Author's Chapter Notes:
mille merci pour les merveilleux commentaires que vous m'avez laissé
Chapitre 10


La résidence des Winklet ressemblait à une annonce, de coté jardin avec son parterre fleuri, sa fontaine et son porche où trônait une balançoire en bois. Buffy regardait avec anxiété les grandes baies vitrées se demandant ce qu’elle trouverait derrière. Spike avança pour sonner à la porte et une vielle dame aux cheveux gris vient leur ouvrir.

«Vous devez être William, Mavis Winklet, entrez, mon mari nous attend dans le jardin. »

«Enchanté madame. » Répondit-il poliment. « Je vous présente mon associé Buffy. » A ce nom la femme se figea brièvement.

« Il y a quelque chose qui ne va pas ? » Demanda Spike.

« Non, c’est juste que ce nom Buffy, notre Joyce avait une poupée qu’elle avait nommée ainsi. Elle ne voulait jamais s’en séparer. Bon sang les crises qu’elle nous faisait pour pouvoir l’amener à l’école. » Dit -t-elle en riant avant d’ajouter. « Désolée, c’est juste que personne nous a parlé de Joyce depuis si longtemps. »

«C’est normal. » S’empressa de répondre william.

Elle continua à les entraîner à travers la maison jusqu'à une porte-patio qui donnait sur un grand jardin. Il pouvait apercevoir un homme assis dans une pergola. Il se retourna brièvement vers Buffy qui n’avait pas prononcée un mot depuis leur arrivé. Il lui demanda légèrement inquiet à voix basse.

«Ça va ? » Mavis avançait déjà dans le jardin vers son mari.

« Oui je crois, c’est juste que Buffy c’est le surnom que ma mère me donnait, tu as vu comment elle parle d’elle ? Elle semble tellement lui manquer. » Il prit sa main dans la sienne, ne sachant pas quoi répondre et ils allèrent rejoindre leurs hôtes.

………………………………….

Les winklet étaient des gens charmants. Le mari Ed avait été pilote d’avion durant la guerre du Vietnam et une fois rendu au pays, il avait épousé Mavis, son amour de jeunesse et ouvert un concessionnaire de Voiture. Ils avaient eu leurs fils un an après leur mariage et deux jumelles deux ans plus tard. Malheureusement des complications durant l’accouchement avaient forcé les médecins à retirer l’utérus de Mavis, c’est pourquoi quand Philipe était rentré à l’école et que Mavis avait fait part à Ed de son désir d’avoir un autre enfant, ils s’étaient penchés vers l’adoption et six mois plus tard, on les avait appelé pour leur parler de Joyce.

«Vous comprenez au début, nous voulions un bébé mais quand la femme au téléphone m’a parlé d’une petite fille de cinq ans. J’ai toute suite sue que c’était le destin, qu’elle devienne notre fille. » Leur raconta-t-elle avec émotion.

« Vous souvenez-vous à quel orphelinat vous êtes allé ? » Demanda Spike.

«Oui, les sœurs de la charité. Ils avaient leur bureau sur Mean Street, près de Rodéo Drive, le quartier était beaucoup moins riche à l’époque. »

« Quand nous avons vu Joyce pour la première fois, elle ressemblait à un petit ange. Les cheveux bouclés dans une robe verte, d’ailleurs j’avais été assez surprise puisqu’elle semblait taillée dans un tissu très cher. »

« Est-ce qu’ils vous ont dit de quel endroit elle venait ? » Demanda Buffy, parlant pour la première fois.

« Non malheureusement, ces renseignements sont confidentiels. Ils nous ont seulement dit que toute sa famille était décédée dans un horrible accident et qu’elle en avait été témoin. C’est sans doute pour cela qu’elle était ce qu’elle était. »

«Que voulez-vous dire ? » Demanda Spike.

Mavis allait répondre mais c’est Ed qui prit la parole.

«Joyce n’était pas comme les autres enfants, elle refusait de nous appeler par autre chose que par nos prénoms, elle voulait rarement jouer avec ses nouvelles sœurs, qui n’avait que un an plus jeune qu’elle, elle avait très peu d’ami et passait le plus clair de son temps assise sous cet arbre. » Il pointa du doigt le chêne au fond de la cour. «Jouant avec sa poupée, lui parlant. Parfois quand elle nous regardait, elle semblait si perdue comme s’il lui manquait une parie d’elle-même. Trois ans après son arrivé, elle commença à devenir plus sociable, prenant part aux activités de la famille, nous parlant mais elle n’a jamais voulu nous appeler papa et maman. Avec le temps nous avons cesser d’insisté et comme les années ont passé, elle a développé le coté sociable de sa personnalité. Nous étions moins proche d’elle que nous l’aurions souhaité mais je sais qu’elle nous aimait à sa façon. Mais quand elle est entrée à l’université, les choses ont commencé à se détériorer. Elle avait une chambre sur le campus et au début, elle nous appelait deux à trois fois par semaine et venait parfois les week-ends et puis les coups de fils se sont faient de plus en plus rare. Jusqu'à ce qu’ils aient cessé complètement. Nous étions morts d’inquiétude, je me suis rendu sur le campus mais on m’a dit qu’elle n’y habitait plus, nous avons donné son signalement à la police qui n’ont pas pu faire grand chose. Elle avait plus de 21 ans et elle avait payé tous ses loyers et le concierge et des amis l’avaient aidé à empaqueter sa voiture. Un mois plus tard nous avons reçu un appel où elle nous disait qu’elle avait rencontré quelqu’un et que tous les deux vivaient à Los Angeles. Elle nous a donné son nouveau numéro et elle a recommencée à nous appeler comme si rien ne s’était passé. Elle est même venue à Noël nous présenter son nouveau copain et puis quelques mois après le téléphone a sonné durant la nuit. Elle nous a annoncé qu’elle venait de se marier avec un homme qui s’appelait Henry Summers et que nous ne faisions plus parti de sa vie désormais. Et qu’il était inutile de rentrer en contact avec elle. Bien sur, je me suis toute suite rendue à Los Angeles, nous avions déjà perdu Philipe à une secte et je refusais de perdre Joyce aussi. Je l’ai retrouvé habitant une jolie maison de banlieue, quand elle m’a aperçu sur le pas de sa porte, elle semblait avoir vu un fantôme. Mais elle m’a ensuite fermement répéter ce qu’elle nous avait dit au téléphone et m’a claquer la porte au nez, mais j’avais quand même pu constater qu’elle était enceinte. Alors j’ai interrogé les voisins et j’ai découvert qu’henry Summers enseignait à l’Université alors je m’y suis rendu pour le rencontrer. Je me demande lequel de nous deux fut le plus surpris, moi par le fait qu’il n’était pas un bandit notoire comme je l’avais cru ou lui qui ignorait tout de mon existence ? Nous avons longuement parlé et il m’a dit que l’enfant que Joyce portait n’était pas le sien mais qu’il allait l’élever comme tel. J’ai vu toute suite à quel point il aimait Joyce et bien que ça me brisait le cœur, je ne pouvais que respecter les vœux de ma fille et espérer qu’un jour elle change d’avis mais ce n’est jamais arrivé. »

«Vous ne l’avez jamais revu, elle ou vos petits enfants ? » Demanda Buffy.

«Non, mais Henry nous envoyait régulièrement des lettres avec des photos. Nous racontant leur vie à chaque fin d’entre elle, il disait toujours, je sais qu’un jour nous nous verrons de nouveau et jusqu'à la fin, je l’ai cru aussi. Un soir la police a frappé à notre porte pour nous annoncer qu’il l’avait tué et leur nouveau bébé et qu’il s’était enfuie avec leur fille aînée et encore aujourd’hui, j’ai de la difficulté à croire qu’il est pu causer un tel geste. »

Spike avait écouté l’histoire perdue dans ses pensées mais un léger détail restait à éclaircir.

«Ed vous rappelez-vous le nom de l’homme que Joyce vous avait amené à Noël ? »

«Bien sur son nom est Wesley whindam price. »

…………………………..

Ils avaient encore parlé un moment, même observé les photos et lu les lettres qu’henry leur avait envoyé. Spike nota qu’il parlait souvent de Wes l’ami de Joyce à quel point il aimait Elizabeth et puis Dawn après sa naissance. Henry semblait le considérer aussi comme un très grand ami. Buffy pour sa part était totalement silencieuse, mais quand ils ont quitté leur demeure, elle leur avait demandé.

«Croyez-vous que votre petite fille Elizabeth est toujours en vie ? »

«Je prie tous les soirs pour que ça soit le cas et qu’un jour elle frappe sur cette porte et nous prenne dans ses bras. » Lui répondit Mavis. Buffy ne dit rien et se dirigea vers la voiture. Quand Spike alla la rejoindre, il remarqua que ses yeux étaient remplis de larmes mais encore de nouveau, il ne dit rien et démarra la voiture.

………………………………………..

Buffy était assise sur le lit regardant fixement devant elle, pendant que Spike était au téléphone.

«Giles renseigne-toi sur tous les accidents ou meurtres qui peuvent avoir eu lieu jusqu'à un an avant la date de l’adoption de Joyce Summers. Surtout celles ou des familles sont impliquées, de mon coté je vais aller à l’université pour voir si Wesley whindam price n’y était pas en même temps que Joyce Summers. Peut-être que je pourrais retrouver un membre de sa famille. » Quand il raccrocha il se tourna vers elle.

« Tu veux manger quelque chose ? »

«Pourquoi les a-t-elle jeté de sa vie et pourquoi mon père ne m’a jamais dit qu’elle m’avait menti puisqu’il le savait ? »

«Peut-être comprenait-il ses raisons et qu’il ne voulait pas détruire l’image que tu avais d’elle, peu importe ce que tu as appris Buffy, rappelle-toi seulement à quel point elle t’aimait. »

« Tu crois que Wesley est mon vrai père ? »

«Qui sait, demain je vais aller à l’université pour essayer de voir s’il y était en même temps que ta mère. »

« Mais pourquoi aurait il laisser mon père nous élever comme ses filles ? Je ne comprends pas. »

« Je sais, mais crois-moi nous trouverons les réponses. »

Elle le regarda longuement avant de lui demander doucement.

«Spike, tu veux bien me prendre dans tes bras ? » Il alla la rejoindre sur le lit l’enlaçant contre lui.

«Tu sais un jour je le ferai. » Lui dit-elle après un moment.

«Faire quoi, amour ? »

«Cogner à leur porte et les serrer dans mes bras. »

………………………

Quand ils allèrent à l’université le lendemain, Buffy se sentait nerveuse, elle savait qu’elle approchait du but. Elle allait enfin savoir la vérité et même si c’était ce qu’elle souhaitait le plus, ça lui faisait aussi très peur. Elle attendit dans le corridor pendant que Spike essayait de soutirer des renseignements à la secrétaire aux admissions en flirtant avec elle. Quand il en ressorti, vingt minutes plus tard, c’était un sourire aux lèvres, un numéro de téléphone écrit sur la main et une feuille de papier dans l’autre. Buffy fronça les sourcils au numéro écris en rose et n’écouta pas du tout ce que Spike avait à dire.

« Tu m’écoutes ? » Lui demanda-t-il au bout d’un moment, mais elle ne répondit pas à sa question au lieu de cela elle le contre interrogea.

«Elle t’a laissé son numéro ? »
Il regarda sa main avant de sourire.

«Oui elle veut qu je l’appelle si je repasse dans le coin, qui sait. »

«Si tu aimes ce genre de fille. » Répondit-elle avant de s’éloigner et Spike la regarda partir en secouant la tête, mais la rattrapa en quelque enjambés et lui prit le bras.

« Viens, nous allons à la bibliothèque. »

«Pourquoi ? »

« Tu le saurais si tu m’avais écouté. Wesley était bel et bien étudiant ici, dans les années 80, en même temps que ta mère. Malheureusement tout ce que le dossier contient c’est un numéro à appeler en cas d’urgence. J’ai essayé mais il n’y a plus d’abonné, de toute façon la secrétaire m’a dit que tous les élèves qui étaient dans la classe de Yvan devaient comme examen de premier semestre écrire une biographie de leur vie et ta mère et Wesley était dans sa classe la première année. J’ai une copie de leur horaire au fait, tu savais que ta mère voulait devenir artiste ? »

« Ma mère m’a dit qu’elle était orpheline et que mon père était celui de Dawn. Quand de toute évidence c’était faux, alors non je ne savais pas grand-chose de ma mère encore moins qu’elle voulait devenir artiste. » Spike ignora son commentaire et continua sur sa lancé.

« Enfin bref, elle m’a dit que Yvan conservait soigneusement chacune de ses biographies. Ce sont ses trophées personnel et qu’à cet heure on pouvait le trouver à la bibliothèque. »

Le professeur Yvan était un monsieur avenant, frisant la soixantaine, qui enseignait l’histoire. Quand Spike lui parla qu’il cherchait des renseignements de deux de ses anciens élèves et qu’il lui ait montré sa fausse plaque de policier, il accepta de coopérer. »

« Wesley whindam price et Joyce winklet, Bien sur, je me rappel d’eux. Surtout car au début ils avaient refusé d’écrire ce projet mais comme je leur ai dit à quoi vous sert d’apprendre l’histoire si vous ignorez la votre, finalement ils ont consentis à le faire et je me souviens que j’avais trouvé leurs histoires très touchantes. »

«Vous avez toujours ces biographies ? » Demanda Buffy.

« Bien sur, venez, je les garde dans mon bureau dans une bibliothèque classée par année. »

Après que Yvan leur ai remis une photocopie de chacun des biographies. Ils quittèrent l’université, rendu à la voiture, Spike appela Faith de son portable.

« Faith, j’ai besoin que tu me trouves qui avait ce numéro en 1982. C’est le 255-66-8954 appelle-moi dès que tu as la réponse. »

« Tu veux qu’on aille dîner avant de reprendre la route pour aller voir ton père ? »

«Non je crois que nous devons lire ces biographies. D’abord peut-être aurons-nous besoin de poser des questions aux gens d’ici mais je ne suis pas contre le fait de manger. »

Ils se rendirent dans un petit restaurant de quartier et ils commencèrent à lire. Buffy avait celle de sa mère et Spike celle de Wesley. Il prenait chacun des notes dans un calepin, tout en partageant un plat de frites.

« Buffy, tu te rappel à quel orphelinat les winklet était allé chercher ta mère ? »

«Les sœurs de la charité, elle en parle dans sa première page. »

«Étrange, Wesley a été élevé dans ce même orphelinat presque toute sa vie. Il fut adopté qu’à l’age de 14 ans par les whindam price qui venait de perdre un fils du même age, mais il fugua à 16 ans incapables de tolérer la comparaison. »

«Tu crois qu’ils se sont connus là bas ? »

«Si c’est le cas, ils ne doivent pas s’en rappeler. Ta mère avait 5 ans et elle n’y est restée que quelques semaines tout au plus. Il parle qu’il se souvient vaguement d’avoir eu deux sœurs mais qu’il ignore ce qu’elles sont advenues. »

« Ma mère, elle dit que les seuls souvenirs qu’elle a de sa vraie famille, c’est une grande maison avec d’immense jardin. Et une immense tristesse comme si on lui arrachait le cœur. » Le portable de Spike sonna.

« Oui…….. Oh Faith, tu as fait ça vite, alors tu as trouvé ? » Buffy le vit ouvrir des yeux surpris « Bien s’est noté merci. » Et il raccrocha.

« Alors qu’est-ce qu’elle t’a dit ? »

«Le numéro de téléphone que je lui ai donné, c’est un numéro ici en Pennsylvanie. Il est au nom d’un certain henry Summers. »

«Donc mon père connaissait Wesley avant ma mère. »

«Plus tôt intimement, puisqu’il était la personne à rejoindre en cas d’urgence quand il était à l’université. »

« Je crois qu’il est temps d’aller voir mon père. »




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