Chapitre 19
Buffy cherchait désespérément quelque chose à quoi s’accrocher, son drap glissait entre ses doigts en sueur rendant une quelconque poigne impossible, le corps de Spike écrasait le sien dans une position dominatrice et ses mamelon frottaient contre les draps de satin. Sa respiration haletante témoignait de son urgence, le plaisir lui faisait perdre la tête, augmenté à chaque fois que le sexe de William glissait dans son passage humide, ses fesses rebondissaient contre son estomac musclé, le prenant de plus en plus profond en elle.
Elle s’agrippa finalement aux barreaux de sa tête de lit, ne cassant jamais leur rythme elle se retrouva à genoux profitant de sa nouvelle prise pour le forcer à aller encore plus rapidement, William embrassait et mordillait la peau douce de son dos, goûtant la sueur qui ruisselait sur son corps offert, la marquant, la possédant comme un homme affamé. Il glissa sa main pour trouver son clitoris érigé qu’il se mit à frotter rapidement, ses muscles intérieurs serrèrent sa verge comme un étau, annonçant son orgasme menaçant, quand elle sombra dans un abîme de plaisir sans fin hurlant son nom, il la suivit se vidant en elle et gémissant des mots d’amour incohérents.
Quelques minutes plus tard, ils étaient tous les deux enlacés, leurs draps chiffonnés gisaient au pied de leur lit laissant l’air climatisé refroidir leurs corps surchauffés. Buffy était couchée complètement sur sa poitrine, ses jambes entremêlées avec les siennes essayant encore de rattraper son souffle.
« Humm, ça c’est ce que j’appelle un réveil intéressant… », Murmura-t-elle paresseusement.
« Je ne peux pas te contredire, bébé… Dieu, tu es merveilleuse. », Elle rit sottement à son compliment.
« Est-ce que je t’ai dit que je t’aimais ce matin ? »
« Je ne crois pas. »
« Alors ma belle, je t’aime. », elle leva doucement son visage pour embrasser ses lèvres.
« Je t’aime aussi bébé, tellement. »
« Tu dois aller travailler bientôt ? », elle releva sa tête pour regarder le réveil sur la table de chevet.
« Dans moins d’une heure. », elle s’assied sur le lit avant de rajouter : « J’ai besoin de prendre une douche. »
Il la regarda passant sa langue sur ses dents de façon sensuelle.
« Besoin d’un coup de main pour laver ton dos ? »
« Seulement si tu es un bon garçon, je dois vraiment aller travailler. »
« Promesse de scout ! », lui dit-il en faisant signe de sa main.
« Pourquoi est-ce que j’ai de la difficulté à te croire ? », lui dit-elle en riant.
« Car tu me connais, bébé… », il la souleva rapidement et l’entraîna dans la salle de bain tandis que son rire résonnait dans le studio.
………………………………….
Quand Buffy arriva au magasin, elle sifflotait joyeusement. Cordélia qui était déjà arrivée la regarda en souriant :
« Si je comprend bien, votre conversation s’est bien passée ? »
« Non. »
« NON ? », demanda-t-elle surprise.
« Quand je suis arrivée, il était assis sur le divan, le regard somnolant, alors je me suis dit que je pouvais toujours remettre cette conversation à plus tard, mais au moins je sais qu’il veut venir habiter près de chez moi. Il doit appeler le propriétaire aujourd’hui pour voir si il y a quelque chose de libre, c’est toujours un début. »
« En effet… Alors vous n’avez pas parlé de Willow ? »
« Non et honnêtement j’avais l’intention de le faire, mais plus j’y pense, je ne crois pas que ça soit une bonne idée, je ne veux pas passer pour celle qui essaie de se mettre entre eux, tu comprends. »
« Je crois que sans se mettre entre eux, tu devrais lui en parler quand même, quand certaines choses te dérangent. »
« Oui, peut être. », répondit-elle évasive, « Mais pour l’instant, je suis de trop bonne humeur pour y penser ! J’ai eu un réveil extraordinaire, et là je pèse mes mots, et je voudrais que la journée continue de la même façon ! »
« C’est toi qui décide ! Alors, parle moi de ce que tu as vu a New York. »
Excitée, Buffy lui parla de toutes les idées qu’elle avait eu là-bas, ainsi que des fournitures qu’elle avait trouvé qui devraient être livrées le lendemain.
…………………
William avait envie de se frapper la tête sur la table. Pourtant la journée avait si bien commencée, il avait fait l’amour à une femme magnifique, ensuite il avait appelé le proprio qui s’était dépêché de lui faire visiter les deux studios qui restaient. Son choix s’était arrêté sur celui qui avait deux chambres à coucher et une immense salle de bain, il était aussi meublé totalement comme celui de Buffy, ce qui était un bonus incroyable puisqu’il n’aurait pas à s’acheter de nouveaux meubles jusqu'à ce que lui et Buffy décident d’emménager ensemble, donc ils pourraient meubler leur futur demeure selon leurs goût à eux et non en essayant de combiner les choses qu’ils avaient déjà et se chamailler sur lequel des deux auraient la causeuse la plus confortable ou la plus belle table à café ! Il avait donc toute suite signé les papiers et celui-ci lui avait remis les clefs. Une fois que cela fut réglé, il avait pris un taxi jusqu’au concessionnaire pour prendre possession de son nouveau véhicule, il allait le montrer à Buffy quand son nouveau téléphone avait sonné. C’était Willow qui lui demandait si il voulait chercher des appartements avec elle comme prévu et c’est là que les chose se sont corsées. Il avait complètement oublié qu’il lui avait dit qu’ils iraient ensemble, ce qu’elle ne manqua pas de lui rappeler quand il annonça la nouvelle pour son nouveau studio. Voulant se racheter, il lui avait proposé de lui montrer et elle avait accepté à contre cœur. Maintenant ils étaient assis dans sa nouvelle salle de séjour, il écoutait la liste de plus en plus longue des choses qui clochaient dans son nouvel appartement et il se demanda si il n’avait pas rêvé la conversation qu’il avait eu avec elle hier, car il aurait pu jurer lui avoir dit qu’il ne voulait pas qu’elle se mêle de sa vie…
« Papa, tu m’écoutes ? », lui demanda-t-elle quand elle remarqua qu’il regardait dans le vide.
« Honnêtement Willow, non. », il regretta toute suite ses paroles quand il vit ses yeux se remplir de larmes.
« Oh, alors je vais y aller, j’ai trop abusé de ton temps déjà. », lui dit-elle en se levant rapidement.
« Willow pour l’amour du ciel, assieds toi ! », exigea-t-il d’un ton brusque, « Ce n’est pas ta compagnie qui m’ennuie, c’est ton comportement. As-tu remarqué que depuis ton arrivé tu n’as fait que critiquer l’endroit ? »
« Je n’ai fait que quelques commentaires, c’est tout. »
« Quelques commentaires ? Les placards sont trop petits, les fenêtres sont du côté nord, le balcon ne semble pas solide, les cadres de porte sont trop larges, les pièces mal divisées, le plancher n’est pas au niveau, tu n’aimes pas la couleur des murs et j’en passe ! »
Elle soupira défaite.
« C’est juste que je trouve qu tu vaux mieux. Comment as-tu trouvé l’endroit de toute façon ? »
« Buffy m’a dit qu’il restait des studios de libre quand elle m’a raccompagné l’autre nuit. »
« Ah, je vois. Tu savais que tu vivais au même étage ? »
« Oui, et alors ? »
« Je dis juste ça comme ça… mais elle risque de te croiser souvent. »
« Je ne vois toujours pas où est le problème. »
« Et bien, ta petite amie secrète ne restera pas secrète bien longtemps, elle finira par la croiser. »
« C’est ça qui te dérange ? Qu’elle voit ma petite amie avant toi ? »
« Pas du tout ! Mais si tu cherchais un studio, il y en avait de très beaux dans mon immeuble. »
C’était complètement fou, il ne pouvait pas continuer à lui mentir de cette façon, d‘éviter ses questions mais il savait que si il lui disait maintenant dans l’état d’esprit ou elle se trouvait, les choses allaient très mal finir. Non, il n’avait pas d’autre choix que d’attendre qu’elle soit dans de bonnes dispositions d’esprit, pas avant. Il changea donc de sujet en lui proposant de l’aider à se débarrasser de certains meubles qui étaient au stockage. Une heure plus tard, ils étaient tous les deux assis sur son divan mangeant de la pizza et regardant un reportage à la télé, elle était détendue, souriante et William la regardait tendrement, il l’aimait tellement, si seulement il y avait un moyen pour qu’il vienne à bout de ses insécurités.
« Tu sais, papa… », lui dit-elle avec emphase, « Quand je regarde le monde dans lequel on vit, je me dis que c’est presque cruel de mettre un enfant au monde, mais quand je regarde Tara dormir la nuit, je me dis que le monde ne peut pas être si mauvais si j’ai pu la rencontrer et ça me donne envie de créer la vie, je crois que c’est ce qui est le plus difficile. Du fait d’être lesbienne, de ne pas pouvoir lui donner un enfant. », il lui sourit doucement chassant avec son doigt une mèche de cheveux de son visage.
« Willow, est-ce que je t’ai dit à quel point j’étais fier de la femme que tu es devenue ? »
Elle rougit doucement à son compliment.
« Je n’ai rien d’extraordinaire, tu sais. »
« Mais si, tu es intelligente, une des plus jeunes femmes à avoir publié un best seller, tu es douce, amicale mais surtout peu importe ce que tu fais de ta vie, tu seras toujours pour moi quelqu’un de merveilleux et tu sais pourquoi ? »
« Non. »
« Car tu es ma fille. »
Une simple larme coula sur sa joue et pour la première fois depuis très longtemps, elle n’avait plus peur.
……………….
Buffy était assise à sa table à dessin quand le téléphone sonna.
« Hey, bébé. »
Elle sourit tendrement quand elle entendit le son de sa voix. Il lui avait manqué toute la journée, mais elle n’avait pas osé l’appeler préférant lui laisser un peu d’espace, elle devait contrôler sa dépendance affective avant qu’elle ne mette leur relation en péril.
« Salut toi, comment a été ta journée ? »
« Je suis allé chercher ma nouvelle voiture, j’ai vu Willow, je crois qu’elle a besoin de beaucoup d’attention ces temps-ci, d’une façon ou d’une autre elle a peur de perdre sa place dans ma vie. C’est fou, même quand ils sont adultes ils sont toujours nos bébés tu sais, je déteste la voir souffrir ainsi. »
Et soudain Buffy compris quelque chose, Willow était son bébé et pour la première fois elle essaya de se mettre à la place de celle-ci et elle comprit ce qu’elle pouvait ressentir, tout la rage et le jalousie qu’elle avait à son égard fondit comme neige au soleil.
« Je comprend, chéri. »
« Mais sur une note plus joyeuse, devine qui a un tout nouveau studio tout près du tien ? »
« Tu l’as eu ? Oh mon Dieu, c’est merveilleux ! »
« Oui, il a deux chambres à coucher et il est situé à trois portes du tien ! Alors voisine, ça te dit de baptiser l’endroit ce soir ? »
Comme à chaque fois qu’il prenait ce ton avec elle, elle sentit le désir brûler dans son ventre.
« Bonne idée ! Je serai à la maison à cinq heures. »
« Je t’attend. »
……………………………
Buffy était complètement épuisée, il n’y avait pas un endroit du studio où il n’avait pas fait l’amour, mai ils ne semblaient pas pouvoir s’arrêter pour autant, ses jambes étaient enroulées autour de la taille de son amant comme un cobra pendant qu’il pénétrait en elle avec de plus en plus de puissance. Ils étaient sur la divan, sa tête reposant dans le vide, ses doigts frôlant le plancher à chacune de ses poussées.
« Oh mon Dieu, bébé ! Plus fort, je vais jouir ! », Elle aimait lui dire ce qu’elle ressentait, lui faire partager toutes ses émotions.
Il pencha son corps sur le sien, pénétrant en elle encore plus profondément, stimulant son point g et elle hurla son nom, son cri sonnant comme un prière à ses oreilles.
« Je t’aime tant bébé, tu es merveilleuse ! Jouis pour moi ma belle, jouis pour moi maintenant ! »
Elle hurla de nouveau, sombrant dans un orgasme étonnant, ses fesses se soulevant pour rencontrer ses poussés, des étoiles éclatant devant ses yeux. Voyant que Buffy n’était pas vraiment utile en ce moment, trop prise dans les convulsions de son orgasme, il souleva sa jambe sur son épaule la déplaçant pour que sa tête soit de nouveau sur le divan et quelque poussées plus tard, il la suivit dans le plaisir. Il effondra son corps sur le sien complètement épuisé, il ignorait comment il avait fait pour jouir aussi durement après tous les litres de sperme qu’il avait éjaculé dans les dernières heures. Buffy soupira de bonheur mettant ses bras autour de son cou, le serrant contre elle. Il déplaça son corps un peu pour ne pas l’écraser et ils sombrèrent tous les deux dans le sommeil, épuisés, enlacés sur le divan.
……………………
Parfois, il avait vraiment l’impression que tout le monde dans cette maison le prenait pour un idiot. Il avait appris il y a longtemps que quand on vivait dans une maison remplie de femmes, bien qu’elles pouvaient déblatérer durant des heures sur une paire de chaussures ou sur le nouveau flirt de la semaine, elles pouvaient aussi garder des secrets mieux que quiconque et il savait que sa femme lui cachait quelque chose. Le nom de William revenait sans cesse dans toutes les conversations depuis plus de deux semaines, et bien qu’il soit son meilleur ami comme ils étaient des hommes ils discutaient rarement de choses émotionnelles entre eux, mais ils se connaissaient l’un et l’autre mieux que personne et il savait que son meilleur ami était amoureux, il avait reconnu les signes et il avait la nette impression que le secret de sa femme était en rapport avec tout ça, donc quand Joyce annonça qu’elle allait travailler tard, il profita de l’occasion pour appeler son vieil ami. Il répondit à la quatrième sonnerie, la voix endormie ce qui était étrange vu qu’il était à peine neuf heures, mais ce qui était encore plus bizarre était la panique légère dans sa voix. Quand il le salua après une brève conversation à bâton rompu, il lui offrit de venir prendre un café, celui-ci eut l’air d’hésiter brièvement avant d’accepter et après avoir raccroché, il alla faire du café en attendant son visiteur.
Quand William arriva, il avait l’air complètement vidé et il s’assied lourdement en face de lui. Giles décida de ne pas passer par quatre chemins :
« Alors William, depuis quand exactement fréquentes-tu ma fille ? »
William recracha sa gorgée de café et le regarda comme si il venait de voir un fantôme…

« pauvre william ses beau parent son loin d'etre idiot finalement que fera dont Giles ? laissez un commentaire et vous verrez lol «





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