Chapitre 17
(La chanson de ce chapitre est de Jonathan et Eloi painchaud, elle s’intitule parle, parle j’ai changé quelque peu les paroles pour l’adhérer à l’histoire.)
William regardait Buffy dormir paisiblement son corps blotti tendrement contre le sien, heureuse, contentée. Il l’avait fait, il avait finalement réussi à lui dire les mots. Il avait l’impression qu’un poids immense avait été enlevé de sa poitrine et il se sentait de nouveau vivant. C’était un sentiment étrange, il avait l’impression de renaître, de retrouver l’homme qu’il avait été avant. Celui qui croyait au bonheur et écrivait des poésies pour sa déesse aux cheveux sombres. Sa déesse n’existait plus désormais, mais il avait trouvé beaucoup mieux, une princesse aux cheveux d’or, une reine qui régnait sur son cœur abusé. Prenant soin de ne pas la réveiller, il se leva doucement et descendit à la cuisine pour observer le lever du soleil, c’était une autre chose qu’il n’avait pas fait depuis longtemps. Il avait vu d’autres aubes auparavant mais il ne les remarquait plus depuis longtemps, mais ce matin c’était différent, chaque détail s’imprégnait dans son esprit, la beauté des couleurs, le bruits des oiseaux qui accompagnaient le lever du jour. l’inspiration fleurissait en lui refusant de laisser son esprit, résigné il décida de mettre ses idées sur le papier devant lui. Quand il eut terminé, il comprit qu’il devait parler à quelqu’un, à son père en fait, il savait qu’il serait debout à cette heure, l’homme avait l’habitude de se lever aux aurores. Il monta s’habiller silencieusement, avant de la quitter il déposa la feuille sur l’oreiller près de Buffy, au bas il avait inscrit où il était pour ne pas qu’elle s’inquiète et il l’embrassa sur la tempe doucement avant de quitter la maison pour ce rendre chez ses parents.
Rupert venait de se lever et il buvait une tasse de thé assis à la table de la cuisine savourant le silence quand il vit la voiture de son fils entrer dans l’allée et se stationner devant la maison. Intrigué, il se leva pour l’accueillir. A l’instant ou il le vit, il su toute suite que quelque chose était différent, il comprit soudainement que son fils avait l’air heureux.
« William, que nous vaut l’honneur de ta visite ? »
« Quoi ? Un fils n’a pas le droit de venir saluer son père ? », Il aurait voulu sembler offusqué, mais il était incapable d’enlever le sourire imbécile qui était sur son visage.
« Bien sur que si fils, entre. »
William suivit son père à l’intérieur et se prépara lui-même une tasse de thé. Son père l’observa en silence et une fois qu’il fut assis devant lui, il attendit patiemment qu’il se décide à parler.
« Connor m’a appelé papa hier. », dit-il sans préambule.
« Et qu’est-ce que ça t’a fait ? », lui demanda son père curieusement.
« Ça m’a rendu heureux, je veux dire je sais que ce n’est pas moi son père biologique mais je suis heureux qu’il soit dans ma vie. »
« Ainsi que Buffy. », ajouta Rupert. Ce n’était pas une question mais une constatation.
« Oui, Buffy aussi… Hier je lui ai dit ce que je ressentais pour elle, j’ai eu l’impression de me réveiller d’une longue hibernation, un peu comme si j’avais été mort toutes ces années et que je revenais à la vie soudainement. »
« C’est sans doute que dans un sens tu l’étais. Ta mère et moi t’avons vu dépérir à petit feu pendant des années, nous t’avons vu prendre de plus en plus de risques sans te soucier des conséquences. Quand tu as été blessé par balle il y a toutes ces années, j’ai eu l’impression que mon monde s’effondrait et ensuite j’ai du t’observer sombrer et malgré tous mes efforts je ne pouvais pas te rattraper et ça me tuait un peu tous les jours, à un tel point que j’en ai voulu à ton frère quand j’aurais du n’en vouloir qu’à moi-même. C’est moi qui est voulu fermer les yeux. »
« J’ignorais que toi et maman étiez aussi inquiets. »
« On ne cesse jamais d’être des parents, peu importe l’âge qu’ont nos enfants. »
« Je suis désolé papa, désolé de vous avoir fait vivre ça à maman et toi. Au fond de moi, j’ai toujours compris pourquoi vous l’aviez cru, je n’ai jamais été jaloux de l’amour que vous lui portiez, vous m’aimiez tout autant, vous auriez fait la même chose si ça avait été moi. »
Rupert sourit à son fils tendrement, William avait toujours fait sa fierté et sa joie. Il était heureux qu’au moins un de ses fils soit responsable.
Comme william se sentait d’humeur aux confidences, il décida d’en profiter :
« Tu comptes l’épouser ? »
« Un jour peut être… Est-ce que ça vous pose problème à maman et toi ? Je veux dire, le fait que je sois avec Buffy ? »
« Un peu je l’avoue, c’est surtout dure pour ta mère. Tu sais, elle avait batti cette histoire romantique entre ton frère et Buffy dans son esprit. Pour ma part, j’ai toujours su que ton frère n’était pas l’homme qui lui convenait. Buffy est un oiseau rare, elle a besoin de quelqu’un qui puisse prendre soin d’elle et bien que j’ai aimé ton frère de tout mon cœur de père, je n’étais pas aveugle au point de ne pas voir à quel point il était égoïste. Ce qu’il faut à Buffy c’est un homme comme toi. »
« Tu crois vraiment que je suis l’homme qui lui faut ? »
« Oui, j’en suis persuadé. »
…………

Quand Buffy se réveilla, elle fut surprise de trouver son lit vide mis à part une feuille de papier portant l’écriture de William. Son cœur se serra dans l’effroi à l’idée qu’il puisse regretter sa confession de la nuit dernière. Tremblante, elle se mit à la lire doucement.
Parle, parle, parle le bruit des mots c’est mieux que rien
Parle, parle, parle le bruit des mots c’est mieux que rien
Quand tu te sens étranger dans ta propre maison et que tu rêves de t’en aller vers d’autres horizons, tu veux cesser de te détruire mais toutes les excuses sont bonnes et tu te laisses doucement mourir quand tu crois n’être personne.
Parle, parle, parle le bruit des mots c’est mieux que rien
Parle, parle, parle le bruit des mots c’est mieux que rien
Une nature morte qui fait du bruit, qui claque les portes au milieu de la nuit
Et tu voudrais te faire comprendre
Que toute ta vie n’a aucun sens
Et tu voudrais te faire comprendre
Que cette folie n’a aucun sens
Parle, parle, parle le bruit des mots c’est mieux que rien
Parle, parle, parle le bruit des mots c’est mieux que rien
Alors que tout semblait foutu il y a cette fille comme un printemps qui te trouve aux objets perdus et veut te faire des enfants.
Parle, parle, parle le bruit des mots c’est mieux que rien
Parle, parle, parle le bruit des mots c’est mieux que rien

C’était une poésie. Il avait écrit une poésie sur elle… émue, elle faillit ne pas remarquer la note au bas de la page qui lui disait qu’il l’aimait et qu’il serait de retour bientôt. Elle voulait hurler son bonheur au monde entier, il lui avait enfin dit, il l’aimait et si elle se fiait à son poème, il croyait qu’elle l’avait sauvé quand en fait c’est lui qu’il l’avait sauvé. Sans lui elle pleurerait toujours un homme qu’elle n’avait jamais vraiment aimé. Fébrile, elle fonça prendre une douche avant de préparer le déjeuner pour elle et son amour qui serait de retour bientôt, quand elle passa devant le miroir elle s’arrêta pour se regarder. Elle avait mûri dans les dernières semaines, la femme qu’elle avait été n’existait plus, à sa place il y avait maintenant une amante, une amie et une mère. Elle était un papillon qui avait finalement éclos de son cocon.
………………..
Spike quitta la maison de son père un peu avant huit heures. Quand il entra dans la maison, une odeur de bacon flottait dans l’air et la radio jouait à plein volume dans la cuisine, il s’appuya un moment contre le chambranle pour observer Buffy qui rebondissait autour de la pièce au son de la musique. Elle était magnifique avec ses cheveux blonds qui se balançaient avec rythme autour de sa tête, elle portait un chandail rouge et un pantalon d’intérieur noir qui tombait au bas de ses hanches, elle était la féminité pure à ses yeux.
« Buffy Summers dans une cuisine ! Tu as appelé les pompiers j’espère ? », lui demanda t-il d’un ton taquin et elle hurla au son de voix en mettant sa main sur son cœur comme si elle allait mourir d’apoplexie.
« Bon sang William ! Je ne t’ai pas entendu rentrer ! »
Son cerveau enregistra tout à coup ce qu’il venait de dire et elle se mit à rire avant de sortir l’extincteur qui était sous l’évier pour les cas d’urgences.
« Je suis préparée, comme tu peux le voir ! », il s’approcha d’elle et il la souleva dans ses bras l’embrassant passionnément avant de la déposer de nouveau sur le sol.
« Je rigole bébé, ça sent bon en plus, j’ai le temps de prendre une douche ? »
« Oui, prend ton temps, j’essaie encore de calculer comment faire des crêpes ! »
« Je te montrerai dès mon retour. », il l’embrassa de nouveau avant de monter laissant Buffy avec un sourire heureux sur son visage et une envie folle de le violer sur le champ.
Elle essaya de continuer de couper ses fruits mais l’image de Spike nu sous la douche refusait de quitter son esprit et puis tout à coup son vilain cerveau lui rappela qu’il y avait en effet un Spike nu sous la douche et qu’elle coupait des fruits comme une imbécile. Laissant son travail en plan, elle monta les escaliers en courant. Quand elle pénétra dans la salle de bain, elle était déjà remplie de buée, riant silencieusement elle enleva ses vêtements et ouvrit la porte de la cabine. Spike l’accueillit avec un regard pervers.
« Tu n’as pas pu résister, n’est-ce pas ? », lui dit il d’une voix séduisante. Buffy mit ses bras autour de son cou.
« Je me suis rappelée que je ne t’avais pas remercié pour la poésie de ce matin. », elle glissa ensuite à ses genoux et pris sa verge semi dure dans sa main. Elle commença à le caresser doucement léchant ses testicules dans sa bouche une à une, Spike recula un peu pour s’appuyer conte le mur du fond, les jambes tremblantes. C’était mauvais, elle venait à peine de commencer et il contrôlait à peine son envie de jouir. Buffy ne perdit aucun temps, elle glissa son sexe pouce par pouce dans sa bouche chaude, le caressant avec sa langue. Elle prit ses fesses dans ses mains, les massant tout en contrôlant les forces de ses poussées. Spike gémissait, suppliait, complètement aveuglé par le plaisir.
« Bon sang bébé, oui, suce plus durement, ne t’arrête surtout pas. »
Elle suça plus durement, le prenant plus profond au bord de sa gorge, ses doigts caressait doucement le bord de son anus et elle le sentit se crisper dans l’attente et quand elle y enfonça deux doigts pour trouver sa prostate il cria et jouit sur sa langue. Son orgasme le frappa, ébranlant son équilibre et Buffy le stabilisa avec ses mains tout en avalant chaque goutte de sa semence.
Quand il eut fini de trembler, Buffy se remit debout et blotti son corps contre le sien, il respirait toujours durement tout en lui murmurant des mots d’éloge :
« C’était si bon mon amour, si bon. » Elle l’embrassa pour qu’il puisse se goûter emmêlant sa langue avec la sienne et William engouffra deux doigts dans son sexe et fut heureux de constater que le fait de le sucer l’avait excité énormément. Elle s’appuya plus fermement contre lui ouvrant ses jambes et il pistonna ses doigts en elle frottant son clitoris frénétiquement, de son autre main il caressait ses fesses.
« Tu veux jouir pour moi bébé, montre moi comme tu aimes que mes doigts te baisent. », décidant de lui faire goutter sa propre médecine, il pénétra un doigts dans son anus, ce qui déclencha son orgasme et elle hurla son nom se tenant après lui. Ils s’embrassèrent de nouveau passionnément avant de nettoyer langoureusement le corps de chacun. Quand ils quittèrent finalement la douche, le déjeuner était oublié depuis longtemps et ils dégringolèrent sur leur lit, le désir chauffant leur sens à nouveau, se murmurant des mots d’amour jusqu'à ce que Connor téléphone pour qu’ils passent le chercher.
…………………..
Spike avait du quitter sa famille pour aller travailler avec une extrême répulsion, surtout que Buffy et son fils avaient prévu de faire une soirée jeux de société, mais il devait travailler de nuit ce soir et ces gens avaient besoin de lui, il ne pouvait pas les laisser tomber. Quand il était arrivé, il avait une tonne de messages sur son bureau mais celui de Kennedy l’intrigua le plus, elle n’avait pas laissé de numéro mais il savait où la joindre. Quand il arriva à l’alibi, la place était remplie comme d’habitude, ne portant pas attention aux gens autour de lui il fonça au bar et demanda à rencontrer Kennedy en bas. Willy essaya comme d’habitude de lui faire la conversation histoire de rentrer dans ses bonnes grâces, mais il fit la sourde oreille et descendit attendre dans la pièce du fond. Kennedy ne tarda pas, complètement défoncée comme d’habitude.
« Spikey. », lança t-elle se jetant dans se bras, « Tu es venu t’amuser avec moi ? », Spike roula des yeux et la repoussa doucement.
« Depuis quand est-ce que je viens ici pour m’amuser ? »
« J’en sais rien, il y a cette nouvelle fille Katie qui dit à tout le monde que tu as couché avec elle. »
« Grand bien lui fasse, elle n’a pas du être mémorable puisque je n’en ai aucun souvenir. »
Kennedy rit sottement à sa réplique.
« Elle était barmaid au bronze avant. »
Ok, il avait peut être couché avec elle finalement. Avant Buffy, le bronze était son territoire de prédilection, un homme avait des besoins après tout.
« Tu m’as laissé un message Kennedy, tu te rappelle ? »
Son sourire enjoué fondit et elle se mit à pleurer. Spike s’approcha doucement et lui mis son bras autour des épaules.
« ça va aller, qu’est-ce qui s’est passé ? »
« Ma mère veut quitter la ville avec ma fille pour vivre avec son imbécile de mari dans le Colorado. »
Et voilà, il n’avait plus le choix, si elle partait le bébé ne saurait plus dans sa juridiction, il devait agir maintenant.
« Kennedy, tu dois signer les papiers maintenant avant qu’elle ne parte. »
« Je sais, c’est pour cela que je t’ai appelé ! Tu lui trouveras une bonne famille n’est-ce pas ? Elle est si petite. »
« Oui, je te le promet. Tu viens avec moi, nous allons régler cela maintenant. »
« Je ne peux pas, Willy va me tuer ! »
« Il ne te fera rien, je te le promet. Nous allons chercher ta fille, légalement tu en as toujours la garde. » Docilement, elle le suivi vers la sortie quand Willy essaya de les intercepter Spike lui parla doucement dans l’oreille.
« Elle reviendra demain, ne me force pas à me mettre en colère. »
« Elle me doit beaucoup d’argent Spike, elle doit travailler. »
« Demain je te dis. », Willy les laissa partir sans dire un autre mot.
Le trajet jusque chez la mère de Kennedy se fit dans un silence relatif seulement interrompu par les légers sanglots de celle-ci. Avant qu’il ne sorte de la voiture, Spike essaya de lui parler une dernière fois.
« Après que tu es signé les papiers, je peux te reconduire où tu en as envie, je connais plusieurs endroits où tu pourrais obtenir de l’aide. »
Kennedy le regarda tristement.
« À quoi bon ? Je n’ai plus rien maintenant. »
« Tu n’es pas obligée de vivre ainsi, tu peux te reprendre en main. »
« J’y penserai. »
Spike n’insista plus, il savait de toute façon qu’elle ne voulait pas changer, c’était un effort qu’elle n’était pas prête à faire et il détestait ça, il avait l’impression d’enfoncer le dernier clou de son cercueil mais il ne pouvait pas aider quelqu’un qui refusait d’être aidée, au moins il aurait sauvé sa fille.
La maison devant laquelle ils se trouvaient était plutôt coquette, dans un quartier paisible, personne ne pouvait se douter de ce qui se cachait derrière cette porte. Kennedy frappa et une femme vint ouvrir, elle avait l’air tout à fait normale, aimable même, mais quand elle posa ses yeux sur sa fille elle montra sa vraie nature.
« Que fais tu ici ? Je t’ai dit que je ne voulais plus de toi ici ! »
« Je suis venue prendre Mady. »
« Il n’en est pas question ! »
Spike décida qu’il était temps de faire connaître sa présence, il s’éclaircit la gorge avant de lui montrer son badge des services sociaux :

« William Oconor Giles des services sociaux, nous venons reprendre la garde de Mady. », ok ce n’était pas une démarche officielle, mais il savait que ce serait plus simple.
« Vous allez donner un enfant innocent à une junkie ? »
Au même moment, un homme de forte taille descendit l’escalier. Quand il vit Kennedy, il se mit à hurler : « Qu’est-ce que cette gouine fiche ici ? »
Sa mère la regarda froidement.
« Et oui, je sais tout de tes tendances malsaines. Frank m’a tout dit, tu ne pervertiras pas cette enfant ! », Spike s’impatienta.
« Vous nous remettez l’enfant ou nous appelons la police. »
« Appelez-les ! Elle ne mérite pas d’être une mère. »
Spike se mit à rire grossièrement.
« Vous non plus. Mady sera remise à l’adoption et ni vous ni votre conjoint ne pourrez plus jamais l’approcher. »
Elle compris soudainement que Spike était au courant et sa voix devint plus désespérée.
« Elle ment, elle a toujours menti pour faire l’intéressante. »
« Je ne t’ai jamais menti ! », hurla Kennedy, « Il venait dans ma chambre chaque nuit et toi tu fermais les yeux ! »
« C’est faux ! Je n’ai jamais été au courant ! »
« Tu venais changer mes draps à chaque fois pour ne pas laisser aucune trace. »
« Madame, remettez moi le bébé, maintenant. », ordonna Spike le plus calmement possible. A l’arrière, Hank hurlait que la petite n’allait nulle part. La mère de Kennedy agrippa son bras désespérée en chuchotant :
« Vous ne comprenez pas, il partira si vous me l’enlevez ! Qu’est-ce que je vais faire sans lui ? », Spike la toisa froidement.
« Rôtir en enfer, croyez moi. Maintenant, donnez moi la gamine. »
Vaincue, elle monta les escaliers, Kennedy pleurait et Frank hurlait mais n’osa pas s’interposer. Une fois que Mady fut en sécurité, dans la voiture avec Kennedy il retourna à l’intérieur.
« Si jamais vous vous approchez d’elle ou de Kennedy de nouveau, je vous promet que vous allez le regretter. », et il ferma la porte derrière lui regrettant qu’il ne puisse pas l’envoyer en prison, mais sans le témoignage de Kennedy c’était perdu d’avance et elle refusait de porter plainte pour les abus qu’elle avait subis.
Mady dormait doucement dans son siège de voiture Kennedy, avait cesser de pleurer et elle regardait silencieusement pas la fenêtre. Elle se tourna subitement vers lui :
« Ramène moi à l’alibi. »
« Tu dois d’abord signer les papiers. »
« D’accord. »
Une fois qu’il fut au bureau des services sociaux, Kennedy signa les papiers et refusa de rencontrer une intervenante. Dix minutes plus tard, tout était terminé, elle regarda sa fille se faire emporter en silence et quand elle eut disparu elle se tourna vers Spike en souriant :
« Je l’ai sauvé, je ne suis pas comme elle. »
« Tu ne l’as jamais été Kennedy, je t’en prie laisse moi t’aider. »
Elle lui caressa la joue doucement.
« Tu l’as déjà fait. », et elle s’éloigna. Spike la regarda partir mélancolique car il savait au fond de lui qu’il la voyait sûrement pour la dernière fois.
Trois heures plus tard la police retrouva son corps sans vie pendu à un arbre au cimetière de Restfield, dans sa poche il y avait une lettre expliquant son geste ainsi que son histoire, toute son histoire. Six heures plus tard, Spike accompagnait Wesley à la résidence de sa mère où elle fut arrêtée pour mise en danger d’une personne mineur. Spike la regarda être emportée derrière la voiture de police avec satisfaction et à cet instant, il aurait pu jurer avoir sentit une présence à ses cotés, mais quand il se retourna il n’y avait personne. En regardant vers le ciel, il sourit tendrement disant ses adieux à Kennedy, elle pouvait maintenant reposer en paix.
TBC






je vous supplie à genoux dites moi ce que vous en pensez lol





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