Chapitre 7
Spike avait promis à Buffy de visiter les écoles avec elle aujourd’hui. Ils essayaient de trouver l’endroit ou Connor se sentirait le mieux mais aurait aussi le plus de ressources à sa disposition. Quand il arriva au manoir, il découvrit Buffy dans une rage folle qui essayait de passer ses nerfs sur d’innocentes boites de rangement. Il s’appuya contre le chambranle et l’interpella d’un air amusé.
« Dure journée ? », quand elle se retourna la rage qu’il vit en elle lui donna presque envie de reculer.
« Tu n’as pas la moindre idée ! », et elle donna un coup de pied dans la boite devant elle. Quand elle l’entendit rire, quelque chose en elle essaya de mordre, une semaine à danser autour de l’un l’autre avait mis ses nerfs à rude épreuve et la rencontre avec ses parents n’avait pas aidé la question.
Elle lui jeta une boite vide à la tête qu’il l’esquiva en riant.
« Tout doux ma belle, tu ne voudrais pas te casser un ongle. »
Sa colère fondit immédiatement, remplacée par un désir incontrôlable de le posséder. Buffy s’approcha de lui tel un prédateur, décidée. Spike ne pouvait détacher ses yeux d’elle, hypnotisés. Elle leva sa main et griffa doucement sa joue droite.
« Ces ongles là ? », lui demanda t-elle d’une voix féline. Avec les ongles de son autre main et lui griffa doucement la poitrine à travers son t-shirt.
« Ou ces ongles là ?»
« Je peux être une très vilaine fille, tu sais ? », elle lui murmura à l’oreille.
L’électricité s’enflamma entre eux et toutes les centaines de raison qu’il avait inventé pour rester loin d’elle s’envolèrent par la fenêtre. Il écrasa sa bouche contre la sienne et Buffy enroula ses jambes autour de sa taille frottant son sexe contre le sien à travers les couches de leurs vêtements. Elle se retrouva plaquée contre le mur du corridor et elle sentit ses lèvres attaquer son cou avant de lui murmurer dans l’oreille.
« Montre moi à quel point tu peux être vilaine. »
Buffy se remit debout sur ses pieds et le repoussa, il se retrouva projeté contre le mur d’en face. Elle détacha un à un les boutons de sa blouse, lentement, le regardant droit dans les yeux, ensuite ce fut le tour de sa jupe de disparaître et elle se retrouva en sous vêtements. Elle se mit à genoux et rampa jusqu'à lui à quatre pattes, ses cheveux cachaient une partie de son visage et la vue d’elle ainsi rendit Spike fou de désir. Elle s’agenouilla à ses pieds, déboucla sa ceinture avant de baisser la fermeture éclaire de son pantalon, pris son sexe gorgé dans sa petite main chaude et le caressa doucement d’abord et de plus en plus frénétiquement.
« Je vais lécher chaque millimètre de ton corps jusqu'à ce que tu n’en puisse plus et ensuite je te chevaucherai sauvagement pour récolter chaque goutte de sperme de ton sexe, tu le voudrais n’est-ce pas? Tu aimerais sentir ma chatte se serrer autour de ton membre ? »
« Bébé veut jouer ? Je vais te montrer ce qui arrive aux filles comme toi. »
Il l’agrippa et la fit monter contre lui avant de l’écraser à nouveau contre le mur. Ses mamelons frottant contre le bois travaillé des boiseries, son cul s’arqua pour rejoindre ses mains, il embrassa sa nuque ensuite descendit le long de sa colonne vertébrale, ses gémissement et supplications étaient une musique à ses oreilles.
« S’il te plait Spike, prends moi. »
Il enleva sa culotte et écarta ses fesses léchant doucement jusqu'à l’entré de son sexe. Sa langue pénétra en elle tandis qu’il caressait son clitoris de son autre main. Buffy gémissait, ses mains à plat contre le mur, complètement offerte à lui, son orgasme approchait rapidement et juste quand elle allait basculer, il se retira. Elle cria de déception avant de sentir le bout de sa verge à son entrée et il la pénétra durement. Buffy s’écria et il commença à pousser en elle frénétiquement, leurs cris se répercutant dans le manoir jusqu’a ce que Buffy jouisse en hurlant son nom pris de spasme comme une femme possédée. Spike l’a suivi quelques secondes plus tard. Dépensés, ils s’écroulèrent sur le plancher, caressant doucement le corps de l’autre.
« Tu crois toujours qu’être impliqué avec moi est une erreur ? », demanda Buffy doucement.
« Si c’en est une, c’est la meilleure erreur de ma vie. »
« La mienne aussi. », et ils s’embrassèrent de nouveau.
Les visites qu’ils devaient faire étaient reportées à plus tard.
…………………….
Ils avaient fini par quitter le manoir pour se rendre à une des écoles qu’ils avaient choisi d’inspecter. C’était une école privée où l’enseignement dispensé était axé sur le sens des responsabilités, chaque élève avait un horaire à respecter, ainsi q’une liste de travaux à remettre à la fin de chaque semaine, la matinée était consacrée à la théorie et l’après midi les élèves disposaient de leur temps pour avancer dans leur travaux. L’école était parfaite pour un garçon comme Connor, il aurait toujours l.’impression de contrôler une partie de sa vie, ce qui faciliterait son intégration dans sa nouvelle vie. Ils étaient ensuite partis manger dans un petit bistro où il pouvait parler en toute tranquillité. Spike avait pris le saumon grillé sur un lit de riz au jasmin tandis que Buffy avait pris les pâtes papillons aux tomates séchées et basilic avec du fromage de chèvre.
L’atmosphère était détendue, la nourriture et le vin excellents.
« J’ignore comment tu vois les choses entre nous et je crois que c’est ça qui m’embête le plus. » lui dit Buffy.
« Je te veux mais ce n’est pas une grande nouvelle, tu le savais déjà. C’est juste que je n’aie jamais été trop doué pour les relations de couple. J’ai peur de finir par te blesser et que tu me déteste pour ça. »
Il voulait être honnête avec elle, pour qu’elle comprenne dans quoi elle s’embarquait.
« Je ne te demande pas de promesse éternelle, juste de nous donner une chance. Je sais que c’est idiot, mais je sens que toi et moi c’est le destin, tu comprends ? J’ai tellement cru que ton frère était le seul pour moi, mais maintenant je sais que j’avais tort, il ne m’a pas fait ressentir la moitié des choses que je ressens avec toi. »
« Et si je suis incapable de te donner ce que tu veux ? », lui demanda t’il d’un ton presque implorant.
« Et si tu me donnais exactement ce dont j’ai besoin ? Je ne veux pas d’un petit ami qui sautera dans des cercles pour me faire plaisir, je veux quelqu’un d’indépendant, de passionné, qui peut être capable de tendresse autant que de froideur. Je déteste les choses qui sont trop faciles, rangées, je ne veux pas être comme ces couples qui passent chaques minutes éveillée l’un près de l’autre et portent des chandails assortis. »
« Alors, que suggères tu ? » demanda t-il curieux.
« Notre priorité reste Connor. On fait comme convenu, chacun possède sa propre chambre, histoire de pouvoir garder une certaine intimité. On passe la nuit ensemble si on le désire, on sort sur des dates, on apprend à se découvrir… finalement, c’est comme une nouvelle relation sauf qu’on vit ensemble et qu’on a un garçon de dix ans. »

« Je ne veux pas qu’il souffre, tu sais. »
« Et il ne souffrira pas, car toi et moi on va être un couple du tonnerre. », elle lui dit en le taquinant. Elle posa sa main sur la sienne avant de rajouter : « Je sais que ça te fait peur, mais je sais qu’on est fait l’un pour l’autre. »
Spike lui sourit tendrement avant de serrer sa main dans la sienne et de l’embrasser.
« Maintenant, dis moi pourquoi tu étais si en colère à mon arrivée ? »
Le visage de Buffy s’obscurcit.
« Mes parents sont venus me rendre visite. Ils ne sont pas venus à l’enterrement mais ils se permettent de venir me dire comment vivre ma vie. Monsieur le juge, mon père a appris que je voulais adopter Connor et il voulait m’en dissuader. Enfin bref, on a eu des mots, il m’a menacé, je l’ai menacé en retour et ils sont partis. »
Spike s’était raidit à son explication.
« Il t’a menacé de quoi ? »
« D’empêcher l’adoption d’avoir lieue, il ne veut pas du fils d’une femme qui s’est suicidée comme hériter. Comme si j’en avais quoi que ce soit à foutre de sa fortune. Je lui ai répondu que ton père détruirait sa carrière si il s’interposait. Ce n’est pas vrai bien sur, mais ça valait la peine, juste pour voir son visage. »
« Il le ferait tu sais, détruire sa carrière si il essayait de faire du mal à l’un d’entre nous, mon père ne plaisante pas avec la famille. »
Ils finirent ensuite leur dîner parlant de sujets plus légers avant de se rendre à l’appartement de Spike pour faire l’amour jusqu’au matin.
…………………………………
Dawn était inquiète, cela faisait deux jours que les bijoux et l’argent avaient disparu et ils ne lui avaient toujours pas poser de question. Le troisième jours, n’en pouvant plus d’attendre, elle pénétra à nouveau dans leur chambre pour leur dérober autre chose, son manège dura ainsi encore deux autres journées, elle prenait tout ce qui lui tombait sous la main, des babioles, des objets de valeurs qu’elle cachait dans une boite sous son lit mais toujours rien, aucune accusation, aucune colère. Elle en venait à ne plus savoir quoi penser. Devait-elle faire leur dire ou attendre encore ?
Jenny s’était rendue compte de la disparition des ses bijoux mais comme prévu dans le plan entrepris avec William, Giles et elle ne lui en touchèrent pas le moindre mot. Des choses continuèrent à disparaître et ils gardèrent le silence. William leur avait conseillé de la laissé mariner un peu avant de passer à la phase deux du plan qu’ils avaient appeler ‘prouver à Dawn qu’ils n’allaient pas l’abandonner‘.
À la fin de la semaine, Jenny profita du fait que Dawn soit partie à clinique avec son mari pour des examens pour fouiller dans sa chambre. Sa cachette ne fut pas trop dure à trouver. Après avoir écrit une note qu’elle déposa à l’intérieur, elle remis la boite où elle l’avait trouvé, ensuite elle remplit le sac qu’elle avait emporté du même nombre d’objet que celle-ci avait dérobé. Une enfant comme Dawn n’était pas attaché au bien matériel étant donné qu’elle n’avait jamais posséder quoi que se soit, donc si il voulait que ça fonctionne, il devait prendre des choses qui étaient utiles dans sa vie de tous les jours, elle pris sa brosse à cheveux, brosse à dents, dentifrice, serviette, savon, shampoing et elle quitta la pièce.
Quand Dawn rentra de la clinique, elle fonça directement dans sa chambre. Elle remarqua toute suite que ses objets de toilettes avaient disparu, intriguée elle descendit rejoindre Jenny à la cuisine.
« Jenny, tu as vu mes affaires de toilette ? »
Jenny lui souri gentiment.
« Non, tu as pensé à fouiller sous ton lit ? »
Dawn la regarda avec soupçon et remonta dans sa chambre.
Quand elle se pencha sous son lit, il n’y avait que sa boite, elle l’ouvrit et y trouva une note.
Chère Dawn,
Vos affaires de toilette ont été victime d’un enlèvement. Si vous voulez les retrouver, vous allez devoir payer une rançon. Les objets contenus dans cette boite devraient suffirent, nous procèderons à l’échange quand vous serez prête.
Rupert et Jenny qui ont bien l’intention d’être ta nouvelle famille pour le reste de ta vie.

Estomaqué, elle s’assit à même le sol ne sachant plus quoi penser. Ils avaient tout découvert et pourtant ils n’avaient pas l’air de vouloir qu’elle parte.
Pour la première fois de sa vie, Dawn senti poindre en elle une lueur d’espoir.
…………………………
Connor avait de nouveau fait ce rêve, sa mère et lui étaient à la plage, c’était une belle journée et ils avaient joué dans les vagues durant des heures. Il avait été inquiet que sa maman soit trop fatiguée puisqu’elle avait recommencé à dormir beaucoup et il avait peur qu’elle tombe malade mais plus la journée avançait et plus il commençait oublier. Ce soir là, ils avaient fait un feu sur la plage et mangé des hot dogs. Le lendemain matin, sa mère avait refusé de se lever et le lendemain et le surlendemain, il était allé chercher ses médicaments comme elle lui avait appris. Il lui avait donné tous les jours, mais cette fois là elle n’était jamais redevenue elle-même, si seulement il avait été moins égoïste et lui avait dit qu’il ne voulait pas aller à la plage, les choses auraient pu être différentes.
Maintenant, il allait devoir vivre avec de nouvelles personnes, sur ils avaient semblé gentils, mais si il commençait à oublier de s’occuper d’eux de nouveau et qu’ils tombaient malades aussi ? Qu’est-ce qui allait advenir de lui ? L’homme, William lui avait dit qu’il n’avait plus à s’inquiéter de rien mais il savait que c’était impossible, sa mère lui avait promis la même chose souvent et maintenant elle était au ciel. Serrant son oreiller dans ses bras, Connor se mit à sangloter en silence.
……………………….
Dawn descendit les escaliers doucement, serrant sa boite contre sa poitrine, elle trouva Giles et Jenny au salon en train de parler doucement. Quand elle entra dans la pièce, ils l’accueillirent joyeusement.
« Dawn, tu veux quelque chose de spécial pour souper ? »
Elle détestait ça et si elle s’était trompée et que ce n’était qu’une ruse pour prouver que c’était elle qui avait volé pour pouvoir l’envoyer au loin ?
Rupert remarqua la boite qu’elle tenait dans ses bras.
« Tu es venu procéder à l’échange à ce que je vois ? »
« Oui. », elle répondit timidement.
« Viens t’asseoir, mon ange. », lui dit Jenny doucement.
Dawn avança tranquillement jusqu’au fauteuil comme un prisonnier qu’on amène à la potence et s’assit le corps rigide sur le divan.
Jenny pris un sac qu’elle avait mis sur le plancher près d’elle et lui tendit.
« Prête pour l’échange, ma belle ? »
Dawn hocha la tête et lui tendit la boite.
Ils restèrent ainsi en silence pendant plusieurs minutes. Jenny ouvrit la boite et pris le bracelet qui s’y trouvait.
« Ma mère m’a offert ce bracelet quand j’ai eu mes premières règles, je devais avoir quatorze ans. Elle m’avait dit que c’était la preuve que j’étais devenue une femme. Sa mère l’avait reçu de sa mère avant elle et je te le donnerai à mon tour quand ce jour viendra et toi tu pourras le donner à ta fille quand le moment arrivera, c’est une tradition dans notre famille. »
« Vous n’allez pas me mettre à la porte ? »
Giles s’accroupit devant elle.
« Non Dawn, tu fais partie de notre famille et peu importe ce que tu feras, rien ne changera ça, mais tu sais que voler est un geste grave, c’est pourquoi chaque fois que tu prendras quelque chose qui nous appartient sans permission nous prendrons quelque choses en échange. »
Elle hocha la tête incapable de parler.
« Bon, maintenant que nous avons procédé à l’échange, qu’est-ce que vous diriez si nous allions au cinéma ce soir ? », proposa Jenny.
Dawn bondit de joie et annonça qu’elle allait se préparer en montant au pas de course dans sa chambre.
Jenny se tourna vers son mari.
« Ça ne s’est pas si mal passé, qu’en dis tu ? »
« Parfaitement d’accord, mais n’oublie pas ce que William a dit, elle fera d’autres tentatives histoire de nous mettre à l’épreuve. L’important est de ne pas baisser les bras. » il embrassa sa femme doucement sur la tempe.
« Tu as raison, c’est fou elle n’est ici que depuis quelques jours et déjà je ne peux imaginer cette maison sans elle. »
« Moi non plus mon amour, moi non plus. »

merci pour vos commentaires n'hésitez pas a m'envoyer d'autre ca m'inspire pour continuer





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