Author's Chapter Notes:
merci a tout ceux qui m'on envoyé leur commentaires
Chapitre 2
Le voyage dans l’ascenseur fut l’un des plus passionnants de toute ma vie, en vingt secondes il avait réussit à me rendre tellement excitée que je me demande encore comment je pouvais toujours marcher. Sa façon de m’embrasser et de me toucher, faisait naître en moi un désir brûlant. Quand la porte de ma chambre se referma, il attaqua ma bouche de nouveau et de ses mains il me souleva légèrement pour que mes jambes soient enroulées autour de sa taille, avec lui et la porte derrière moi comme seul appui.
Je me suis agrippée fermement à son cou et quand sa bouche quitta la mienne j’ai gémit en signe de protestation. Il reposa mes jambes par terre avant de m’entraîner vers le lit, il entreprit alors d’enlever langoureusement chacun de mes vêtements, embrassant et léchant chaque pouce de ma peau qui se découvrait sous son regard affamé. Une fois que je fus complètement nue, la respiration haletante il m’observa un moment. Gênée de l’attention qu’il me portait, j’ai essayé de me cacher mais il m’arrêta.
« Non, laisse moi te regarder. », sa voix impétueuse me gela brièvement, jamais aucun homme ne m’ avait parlé de cette façon. Parker voulait toujours faire cela les lumières éteintes, mais Spike lui voulait voir chaque partie de moi.
« Bon Dieu bébé, tu es magnifique, tes seins lourds, tes courbes pulpeuses, ton ventre légèrement arrondi, ta vulve rose scintillante d’excitation… tu ressembles à une déesse. », il se mit à genoux sur le lit, ses vêtements frottant sensuellement sur ma peau nue. Il pris chacun de mes mamelons dans sa bouche, les suçant doucement avant de tracer un chemin vers mon sexe avec sa langue, quand il respira le parfum impétueux de mon sexe je l’arrêta subitement.
« Non. »
« Pourquoi ? », demandât-il curieux. Que pouvais-je bien lui répondre ? Que Parker ne m’avait plus fait l’amour oral depuis la naissance de notre fille car il trouvait que mon goût était trop fort ?
« Je n’aime pas ça, c’est tout. »
« Buffy. », me pria-t-il doucement, « Laisse moi te goûter bébé, je te promet que j’arrêterai si tu n’aimes pas cela… Laisse moi au moins essayer. »
Défaite, j’ai soupiré légèrement. Qu’est-ce qu’il y avait chez cet homme qui faisait que je ne pouvais rien lui refuser ?
A son premier coup de langue sur mes lèvres vaginales, j’attendis son verdict tremblant légèrement plus par peur de son rejet que de plaisir, mais quand il continua son assaut sur mon sexe comme un homme affamé j’ai senti le désir renaître à nouveau. Il glissa un doigt dans mon passage et ensuite deux et puis trois, je gémissais de plus en plus, mon malaise complètement oublié. Quand il suça durement mon clitoris, j’ai éclaté sous sa langue inondant son visage, hurlant son nom m’agrippant à son scalpe. Spike fit traîner mon orgasme, léchant chacune de mes sécrétions, quand il releva la tête souriant fièrement, je l’ai attiré contre moi pour l’embrasser.
« Tu vois amour, ce n’était pas si mauvais, n’est-ce pas ? »
« Au contraire, c’était merveilleux. »
« Bébé, tu as le goût du ciel, je pourrai passer des heures perdu entre tes cuisse délicieuses. »
Il se leva pour se priver de ses vêtements et quand son pénis gonflé apparu devant moi, j’ai lécher mes lèvres. M’asseyant sur le lit, je l’ai pris dans ma main, le pompant doucement et il ferma ses yeux en gémissant mon nom.
J’ai guidé le bout jusqu'à mes lèvres, avant de les envelopper autour de sa verge le suçant dans ma bouche. Je voulais le goûter, lui donner autant de plaisir que ce qu’il m’avait offert.
Au bout de quelques minutes, il m’arrêta.
« Buffy, amour, si tu continues ainsi je ne durerai pas longtemps. »
J’ai hoché la tête silencieusement et quand il s’installa entre mes cuisses, j’ai enveloppé mes jambes autour de ses hanches pour le guider en moi, son regard ne quitta jamais le mien, c’était plus que du sexe, c’était une révélation, un peu comme si nous avions passé notre vie à essayer de trouver quelque chose qui semblait constamment nous échapper et que nous l’avions enfin trouvé.
Même si ça n’était que pour une nuit.
Nous avons fait l’amour durant des heures, explorant le corps de chacun, essayant de repousser l’inévitable. Quelques heures plus tard, j’étais blottie dans ses bras, la tête sur sa poitrine. Le soleil venait de se lever signalant la fin prochaine de notre rencontre, mais je ne voulais pas qu’il parte, du moins pas maintenant. Il serait toujours temps plus tard de vire avec mes souvenirs, pour l’instant je voulais vivre le présent.
« Est-ce que je peux te poser une question indiscrète ? »
« Bien sur, ma belle. », il m’embrassa doucement la tête et j’ai soupiré de bonheur me blottissant encore plus contre lui.
« Comment es-tu devenu acteur ? »
« C’était surtout par nécessité au début, bien que nous avons eu la chance Stella et moi de tomber sur des gens bien après la mort de nos parents. J’entends souvent des histoires d’horreur sur les familles d’accueil, mais pour nous ce ne fut pas le cas. Mon père était enfant unique et ma mère n’avait qu’un frère et il était à l’étranger à l’époque, en mission quelque part, il n’a appris la mort de mes parents qu’à son retour deux ans plus tard. Bien sur il voulait nous prendre avec lui, mais Stella s’était attachée à notre nouvelle famille et la déraciner une autre fois était impensable. Les gens atteints de trisomie 21 ont besoin d’une grande stabilité, elle n’arrivait pas à s’intégrer à l’école régulière et les centre spécialisés coûtaient une fortune, beaucoup trop chers pour leurs faibles revenus, alors quand j’ai vu dans le journal qu’il cherchait de jeunes acteur pour un film à gros budget j’ai tenté ma chance. J’avais quinze ans à l’époque et j’ai eu le rôle. J’ai pu envoyer Stella dans une bonne école et aussi payer l’hypothèque sur la maison des mes parents adoptifs. Stella vit toujours avec eux aujourd’hui et je dois avouer que je les considère comme mes parents, ils m’ont aidé et ce depuis le début, même si j’étais un enfant difficile. Anne, ma mère est une femme patiente, elle a su m’apprivoiser petit à petit, nous avons eu nos coup durs surtout quand j’ai commencé à fréquenter Drusilla, mais nous sommes passés au travers. »

« Drusilla… ce n’est pas ton agent ? », lui demandai-je surprise.
« Eh oui ! Bien que nous ne soyons plus ensemble, elle s’occupe toujours de ma carrière, elle ne m’a jamais fait faux bond professionnellement, notre rupture fut difficile mais pas tragique, c’était très adulte en fait. », il rit doucement à sa remarque bien que je cru entendre une légère note d’amertume.
« Je ne veux pas être indiscrète, mais pourquoi ta mère n’était pas d’accord avec cette relation ? »
« À cause de son age. Drusilla et moi nous avions vingt cinq ans de différence, j’avais dix sept ans et elle quarante deux ans. Elle était la meilleure amie de ma mère à l’époque, elle croyait pouvoir avoir confiance en elle pour gérer ma carrière et quand elle a compris ce qui se passait, elle était très en colère, elle a même menacé de l’envoyer en prison, mais elle savait que je ne lui aurais jamais pardonné. C’est Dru qui m’a tout appris, mais au bout d’un moment, elle s’est lassé et est retournée vers son mari. J’ai vraiment cru que mon monde s’écroulait, mais j’ai survécu, et aujourd’hui je sais qu’elle nous a rendu service à tous les deux. Mais parfois, j’avoue que je lui en veux encore un peu, elle a été mon monde durant trois ans et j’ai vraiment cru qu’elle serait la seule. »

Je l’ai regardé surprise. Je n’arrivais pas à imaginer ce que je ferais si Dawn avait un amant qui avait deux fois son age…
« Je comprend, le jour où j’ai compris que Parker avait des maîtresses, je me suis sentie trahie d’abord et ensuite j’ai eu l’impression d’être inadéquate, un peu comme si c’était de ma faute. C’est fou, on croit vraiment qu’on a trouvé l’âme sœur et puis on se réveille un matin pour découvrir que ce n’était qu’une chimère… »
« C’est peut-être car elles n’étaient justement pas les personnes faites pour nous. Est-ce que tu regrettes de l’avoir épousé ? »
« Non, car sans lui je n’aurais jamais eu Dawnie, et elle vaut toutes les peines de cœur du monde. »
J’ignore quand nous avons fini par nous endormir, mais c’est le téléphone qui nous réveilla finalement.
« Allo ? »
« Maman ? », je me suis assise subitement.
Oh mon Dieu, Dawn ! Si jamais elle apprenait ce que j’avais fait, elle ne me pardonnerait jamais ! Ou peut-être que si, après tout, elle avait essayé de me convaincre de l’appeler la vieille…
« Oui, ma puce ? »
« Je voulais te dire que tante Sam me ramènera dans environs un heure. »
« D’accord chérie. Tu t’es bien amusée ? », elle ne répondit pas toute suite et quand elle le fit, il y avait une note de tristesse dans sa voix.
« Si on veut. », je n’ai pas insisté sachant qu’elle me raconterait tout à son arrivée, bien que je me doutais un peu que Sam, la femme de Riley, avait sûrement fait des siennes de nouveau.
« Ok, ma puce. A tantôt. », j’ai raccroché avant de regarder mon jeune amant qui me fixait silencieusement.
« C’était Dawn. », lui dis-je doucement, « Elle sera ici dans moins d’une heure. »
« Alors je crois qu’il est temps pour moi d’y aller. »
«Oui, je crois aussi. »
Il se rhabilla silencieusement, aucun de nous deux n’avait vraiment le cœur à parler. Une fois qu’il fut prêt, il me regarda avec une telle tendresse que j’en ai eu les larmes aux yeux.
« C’est un adieu alors ? », je me suis levée doucement enroulant le drap autour de ma taille.
« Nous savons tous les deux que malgré la nuit dernière, je suis toujours mariée. »
« Oui, mais si tu voulais nous pourrions partir tous les trois. Je dois justement tourner un film en Italie dans une semaine, tu pourrais amener Dawn, se sont les vacances d’été et tu pourrais lui montrer l’Europe. »
« Ça serait un rêve merveilleux, n’est-ce pas ? », lui ai-je demandé rêveuse.
« Oui. »
« Mais ce n’est qu’un rêve. », je lui ai caressé doucement la joue avant d’embrasser ses lèvres.
« Merci. », je lui ai murmuré tendrement.
« Pourquoi ? »
« Pour tout. », il m’a embrassé une dernière fois avant de refermer la porte derrière lui.
Finalement, j’avais eu raison, il avait su me montrer à quel point j’étais belle, il avait su faire ressortir la femme et l’amante en moi. J’ai fixé la porte par laquelle il était sorti de ma vie, me demandant si un jour je pourrais l’oublier.
Quand Dawnie arriva, elle voyait bien que j’étais triste mais elle accepta l’excuse de la fatigue, d’un œil circonspect mais elle ne dit rien.
Nous sommes finalement rentrées à Sunnydale et Dawn me parla tout au long du chemin de la nouvelle lubie de sa tante qui consistait à participer activement à la vie de sa fille. Elle avait donc passé toute la soirée assise avec elles, ne les quittant pas d’une semelle et les encouragent à communiquer.
J’aime ma fille, je l’aime plus que ma vie, mais je sais aussi qu’elle a besoin d’une certaine vie privée; je plains cette pauvre Janice…
Quand nous sommes arrivées à la maison, la voiture de Parker était absente et à l’instant où j’ai pénétré à l’intérieur, j’ai toute suite su qu’il n’y avait pas mis les pieds. Normalement, cette découverte aurait creusé une autre faille dans mon cœur déjà meurtri, mais grâce à Spike je ne m’en suis pas souciée.
Dawn regarda autour d’elle avant de me dire d’une voix sérieuse :
« Tu aurais du l’appeler, maman. »
« Ton père est un grand garçon Dawn, il sera à la maison bientôt. »
« Je ne parle pas de papa, je parle de Spike. »
« Ma chérie, Spike vit à des milliers de kilomètres de notre monde. »
« Peut-être, mais quand il t’a regardé il a vu la même chose que je vois toujours. »
« Quoi ma puce ? »
« La plus belle femme du monde. »
Et elle monta dans sa chambre pour raconter son week-end à ses copines, me laissant seule à me demander quand ma fille était devenue aussi si adulte ?

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