Chapitre 16
Spike Fut réveillé au milieu d’un rêve très plaisant où Buffy lui faisait les choses les plus perverses avec un ensemble en cuir et une paire de menottes par un frappement insistant sur la porte d’entrée. Pour ne pas que Buffy ou Connor ne soient réveillés par le bruit, il descendit rapidement voir qui était si matinal. Quand il ouvrit la porte, il fut surpris de voir Darla qui l’observait avec un regard inquiet sur son visage.
« Darla ? qu’est-ce qui se passe ? »
« Je suis désolée de te déranger, mais c’était plutôt urgent. »
« Entre. » Quand elle passa devant lui il remarqua la valise qu’elle avait dans la main.
« Tu déménages ? », lui demanda-t-il curieusement.
« Oui, écoute, je voulais seulement te remettre ça. », elle lui tendit une photo sur laquelle il y avait Darla qui tenait un jeune bébé dans ses bras ainsi qu’une toute petite fille assise à ses cotés regardant le bébé avec ravissement. A l’arrière, il y avait inscrit : Darla, Dru et Alysse. Si Spike n’avait pas su la vérité, il aurait pu croire qu’elles faisaient toutes les trois partie d’une famille heureuse.
« Je voudrais que tu la donne à Connor. Je veux qu’il sache qui nous étions, le bon, le mauvais, tout. »
« Darla, où comptes tu aller ? »
« À Los Angeles. Je connais une fille là-bas qui a créé un endroit identique à celui pour lequel nous travaillons ici et elle est prête à me donner un emploi. »
« Je vois… mais pourquoi quitter Sunnydale, je croyais que c’était ta maison ? »
Sa voix tremblait quand elle répondit :
« Je ne peux plus vivre ainsi, je suis désolée, c’est trop dur je ne peux plus faire semblant désormais. »
Spike voulu lui mettre un bras autour des épaules mais elle recula.
« Non, ne fait pas ça. Je ne pourrai pas partir si tu le fais. »
Il n’avait pas à lui poser la question, il savait qui elle comptait fuir ainsi, parfois nous aimerions vraiment choisir à qui nous donnons notre cœur, mais les choses n’arrivaient jamais de cette façon, il savait la relation qu’il y avait entre elle et le maître. Une nuit ou il avait bu plus d’alcool qui n’aurait du, il était allé chez elle pour lui parler mais dans le corridor menant à son appartement il s’était gelé sur place. Devant lui, le maître et Darla parlaient doucement et pour la première fois, il avait vu un côté du maître qu’il n’aurait jamais cru pouvoir exister. Il avait rebroussé chemin sans dire un mot. Qui était-il pour juger de toute façon ? Avec toutes les choses que Darla avait vécu, elle aussi avait droit au bonheur, même si c’était dans les bras d’un homme qui avait contribué à son enfer.
« Que comptes tu faire pour Connor ? », se contenta-t-il de demander.
« Je veux le connaître, je le veux vraiment, mais je ne veux pas lui mentir. Raconte lui ce qui s’est passé et si il veut me parler ça me fera plaisir, je n’en peux plus de tous ces mensonges Spike, je veux devenir une personne dont il va pouvoir être fier. »
Il se contenta de hocher la tête, elle allait se tourner pour partir quand il l’interpella :
« Et pour le maître ? », elle se retourna la surprise inscrite sur son visage.
« Comment ? », lui demanda t-elle d’une voix faible.
« Je vous ai vu ensemble il y a longtemps. Qu’est-ce que je lui dis si il me demande où tu es ? Tu sais qu’il le fera. »
Elle réfléchit un long moment avant de répondre :
« Dis lui que si il m’aime vraiment, il me laissera vivre ma vie. Je sais qu’il le fera, aussi étrange que cela puisse paraître, la seule chose dont je n’ai jamais douté c’est de son amour. »
Darla referma la porte derrière elle et Spike resta là un bon moment fixant le dernier endroit où elle avait été. Finalement, il se décida à bouger et monta rejoindre Buffy dans leur lit souhaitant de toute son âme que tout se passerait bien pour Darla.
………………….
Gabrielle était géniale, Dawn ne pouvait pas trouver d’autre mot, elle était amusante, intelligente, elle connaissait des tas de choses et Dawn était fière de pouvoir être son amie. Elle voulait tant mettre son passé derrière et Gabrielle était un pas dans la bonne direction. Elle l’avait appelé le soir même et elles avaient passé des heures à se parler au téléphone jusqu'à ce que Rupert lui dise qu’elle devait raccrocher ce qu’elle ne fit pas avant d’avoir fait des plans avec sa nouvelle amie pour le lendemain comme elle n’avait pas de cours privé. Donc, quand on sonna à la porte d’entrée, elle alla répondre le cœur léger mais à la place de Gabrielle se trouvait un homme qu’elle reconnu immédiatement, le père de cette chipie de Tyna et comme la vie avait toujours le don de lui faire faux bond, Gabrielle arrivait avec son père au même moment. L’homme la fixa avec fureur avant de lui demander si il pouvait parler à ses nouveaux parents. Il avait craché le mot avec un tel dégoût que Dawn se sentit sale et quand il vit le père de Gabrielle, il entra carrément dans une colère noire parlant de procès et de toutes sortes de choses dont elle ne comprenait pas un traître mot. Heureusement pour elle, Rupert et Jenny arrivèrent à son secours alertés par le bruit. Après avoir fait entrer tout le monde, Rupert entraîna le père de Tyna dans son bureau et Jenny accueillit les nouveaux arrivants dans la cuisine. Dawn de son coté, attendait à tout moment que le ciel lui tombe à nouveau sur la tête.
« Vous devez être le père de Gabrielle, je suis enchantée de vous rencontrer. Je suis Jenny Giles-oConor, la maman de Dawn. », lui dit-elle doucement en lui tendant la main.
« Gary Windham Pryce. Merci beaucoup d’avoir invité ma fille, madame, mais je crois que nous n’arrivons pas au bon moment. », répondit il d’un ton curieux.
Jenny haussa les épaules avant de répondre :
« Mon mari va se charger de ce visiteur indésirable ! Puis-je vous offrir quelque choses à boire ? »
Dawn n’en croyait pas ses yeux, ils étaient si nonchalants, un peu comme si le père de Tyna n’était rien du tout, ils ne comprenait pas qu’il pouvait dévoiler son passé au père de sa nouvelle amie ? Ensuite, il ne voudrait plus jamais que sa fille lui parle. Un peu comme si il avait senti sa détresse, il se tourna vers elle.
« Alors, il paraîtrait que vous avez défendu ma fille hier, je suis très impressionné. »
«Vraiment ? », bégaya doucement Dawn.
« Oui ! Je veux dire, à votre âge la plupart des jeunes filles cèdent sous la pression de la masse. »
« Papa ! », lui dit Gabrielle d’un ton embarrassé. Qu’est-ce que Dawn allait penser d’elle ? C’était déjà assez pathétique que son père ait insisté pour connaître ses parents ! Sa seule réponse fut un rire doux.
« Ma fille déteste l’idée que je veuille vous rencontrer. », expliqua-t-il a Jenny.
« Je vous comprend tout à fait, j’aurais fait la même chose, mais je vous rassure Dawn est une jeune fille très bien. »
Au même moment Giles apparu dans la cuisine suivit par le père de la petite garce qui regardait Dawn avec jubilation un peu comme si il allait assister à son exécution. Elle sentit toute suite ses vieux mécanismes de défense entrer en jeu et elle le regarda froidement en retour. La jeune fille timide avait disparu, c’était la Dawn de la rue qu’ils avaient devant eux.
« Dawn, monsieur Reynolds affirme que tu aurais dit à sa fille qu’il fréquentait des escortes, est-ce que c’est vrai ? »
Gabrielle décida de venir au secours de son amie comme elle était venue à la sienne un jour plus tôt.
« Elle ne faisait que me défendre, monsieur ! Tout ça est de ma faute. » Dawn lui mit doucement la main sur l’épaule.
« Laisse tomber Gabrielle, tu n’y es pour rien. »
Ensuite elle regarda son père avant de répondre d’un ton orgueilleux : « C’est vrai, je l’ai dit. »
Elle vit son père froncer les sourcils à son ton mais ne dit rien.
« Vous voyez ! », cracha l’autre homme avec jubilation. « Cette gosse s’amuse à colporter des saletés sur mon dos ! Je vous le dit Rupert, j’exige des excuses devant ma femme et ma fille, sinon je traîne votre cul au tribunal pour diffamation. »
A la grande surprise de Dawn qui s’attendait à être obligée de faire des excuses pour ensuite être sévèrement punie, son père lui demanda doucement :
« Est-ce que tu disais la vérité Dawn ? »
Et pour la première fois de sa vie, Dawn ressentit qu’on lui faisait réellement confiance, son avis était aussi important que celui d’une autre.
« Oui, il était un des meilleurs clients d’Anya. Il venait souvent à l’agence. » Ensuite il demanda à Dawn d’une voix qui était dure comme de la glace, mais elle savait qu’il n’était pas en colère contre elle juste protecteur :
« Est-ce que cette homme t’a déjà touché d’une quelconque façon, ma chérie ? »
Une partie d’elle fut douloureusement tentée de lui répondre que oui, seulement par vengeance, mais elle se rappela que son père venait de lui faire confiance et elle ne voulait surtout pas perdre ça.
« Non papa, jamais. Il couchait seulement avec ma mère. »
Il se tourna vers l’homme qui était maintenant rouge de colère.
« Je vous conseille de sortir de ma maison et de ne plus jamais approcher de ma famille. En ce qui me concerne, ma fille n’a fait que dire la vérité et je le prouverai si jamais vous nous traînez au tribunal. Maintenant, rentrez chez vous et préparez vous à expliquer à vos actionnaires pourquoi vous avez perdu plus de deux milliards de placements et liquidités car dès demains je retire tous mes comptes de votre établissement. »
« Vous ne pouvez pas faire ça !», bredouilla t-il.
« Je fais ce dont j’ai envie, je ne laisserai personne calomnier ma fille, pas quand elle a fait tant d’efforts pour être ce qu’elle est aujourd’hui ! Ni vous, ni personne. », une fois qu’il fut parti après avoir supplié Rupert qui refusa de l’entendre, il se tourna vers le père de Gabrielle et lui tendit la main.
« Désolé pour cette histoire, je suis Rupert Giles-Oconor. »
« Gary, enchanté ! J’avais entendu parlé de vous, je suis heureux de voir que vous êtes aussi protecteur de votre famille que j’avais entendu. »
« Que voulez vous ? Ses enfants son notre avenir. »
« Tout à fait d’accord avec vous. », approuva Gary.
« Est-ce trop indiscret de savoir qui vous parlé de moi ? »
« Votre fils, Spike, est un des meilleurs amis de mon frère. »
Gabrielle se tourna vers Dawn et lui chuchota :
« Wow, ton père est vraiment quelqu’un d’extraordinaire. »
« Le tiens aussi. », lui répondit Dawn qui regardait les deux hommes parler comme si rien ne venait d’arriver. Peut-être qu’elle pourrait rester l’amie de Gabrielle finalement...
………………………….
Connor essayait de ne pas paniquer, mais c’était plutôt difficile aujourd’hui, William lui avait annoncé qui lui donnerait des cours de natation. Il n’avait jamais eu peur de l’eau auparavant, mais maintenant c’était différent… Et si il ne réussissait pas ? Ses nouveaux parents seraient déçus de lui non ?
« Détends toi mon bonhomme, tu n’as qu’à te laisser flotter sur le dos, je te tiens c’est promis, bouge tes bras comme je te l’ai montré. »
Se concentrant le mieux qu’il pouvait, il se mit à bouger ses bras et ensuite ses jambes de bas en haut, un peu comme si il faisait un ange dans la neige et puis il sentit les mains de William quitter son dos et il flottait toute seul. Il voulut lever la tête pour voir si il observait, mais le mouvement le fit caler au fond de l’eau, il sentit toute suite deux bras forts le soulever.
« Ca va aller Connor, je te tiens. », mais au lieu de la peur que William s’attendait de voir sur son visage Connor le regardait carrément excité.
« Tu as vu j’ai nagé ! j’ai nagé ! »
Buffy qui était assise sur le bord du bassin derrière leur maison applaudissait à tout rompre en l’acclamant.
« Bravo Conn or ! Je savais que tu y arriverais ! »
« Allez papa, on recommence ! »
Il allait se remettre sur son dos quand il compris ce qu’il venait de dire et il se figea soudainement en espérant ne pas avoir dépassé les limites. Il regarda William avec crainte avant de lui demander doucement :
« Est-ce c’est mal de t’appeler papa ? »
« Bien sur que non, je suis heureux que tu le fasses. Tu es mon fils maintenant. »
« Et Buffy, est-ce que je peux l’appeler maman ? »
Au lieu d’une réponse, il se retrouva dans les bras de Buffy qui le serrait très fort contre son cœur. Au bout d’un instant il se rendit compte qu’elle pleurait, inquiet il levas les yeux vers elle.
« Je t’ai fait de la peine ? »
Elle essuya ses larmes avant de lui répondre :
« Non bébé, se sont des larmes de joie, tu m’as rendu si heureuse. »
« Moi aussi, je suis heureux d’être avec vous deux. »
En regardant la scène qui se déroulait devant lui, William sentit un sentiment très puissant le submerger. A ce moment là, il comprit ce qu’il lui restait à faire pour que leur bonheur soit complet, il était enfin prêt à aimer et se laisser aimer en retour, il n’avait plus peur désormais.
…………………..
La leçon de natation avait duré presque tout l’après-midi et Connor pouvait maintenant dire fièrement qu’il savait nager. Bien sur, il n’était pas encore doué comme ses amis mais il était sur la bonne voie. Ils avaient fait un barbecue pour le souper et ils avaient invité Greg et ses parents à se joindre à eux, il aimait bien les parents de Greg, sa mère était institutrice et son père était un musicien de studio, il jouait de la basse et il avait promis de lui apprendre si il voulait comme il avait appris à Greg. C’est pourquoi il avait accepté de dormir chez Greg ce soir là, ils avaient parlé de louer des films et de manger du pop-corn et Connor était excité tout en étant inquiet, il avait l’impression d’abandonner ses parents mais ils lui avaient assuré qu’ils viendraient le chercher le lendemain matin et qu’ils n’étaient pas en colère qu’il aille chez son ami. Soulagé, il monta préparer son sac et dix minutes plus tard il était en route pour la maison de Greg.
Buffy et Spike décidèrent de profiter du fait qu’il avaient la maison à eux. Ils étaient blottis l’un contre l’autre sur le divan, un verre de vin à la main. Une musique douce jouait à l’arrière plan et Buffy soupira contentée.
« Heureuse, bébé ? »
« Je n’arrive pas à croire qu’il veuille nous appeler papa et maman. »
« Moi non plus. »
Buffy était étendue contre lui et il caressait doucement la peau tendue de son ventre.
« Buffy, je sais que nous en avons jamais parlé mais tu voulais des enfants n’est-ce pas ? Je veux dire avec mon frère ? »
Elle prit quelque temps avant de répondre, parce qu’honnêtement, ils n’en avaient jamais parlé. Elle avait toujours cru qu’éventuellement ils en seraient venus là, mais elle n’avait jamais ressenti le besoin de créer la vie avant d’être dans les bras de William.
« Je suppose que ça aurait fini par arriver, mais nous n’en avions jamais parlé. »
Si Spike fut surpris par sa réponse, il ne le laissa pas paraître.
« Mais tu veux des enfants, n’est-ce pas ? »
Elle se tourna doucement pour le regarder dans les yeux, son corps écrasant légèrement le sien.
« Je n’y avais jamais vraiment pensé avant toi, mais oui, un jour j’aimerais avoir des enfants, porter en moi une vie que j’aurais créé avec l’homme que j’aime. »
Elle observait son visage quand elle prononça ces paroles voulant voir sa réaction. Il embrassa doucement ses lèvres avant de chuchoter contre elle :
« Moi aussi. »
Le baiser devint plus passionné, William emmêla ses mains dans ses cheveux la serrant contre lui, sa langue caressa doucement la sienne et Buffy gémi frottant son corps contre le sien.
Cessant la baiser, elle s’assis sur lui, ses main caressèrent fébrilement son corps et elle lui enleva son chandail. Il fit de même avec le sien. Il murmura son appréciation quand il vit qu’elle ne portait pas de soutien gorge, il pris immédiatement un mamelon rose entre ses lèvres, Buffy s’arqua contre sa bouche et entreprit d’ouvrir la fermeture éclair de son pantalon, prenant son sexe déjà dur dans sa main. Grognant doucement, il la bascula vers l’arrière pour qu’elle soit étendue, offerte à lui, il lui enleva sa jupe et ensuite sa culotte. Elle respirait durement, l’excitation ayant pris possession de chacun des ses sens, il descendit pleuvant des baisers le long de son abdomen et elle frémit sous la caresse de ses lèvres. Quand sa bouche trouva enfin son sexe, elle ouvrit ses jambes encore plus large. Spike festoya sur sa chatte déjà très humide, jouant de sa langue comme d’un instrument pour lui apporter le plus de plaisir possible, pénétrant dans son sexe, lapant chaque goutte de son plaisir qui s’écoulait d’elle, frottant son nez contre son clitoris gonflé, Buffy gémissait et se tortillait sous ses assauts.
« Oui, bébé, c’est ça. C’est si bon, je vais jouir. », et quand il remplaça sa langue par ses doigts, il suça son bouton de plaisir entre ses lèvres et elle hurla son nom jouissant durement.
« William je jouis, oh oui je jouis ! », il la laissa reprendre son souffle quelques secondes, embrassant ses cuisses tremblantes avant de se lever et d’enlever son pantalon pour ensuite mettre ses jambes sur ses épaules et la pénétrer tendrement.
Appuyant son corps sur le sien il l’embrassa passionnément et commença ensuite à pousser rapidement dans un rythme frénétique, ses cris, une musique à ses oreilles. Il sentit ses muscles serrer sa verge comme elle dégringolait dans le plaisir et il ne pouvait pas se retenir plus longtemps, vidant sa semence en elle. Ils atteignirent l’orgasme en même temps, criant le nom de chacun. Après qu’ils eurent fini, le sexe ramolli de William était toujours en elle, il caressait tendrement leur peau surchauffée et il la regarda dans les yeux avant de lui murmurer les mots qu’elle rêvait d’entendre :
« Je t’aime bébé, je t’aime tellement. », il vint blottir son visage contre son cou, le couvrant de baisers. Buffy fut remplie d’une joie intense et ne pu que lui répondre qu’elle l’aimait elle aussi comme elle n’avait jamais aimé aucun homme avant lui.
Sous le couvert de la nuit, ils se montrèrent durant des heures à quel point c’était vrai.





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