ? »

Lorne recula un peu instinctivement et décida de mettre fin à son petit jeu toute suite plutôt que d’attendre comme il le voulait.

« Je n’en sais rien, je ne remarque pas vraiment les femmes, les hommes sont plus mon genre. »

« Il ne faut jamais dire fontaine je ne boirais jamais de ton eau ! On ne peut pas savoir ce qu’on préfère tant qu’on n’a pas essayé les deux non ? »

« Dawn, même si j’étais attiré par les femmes, ça coincerait. A douze ans, vous êtes toujours des enfants. »
F
urieuse de voir qu’il avait percé son plan à jour, elle se lava en colère et quitta la pièce. Quand elle passa devant Jenny, celle-ci l’interpella :

« Dawn, tu as cinq minutes pour enlever ce maquillage de ta figure et retourner près de ton nouveau professeur. »

Dawn la regarda fixement surprise qu’elle ait compris son plan. Jenny haussa les épaules.

« Moi aussi j’ai eu ton âge, allez dépêche toi et maintenant que ton plan séduction est un échec tu vas pouvoir te concentrer sur tes études. »
Enragée, elle monta se démaquiller dans la salle de bain.
……………………………

Connor n’en croyait pas ses yeux, sa chambre était exactement comme il l’avait imaginé.

« Demain nous allons aller t’habiller pour l’école qui commence dans un mois et j’ai pensé que tu aimerais aussi acheter certains jeux qui te feraient envie. »
Il se retourna vers Buffy qui se tenait sur le pas de la porte l’air curieux.

« Merci mais vous n’êtes pas obligés, vous savez ? »

« Connor, ça fait partie de notre rôle de faire en sorte que tu ne manques de rien. Mais surtout nous en avons envie ! Qui n’aimerait pas le shopping ? », lui répondit-elle avec un ton taquin.

« Je prendrais une chance et je dirais la plupart des hommes ! », lança Spike qui venait de remonter avec la valise de Connor. Buffy lui fit une grimace et Spike la chatouilla de sa main libre au passage.

Connor se mit à rire à leurs cabrioles, ils étaient vraiment des adultes étranges.

« Je vote pour que nous laissions Connor défaire sa valise, ensuite nous pourrions aller chercher des films et commander quelque chose à manger. »

Ils furent tous d’accord à l’idée de Buffy. William et elle descendirent au salon pendant que Connor prenait possession de sa nouvelle pièce.
…………………………
Xander arpentait nerveusement le couloir de la salle du tribunal. Aujourd’hui, son père serait libéré de prison.

Bien sur si quelqu’un lui avait demandé son avis, il aurait voté pour qu’on jette la clef de sa cage et qu’il y reste pour l’éternité, malheureusement le système pénal ne voyait pas les choses de la même façon. Sa peine de quatorze ans allait prendre fin et les progrès qu’il avait fait en prison leur laissaient prévoir un avenir positif pour sa réinsertion.

Il avait arrêté de boire, suivi une thérapie pour les délinquant sexuels, trouvé Dieu ou une connerie du genre, mais tout ça n’était que des mots sur le papier. Un homme comme lui ne pouvait pas changer, pourquoi aurait-il droit à une seconde chance ? Sa mère était toujours dans le coma, allait-elle avoir droit à une seconde chance ? Et lui, qui allait lui redonner son enfance ? Qui ferait partir les cauchemars qu’il faisait toujours la nuit ? Et son cousin Jesse qui s’était suicidé incapable de vivre avec les souvenirs des sévices qu’il lui avait fait subir, allait-il avoir droit à une seconde chance ?

Non, la vie était injuste, dans notre monde le criminel avait droit à plus d’égard que la victime. Loger, nourri, thérapie payée, cours universitaires à distance… Pendant que ceux qui devaient survivre après qu’ils soient passés dans leur vie devaient travailler pour pouvoir manger et payer les factures d’hôpital d’une mère qui avait fermé les yeux sur ce que son mari avait fait à son propre fils ainsi qu’à son neveu, un mari qui l’avait quand même poussé dans les escaliers la mettant efficacement dans un coma dont elle ne sortirait sûrement jamais.

La crise cardiaque dont il avait été victime il y a quelque mois l’avait affaibli énormément et l’homme imposant que Xander avait connu n’existait plus, alors pourquoi en avait-il toujours autant peur ?

Il était un adulte, il avait affronté beaucoup de choses depuis qu’il travaillait dans la rue, mais la simple mention de son père suffisait à le geler sur place. Peut être est-ce dû au fait que chez lui les monstres ne se cachaient pas sous son lit. Non, ils venaient vous y rejoindre pour assouvir n’importe quel plaisir pervers qu’il pouvait imaginer. Pourquoi avait-il accepté de lui trouver une maison de retraite quand on lui avait demandé ? Qu’espérait-il vraiment ? Que son père se confonde en excuses ?


Les portes battantes s’ouvrirent et Richard Harris apparu, boitant légèrement, souvenir d’un détenu qui l’avait attaqué dans la douche deux jours après son arrivée, ses épaules était voûtées et il fixait obstinément le sol devant lui comme si la lumière lui faisait peur. Xander ne prononça pas une seule parole, il se contenta de lui indiquer de lui suivre. Une fois assis dans la voiture, celui-ci brisa le silence :

« Je ne croyais pas que tu serais venu me chercher. »
Xander se contenta de conduire, il n’avait aucune envie de lui parler.

« Comment va ta mère ? »
Toujours le silence.

« Écoute, je sais que tu me détestes et avec raison mais tu devras m’adresser la parole un jour ou l’autre, non ? »
Xander le regarda pour la première fois.

« Pour te dire quoi ? Que j’ai de la difficulté à changer la couche de mon propre fils car j’ai peur d’être comme toi, que la première fois que j’ai couché avec une femme j’ai pleuré comme un bébé et que parfois la nuit quand ma femme se blottie contre moi, je suis tétanisé par la peur avant de comprendre que ça ne peut pas être toi qui est de nouveau dans mon lit, mais elle ? »

« Je sais que ce que j’ai fait était horrible, mais l’alcool a fait de moi une autre personne. »

« Arrête tes excuses bidons, tu veux ! L’alcool ne rend possible que des choses qui existent déjà, elle détruit les inhibitions, c’est tout, elle rend les choses plus faciles mais elle ne te force pas à agir contre ton gré. »
Son père regardait la route devant eux, le corps rigide, quand il parla c’était d’un ton obstiné :

« Je ne suis pas un pédophile, je sais ce qu’ils ont dit en prison mais ce n’était pas comme ça. »

« Ah oui ? Et bien quand tu me violais, tu ressemblais étrangement à un pédophile ! », Alex rétorqua avec sarcasme.


Ce fut le tour de Richard Harris de ne plus parler, mais Xander en était soulagé. Quand ils furent arrivés à destination, celui-ci sorti de la voiture sans regarder derrière lui, mais Xander l’interpella par la fenêtre :

« Si tu t’approches de ma famille, je te jure que je vais te tuer. Je viendrais tous les vendredi, pas une fois de plus, et n’essaie pas me contacter. », il parti en trombe laissant son père la main sur la porte de la résidence où il finirait ses jours.
……………………………….

Après avoir disposé ses maigres biens dans sa nouvelle chambre, Connor était descendu à la cuisine où Buffy et William l’attendaient et ils sortirent. Qui aurait pu penser qu’une simple sortie aurait pu se changer en expédition aussi excitante ?

Premièrement, ils s’étaient arrêtés pour prendre la pizza et ils avaient fait connaissance avec leurs nouveaux voisins qui par hasard se trouvaient devant eux dans la file d’attente. Ils avaient dit reconnaître Spike à cause de ses cheveux, ce à quoi Buffy répondit que c’était utile puisqu’ils illuminaient dans le noir ce qui leur coupait de moitié leur facture d’électricité, ce qui fit rire tout le monde. Ils avaient aussi un fils de onze ans, Greg, qui lui avait demandé si il joutait au basket-ball et l’avait invité à sa fête d’anniversaire dans trois jours et Connor était très excité par l’idée.

Mais ce qui l’avait rendu le plus heureux, c’était quand la femme leur avait dit que Connor ressemblait beaucoup à son père et que William n’avait rien fait pour les dissuader, il n’avait pas dit qu’il n’était pas son fils et s’était contenté de répondre que Connor avait hérité de son charme. Bien qu’il savait que la ressemblance était dû au fait que William était en fait son oncle, il était heureux d’avoir un homme qui pouvait lui servir de figure paternelle, il n’en avait jamais eu auparavant. Ensuite, ils s’étaient rendus au vidéo-club où ils avaient rencontré Wesley et sa femme Cordélia, des amis de William à qui il fut présenté comme leur fils et il avait retrouvé une chose qui lui avait fait cruellement défaut depuis la mort de sa mère : une famille.


A présent, il était assis entre eux regardant un film avec un plat de pop-corn devant lui.
Quand le film se termina, il se dirigea vers la salle de bain. En passant devant la cuisine, il ne pu s’empêcher de regarder furtivement dans les placards, aujourd’hui il n’avait pu s’empêcher de noter qu’ils avaient dépensé des sommes assez énormes, que ce soit pour la nourriture, les films ainsi que les confiseries et si ils avaient dépensé entièrement leur argent pour lui faire plaisir ? Chez lui, c’était lui qui était en charge d’acheter la nourriture et même parfois c’était un luxe qu’il pouvait à peine se payer. Il n’arrivait pas à croire qu’il avait été aussi stupide, il aurait du les arrêter… Et si maintenant ils ne pouvaient plus manger pour quelques jours ? Quand il ouvrit le premier placard sa plus grande peur se confirma, c’était vide. Il resta là, figé, incapable de bouger et il sentit les larmes lui monter aux yeux.
Buffy arriva dans la cuisine au même moment.

« Connor ? Est-ce que tu cherches quelque chose ? », Sa seule réponse fut un sanglot étranglé.
Elle s’approcha de lui et lui mit la main sur l’épaule.

« Connor ? »
Il se retira brusquement et partit en courant en lui bafouillant des excuses incompréhensibles avant d’aller s’enfermer dans sa chambre. Buffy le regarda partir interloquée puis alla chercher Spike pour lui raconter ce qui venait de se produire.
Celui-ci était étendu de son long sur le divan quand elle entra dans la pièce.

« William, je crois que Connor à un problème. »

« Lequel ? », demanda-t-il curieusement et malgré la situation elle ne pu s’empêcher de le trouver mignon, étendu et les cheveux ébouriffés.

« Je l’ai surpris dans la cuisine fixant un placard vide en pleurant et il est monté se réfugier dans sa chambre en s’excusant pour la nourriture. »


Spike se remis sur pieds et dit à Buffy de le suivre. Ils se rendirent tous les deux dans la chambre de Connor et cognèrent doucement avant de rentrer. La scène devant eux était à se crever le cœur, Connor était en larmes assis par terre, se balançant dans les deux sens, et Spike s’accroupi devant lui.

« Hey, mon bonhomme… qu’est-ce qui ne va pas ? »

« Je suis désolé… J’aurais du vous dire de ne pas acheter tout ça…», ses mots étaient entrecoupés de sanglots.

« Ne pas acheter quoi, Connor ? », lui demanda Buffy calmement.

« Ma chambre et la pizza et les films… c’est de ma faute si nous n’avons plus rien à manger… »

« Connor, qu’est-ce que tu racontes, nous avons de quoi se nourrir. »

« Non, je l’ai vu ! Les placards sont vides ! »

Buffy se mit à rire soulagée et Connor lui lança un regard suspect. Elle se dépêcha de mettre ses bras autour de lui.

« Connor, le placard est vide uniquement parce qu’ils sont trop nombreux dans la cuisine et je cherche encore quoi y mettre ! Je t’assure que nous ne manquerons pas de nourriture. »
William alla s’assoire de l’autre côté.

« Connor, je crois que nous devons parler tous les trois. Que dirais-tu si nous descendions, je vous préparerai un chocolat chaud et ensuite nous pourrons parler ? »

Soulagé de ne pas avoir conduit sa nouvelle famille à la famine, ils descendirent dans la cuisine où Buffy lui montra les placards débordant de nourriture pendant que Spike préparait le chocolat chaud comme promis. Une fois que tout fut prêt, ils s’assirent à la table pour avoir une vraie discussion.



merci a tous ceux qui m'on envoyé vos commentaires je ne vous nommerez pas tous de peur d''en oublier et continuer a me dire sincèrement ce que vous en pensez le bon, le mauvais tout





You must login (register) to review.